L'ÉVANGILE DE PAUL

XI. La plénitude achevée du Mystère

« Mais délivrez-nous du mal. »

NOUS en arrivons au dernier article du Credo de saint Paul : le plérôme, la plénitude achevée du mystère de Dieu. Cela correspond à la dernière demande du Notre Père : « Mais délivrez-nous du mal ».

Quelle sera la fin de l’histoire ? Vers quel but court le monde, l’humanité, l’Église ?

Le Christ-Roi

L’Évangile de David. Les psaumes n’ont qu’une espérance, c’est le règne de Yahweh. Dieu régnera sur Israël et sur tous ses ennemis. (...) Les peuples connaîtront du dedans et ils aimeront, ils serviront le Seigneur, Yahweh Sabaoth. Ce sera le résultat de l’œuvre guerrière, justicière, sacerdotale du Messie (cf. Psaume 109, Dixit Dominus).

Le mal sera vaincu, il disparaîtra, si nous en croyons le psaume 100, jour après jour. Le monde sera sanctifié et les saints vivront dans le bonheur d’un banquet éternel auprès de Dieu. C’est, au fond, toute la portée eschatologique du Cantique des cantiques. Tel est l’optimisme formidable de l’Ancien Testament et de ses prophéties dont nous n’avons pas encore vu la réalisation.

L’Évangile est beaucoup plus humble. Jésus n’annonce pas qu’Il va être le Maître du monde, mais Il connaît l’avenir, le révèle avec autorité et précision. Il distingue ce siècle, c’est-à-dire l’époque présente, et le siècle à venir, c’est-à-dire l’éternité, l’au-delà.

Dans l’époque présente, Il annonce surtout de grands combats, de douloureuses persécutions. Il y aura une opposition qui ira jusqu’à son paroxysme entre les forces de Satan et les forces du Christ. Les forces de Satan, même, l’emporteront étrangement. Le cosmos sera ébranlé, l’humanité sera révoltée, furieuse contre elle-même, elle s’entre-déchirera. Et cependant, Dieu interviendra en puissance, le Christ reviendra pour juger les vivants et les morts. (...)

Les discours eschatologiques de l’Évangile sont sombres, en rupture avec cet optimisme universel, universaliste de l’Ancien Testament. Ils annoncent la chute de Jérusalem, la chute du monde, l’apostasie, avec cette parole effrayante, la plus noire de l’Évangile, en Luc 18, 8 : « Quand il reviendra, le Fils de l’Homme trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? » (...)

L’Évangile DE Paul. Après sa Résurrection et son Ascension, le Christ pouvait révéler à Paul une révélation complémentaire qui renouerait parfaitement avec l’Ancien Testament et toutes les prophéties concernant le règne de Yahweh sur toute la terre. (...)

Nous allons rencontrer deux discours parallèles et complémentaires : le grand discours de saint Paul et la révélation de son évangile, mais avant il lui faut d’abord satisfaire l’appétit de connaissances charnelles des chrétiens.

Que se passera-t-il ? Qu’arrivera-t-il bientôt ? (...)

I. LA RÉPONSE AUX CURIOSITÉS DES CHRÉTIENS DE L’ÉPOQUE

Premièrement, dans l’avenir rapproché et dans l’avenir plus lointain des préliminaires de la parousie, que nous révèle saint Paul ? (...)

Dans 1 Th 5, 1-3 et surtout dans 2 Th 2, saint Paul révèle, un peu comme le Christ dans ses discours eschatologiques, qu’il y aura à la fin du monde un désordre croissant, un débordement du mal. (...)

Les illuminés sont de tous les temps et les faux prophètes abondaient dans l’Ancien Testament et c’est le cas aussi dans l’Église primitive. (...) Saint Paul prévient ses chrétiens et leur révèle qu’avant la fin du monde « ... doit venir l’apostasie et se révéler l’Homme impie, l’Être perdu, l’Adversaire... »

Tout cela s’inspire du Livre de Daniel.

« ... celui qui s’élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu’à s’asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu. »

Parole formidable ! Il doit venir et depuis ce temps-là, tous les chrétiens de tous les siècles ont attendu, ont cru voir venir, souvent à tort, l’Antichrist, car il s’agit de lui, cet adversaire qui se prétendra l’égal de Dieu, qui ira jusqu’à s’asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu et se produire lui-même comme Dieu, idole vivante. (...) Mais, « ... le Seigneur le fera disparaître par le souffle de sa bouche, l’anéantira par la manifestation de sa venue. »

Alors, la parousie viendra, à ce moment-là, interrompre le pouvoir du méchant au moment où, comme le dit l’Apocalypse, même les élus seraient vaincus.

« Sa venue à lui, l’Impie, aura été marquée, par l’influence de Satan, de toute espèce d’œuvres de puissance, de signes et de prodiges mensongers, comme de toutes les tromperies du mal, à l’adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n’avoir pas accueilli l’amour de la vérité qui leur aurait valu d’être sauvés. »

Donc, tous ceux qui ne seront pas vraiment amis de la Vérité, tous ceux dont la foi ne sera pas pure et surnaturelle, tous ceux qui ne seront pas de vrais disciples, de vrais chrétiens, seront emportés. (...)

C’est dire à quel point saint Paul nous exhorte à tenir dans la Foi la plus orthodoxe, fidèlement, si nous ne voulons pas être emportés par le raz-de-marée de la fin des temps. (...)

À la fin de son ministère, il écrira à Timothée (1 Tm 4, 1-2 ; 2 Tm 3, 1-5 ; 4, 1-5) une annonce pessimiste de l’envahissement de l’Église par le mal, par l’erreur, par la corruption. Saint Paul part de son expérience et ce qu’il voit lui fait peur pour la suite. (...)

Paul s’alarme. Tous les saints après lui, de siècle en siècle, se sont alarmés parce qu’ils ont vu les âmes se perdent et en ce sens-là, cela leur paraissait à tous, parce qu’ils extrapolaient, comme les préliminaires de la fin des temps.

2 Tm 3, 1-5 est très sombre et décrit un effondrement de l’humanité :

« Sache bien, par ailleurs, que dans les derniers jours surviendront des moments difficiles. Les hommes en effet seront égoïstes, cupides, vantards, orgueilleux, diffamateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, sans cœur, sans pitié, médisants, intempérants, intraitables, ennemis du bien, délateurs, effrontés, aveuglés par l’orgueil, plus amis de la volupté que de Dieu, ayant les apparences de la piété, mais reniant ce qui en est la force. Ceux-là aussi, évite-les. »

On ne pouvait pas trouver meilleure définition du modernisme : « Ayant les apparences de la piété, mais reniant ce qui en est la force ». (...)

Ces conseils que saint Paul donne à Timothée, ce sont les conseils que l’Église, que les saints ont donnés à toutes les générations de prêtres, de prédicateurs, d’évêques, de théologiens, parce que nous savons qu’un jour viendra où les hommes corrompront la sagesse de Dieu pour répandre un esprit d’erreur et de mensonge sur une humanité et dans une Église qui recevront avec plaisir tous ces mensonges qui les arrangent dans leur orgueil et leur sensualité.

Mais tout cela, qui n’est guère réconfortant, est somme toute secondaire ; Paul ne fait là que répondre à la curiosité des chrétiens.

II. LE MYSTÈRE DU CHRIST DANS L’HISTOIRE

Mais saint Paul est, en même temps et surtout, le grand mystique qui voit dans sa vision de Damas, dans son Buisson Ardent, le grand dessein de miséricorde de Dieu dans le Christ. (...)

Il va nous parler de la réconciliation générale et de la récapitulation de tout l’univers dans le Christ Seigneur. (...) Cette doctrine affleure déjà dans l’épître aux Romains(8, 18-25). Elle n’est donc pas une invention de la fin de la vie de saint Paul, même si ce sont dans les épîtres de la captivité qu’il va dévoiler le mystère des mystères. (...)

L’ÉPÎTRE AUX COLOSSIENS

Saint Paul demande à Dieu qu’Il fasse parvenir les Colossiens « à la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle. » (Col 1, 9) Il espère qu’ils grandiront « dans la connaissance de Dieu, animés d’une puissante énergie par la vigueur de sa gloire... » (v. 11) Et tout d’un coup, il développe ce qu’est le mystère, et en oubliant presque le Père, ce qui est sensationnel, il commence directement par montrer le Fils (1, 15) :

« Il est l’Image du Dieu invisible,
Premier-né de toute créature,
car c’est en lui qu’on été créées toutes choses,
dans les cieux et sur la terre,
les visibles et les invisibles,
Trônes, Seigneuries, Principautés et Puissances ;
tout a été créé par lui et pour lui.
 »

Cette hymne célèbre la grandeur du Christ, et polémique contre tous ces anges que les Colossiens considéraient comme des êtres qui régissaient le monde et qui étaient, pour ainsi dire, des rivaux pour le Christ. Pas de rival pour le Christ, il est au-dessus de tout ! Cela se comprendrait si nous disions que la Sagesse de Dieu est au-dessus de tout. Mais l’audace de saint Paul, c’est de dire : le Christ, c’est Jésus de Nazareth, cet homme qui est mort sur une Croix, il y a vingt ans, comme un maudit, il est maintenant au-dessus des Anges et des Archanges, des Principautés, des Puissances, de tous les êtres, visibles et invisibles, de la terre et du Ciel. C’est Lui qui règne, Il est l’Image de Dieu. Quelle audace !

« Il est avant toutes choses et tout subsiste en lui. Et il est aussi la Tête du Corps, c’est-à-dire de l’Église : Il est le Principe. »

Ici, le mot « principe », c’est encore ce même mot qui veut dire : le Prince, le Chef, la Tête, le Premier, « archè » ou « képhalè ».

« Premier-né d’entre les morts, (il fallait qu’il obtînt en tout la primauté), car Dieu s’est plu à faire habiter en lui toute la Plénitude et par lui à réconcilier tous les êtres pour lui... »

Dieu a fait résider en cet être humain toute sa bonté, toute la plénitude de sa grâce, afin de réconcilier par Lui tous les êtres, pour sa propre gloire à Lui, le Père, et pour la gloire de son Fils :

« ... aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix. »

Mais si le Christ a cette plénitude de grâce, c’est que :

«... en lui habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité, et vous vous trouvez en lui associés à sa plénitude... » (2, 9-10)

Saint Paul a vu en Jésus de Nazareth la plénitude de Dieu, c’est-à-dire une infinie Sagesse, Intelligence, Puissance, et un infini Royaume sur toute chose, sur la terre et dans le ciel. Il est le Maître universel,et Il nous associe à Lui, quel mystère ! (...)

Le Christ est la plénitude de Dieu en un sens unique, et donc, son règne est certain, indubitable et parfait. Cette épître célèbre la victoire du Christ contre ses ennemis, nous dit Feuillet. Ses ennemis, ce sont les Principautés, les Puissances, les anges maléfiques et ceux qui leur adressent un culte.

La puissance de Dieu se déverse dans ce contenant qu’est l’humanité du Christ, si petite, chétive qu’elle nous paraisse, tout Dieu l’habite.

Deuxièmement, de ce plérôme, de cette plénitude, le Christ va déverser à la mesure de notre capacité, de sa plénitude afin de nous remplir nous-mêmes de son être divin, de sa grâce divine, de son amour.

L’ÉPÎTRE AUX ÉPHÉSIENS

Cette épître va nous dévoiler le mystère de ce débordement de grâce et d’amour dans toutes les créatures, mystère (...) de la récapitulation de l’univers dans le Christ,véritablecélébration irénique de l’envahissement et de l’unification de toute chose dans l’Église qui est le Corps du Christ.

« Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté... » (Ep 1, 9)

Si saint Paul est l’annonciateur d’un mystère, c’est bien par cette épître, c’est en elle qu’il se dit « le serviteur du mystère ».

Qu’est-ce que ce mystère ?

«... ce dessein bienveillant qu’Il avait formé en lui par avance [dans la sagesse divine, dans le Christ qui est son image] pour le réaliser quand les temps seraient accomplis : ... »

Ce dessein, qu’est-il ?

« ... ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ... »

C’est cette récapitulation de toutes choses dans le Christ qui se réalise dans l’histoire malgré tout ce qui nous semble aller à l’encontre de cette révélation, telle que l’apostasie, l’échec de l’Église. (...)

En quoi consiste cette récapitulation ? (verset 20) : que les Éphésiens comprennent l’extraordinaire grandeur de la puissance de Dieu :

« ... selon la vigueur de sa force, qu’il a déployée en la personne du Christ, le ressuscitant d’entre les morts et le faisant siéger à sa droite, dans les cieux, bien au-dessus de toute Principauté, Puissance, Vertu, Seigneurie, et de tout autre nom qui se pourra nommer... »

Jésus est au-dessus de tout, à la droite du Père.

«... non seulement dans ce siècle-ci, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et l’a constitué, au sommet de tout, Tête pour l’Église, laquelle est son Corps, la Plénitude de Celui qui est rempli, tout en tout. »

Qu’est-ce que cela veut dire ? Jésus-Christ est la plénitude qu’il a reçue de son Père, quant à son Église, Il la remplit de Lui, évidemment, Il lui donne le tout de son Esprit et de sa Vie, aussi l’Église devient-elle, à ce moment-là, elle-même plénitude, mais plénitude dérivée du Christ, évidemment ! Du Christ qui remplit tout en tous. (...) L’Église va tout remplir, être absolument tout. Telle est la récapitulation que le Christ va opérer de toutes les choses et :

« ... vous connaîtrez l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance, et vous entrerez par votre plénitude dans toute la Plénitude de Dieu. » (3, 19)

Le Christ, par son amour, va nous remplir nous-mêmes de la plénitude de sa force, de sa Sagesse, de sa sainteté, afin que, nous-mêmes, nous puissions entrer dans la Plénitude de Dieu. Dieu se donne tout entier dans le Christ. Le Christ se donne à nous, chacun selon notre mesure, de telle manière que nous en venions à la stature parfaite de notre vocation divine et que, à nous tous, nous fassions un seul homme nouveau (2, 15-16), une demeure de Dieu dans l’Esprit (2, 22) et que cet homme parfait que nous constituerons tous ensemble réalise la plénitude du Christ (4, 13).

Tel est le mystère du Christ. C’est le mystère de l’amour :

« Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés... » (2, 4)

C’est l’amour de Dieu qui se déverse sur un monde pécheur, qui, chose cachée – vous trouverez cela parfaitement expliqué tout au long du chapitre 3 – est révélée maintenant à la face des anges qui n’en savaient rien, révélée par saint Paul : c’est que cet amour ne fait plus de distinction entre Juifs et Grecs, immense nouveauté mais qui, pour nous, est une chose bien ordinaire.

L’amour de Dieu, maintenant, ne se contient plus dans le peuple d’Israël, mais il atteint tous les païens, malgré leurs péchés, leurs crimes, leur indignité. Cet amour de Dieu paraît à celui qui y est initié, dans toute sa largeur, sa longueur, sa hauteur, sa profondeur. C’est une plénitude débordante.

Voilà l’histoire des siècles. Voilà, pour le visionnaire qu’est saint Paul :

« C’est pourquoi moi, Paul, prisonnier du Christ à cause de vous, païens... Car vous avez appris, je pense, comment Dieu m’a dispensé la grâce qu’il m’a confiée pour vous, m’accordant par révélation la connaissance du Mystère, tel que je viens de l’exposer en peu de mots : à me lire, vous pouvez vous rendre compte de l’intelligence que j’ai du Mystère du Christ. » (3, 1-4)

CONCLUSION

Le ChristQuand le Christ aura conquis le monde, quand Il aura spirituellement envahi tous les êtres de bonne volonté, tous ceux qui auront eu la Foi, tous les prédestinés à être sauvés, il lui restera à accomplir le dernier acte de notre histoire : remettre tout à son Père.

« Puis ce sera la fin, lorsqu’il remettra la royauté à Dieu le Père, après avoir détruit toute Principauté, Domination et Puissance. »

Ce qui s’exécute donc dans le siècle présent, c’est la destruction de l’empire infernal. Nous ne voyons pas comment, nous qui supportons le joug de l’esclavage de la franc-maçonnerie d’un côté, du communisme de l’autre, mais le Christ est à l’œuvre, qui détruit les puissances infernales.

« Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait placé tous ses ennemis sous ses pieds [cf. Dixit Dominus, Ps 109]. Le dernier ennemi détruit, c’est la Mort ; car il a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu’il dira : “ Tout est soumis désormais ”... » (1 Co 15, 24-28)

Telle sera la véritable révélation de la fin du monde. (...)

Revenons sans cesse sur ces prophéties de saint Paul dans les temps de troubles, de luttes, de persécutions, relevons la tête, sachons que notre délivrance est proche, comme disait Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même. À travers les secousses, les persécutions, les échecs, c’est le Christ qui se prépare un triomphe, afin d’être tout en tous et un jour, de remettre l’ensemble de l’humanité sauvée et tout l’univers à son Père pour sa gloire éternelle !

Abbé Georges de Nantes
Extraits de S 63 :L'Évangile de Paul
Conférence du samedi après-midi, 17 septembre 1983

  • S 63 : L'Évangile de Paul, retraite automne 1983, 18 h (audio)

Références complémentaires :

  • S 18 : Saint Paul, apôtre et martyr, retraite automne 1972, 20 h (audio)
    • 17. Les épîtres de la captivité : (1) Épître aux Colossiens
    • 18. Les épîtres de la captivité : (2) Épître aux Éphésiens
Polémique :
  • Prédication chrétienne et dialogue progressiste, lettres à mes amis, tome 1, n° 101, Janvier 1962, p. 1-2 (sur 2 Tm 4, 1)
Quelques sermons sur les textes cités :
  • LOGIA 97, n° 72 : La fin des temps, pour Saint Paul et Jean-Paul II (2Th 2, 1-8)
  • LOGIA 2000, n° 32 : Saint Paul révèle ce que sera l'Antéchrist (2Th 2-3) (29 min)
  • LOGIA 99, n° 45 : Espérer l'avènement de Jésus (2Tm 4,1-8) (18 min)
Un Commentaire complet de la 2e épître à Timothée :
  • LOGIA 97, n° 7 à 9 (2 h 25)