Dimanche 13 décembre – IIIe de l’Avent

La Vierge Marie, le salut !

UNE petite vieille vient sonner au presbytère pour prévenir que, dans sa rue, un pauvre pécheur est mourant et qu’il ne veut entendre parler ni de confession ni de sacrements ! Le vicaire se rend immédiatement à l’église pour prendre le nécessaire, mais le sacristain lui dit : « Monsieur le vicaire, vous risquez votre peau... N’y allez pas, cet homme est le diable en personne. »

L’abbé part quand même, pour essayer de convertir le diable ! Arrivé dans la chambre, un visage méchant et coléreux le regarde de dessous les couvertures. Heureusement, le prêtre remarque tout de suite une statuette de la Sainte Vierge sur l’armoire. Voilà le salut !

Cependant, le malade ne veut rien dire et se retourne vers le mur. L’abbé sort un petit cierge de sa poche, le pose devant la statuette, l’allume, se met à genoux et commence à prier à voix haute :

« Ô Marie, ne laissez pas mourir cet homme comme un chien, sans confession ni sacrements... Après une vie dure sur terre, donnez-lui le doux bonheur du Ciel... »

Le petit cierge consumé, le vicaire s’en va, sans que le malade lui ait adressé la parole.

Le lendemain, le bon pasteur est de retour. L’homme semble s’être radouci. L’abbé se dirige directement vers l’armoire, pose un nouveau cierge devant la statuette de la Vierge Marie et... le malade lui tend des allumettes ! Le vicaire en accepte une et fait la même prière que la veille. Cette fois, il a le bonheur de confesser le moribond et de l’aider à faire une sainte mort, pour aller au Ciel.

« Dès que je songe à ma Mère fidèle, je me sens si fort, si entreprenant, si courageux, calme et rassuré sous son manteau protecteur ! Elle prend sur Elle toute la responsabilité de ma vie et son regard me tranquillise », écrit l’abbé Poppe à un ami.

Disons notre chapelet avec ferveur pour tous les pécheurs agonisants qui, si personne ne prie pour eux, risquent de tomber en enfer, après leur mort.

Colorier la Sainte Vierge.