Mardi 24 février

Les deux empreintes du corps

LE Saint Suaire était donc déployé sur toute sa longueur. Pendant que les clarisses le réparaient, elles avaient sous les yeux la très pâle image de Jésus, telle que nous la voyons lors des ostensions. Ce n’était pas celle du négatif photographique que nous connaissons maintenant.

Sur le Linge, elles distinguent deux silhouettes, tête-bêche, mais qui ne se touchent pas : l’une est l’empreinte faciale du corps, l’autre son empreinte dorsale. Ces images sont inversées comme dans un miroir, puisque, au moment de l’ensevelissement, le corps de Jésus a été couché sur le dos, sur une moitié de la longueur du Suaire. Puis le Linceul a été rabattu par-dessus la tête, sur la face antérieure du corps jusqu’aux pieds (cf. p. 2 du carnet).

« Tous nos entretiens étaient avec Dieu », déclarent les clarisses, dans leur ferveur.

En effet, en contemplant les traits du Crucifié et les taches du Précieux Sang, elles découvrent les trésors de douceur, bonté, paix, miséricorde, infinie sagesse et de béatifiante Beauté dont ils ruissellent, malgré leur aspect si déroutant.

Aujourd’hui, je prendrai le temps de méditer quelques instants devant la Sainte Face, en pensant combien Jésus est si bon et miséricordieux pour moi.

Ô Jésus, dont la Face adorable rayonne d’amour, touchez mon cœur et gardez-moi tout à Vous.

Colorier une grappe de raisin.

Photographies du Saint Suaire