Pie XII et Fatima

Portrait de Pie XII

Après l'élection de Pie XII, le 2 mars 1939, Notre-Seigneur renouvela ses requêtes et ses avertissements :

« Aux environs de mars 1939, écrit sœur Lucie, Notre-Seigneur m'a dit : “ Demande, insiste de nouveau pour qu'on divulgue la communion réparatrice des premiers samedis en l'honneur du Cœur Immaculé de Marie. Le moment approche où les rigueurs de ma justice vont punir les crimes de plusieurs nations. Quelques-unes seront anéanties. À la fin, les rigueurs de ma justice tomberont plus sévèrement sur ceux qui veulent détruire mon règne dans les âmes. ” » (...)

La marche à la guerre s'était tout à coup précipitée. Le 22 août 1939, la nouvelle du pacte germano-soviétique éclatait comme une bombe. Le 1er septembre, Hitler envahissait la Pologne et, deux jours après, l'Angleterre entraînait la France à déclarer la guerre à l'Allemagne. Dix jours plus tard, Mgr da Silva approuva enfin la dévotion des premiers samedis du mois. (...)

Sœur Lucie s’en réjouit : « Maintenant, il ne manque plus que la consécration de la Russie par le Saint-Père et tous les évêques du monde catholique. Que ne donnerais-je pour que Sa Sainteté se décide à l’accomplir ! » (...)

Une nouvelle fois, tous les espoirs étaient permis puisque le pape Pie XII était, de son propre aveu, visiblement prédestiné à être “ le Pape de Fatima ”. En effet, sa consécration épiscopale avait eu lieu le 13 mai 1917, à l’heure même de l’apparition. (...) Dès avril 1940, il était personnellement informé des requêtes exactes de Notre-Dame, comme l’atteste la correspondance de sœur Lucie avec ses directeurs spirituels. (...)

1940 : LES GRAVES AVERTISSEMENTS DE SŒUR LUCIE

Apprenant que le Père Gonçalves avait réussi à communiquer au pape Pie XII la demande de consécration de la Russie, sœur Lucie lui écrit le 15 juillet 1940 :

« Quant à la consécration de la Russie, elle ne s’est pas faite au mois de mai comme votre Révérence l’espérait. Elle doit se faire, mais pas tout de suite. Dieu l’a ainsi permis maintenant afin de punir le monde de ses crimes. Nous l’avons bien mérité. Ensuite, il écoutera nos pauvres prières.

« Cependant, j’ai une peine immense de ce que cela ne soit pas fait. Pendant ce temps, tant d’âmes vont se perdre ! C’est Dieu, pourtant, qui permet tout cela. Mais, en même temps, il montre une si grande peine de ne pas être écouté. (...) »

Le 18 août 1940, la messagère du Ciel écrit que le Saint-Père n’accomplira pas maintenant les demandes de Notre-Dame, parce qu’ « il doute de la réalité. (...) Cependant, ne cessez, toutes les fois que vous le pourrez, de profiter des occasions de renouveler notre demande auprès du Saint-Père, afin de voir si nous pourrions abréger cette attente. J’ai beaucoup de peine au sujet du Saint-Père et, par mes pauvres prières et mes sacrifices, je demande beaucoup pour Sa Sainteté. »

LA RÉVÉLATION DU 22 OCTOBRE 1940 : CONSÉCRATION DU MONDE

En septembre 1940, les directeurs spirituels de Lucie décidèrent de tenter une nouvelle démarche auprès de Pie XII en ajoutant à la demande de Notre-Dame une autre requête, jugée plus facilement réalisable : celle de la consécration du monde avec une mention spéciale de la Russie. Mgr Manuel Ferreira, évêque de Gurza, qui conseillait Lucie, lui enjoignit alors d’écrire au Saint-Père.

Mais cette nouvelle requête ne correspondait pas à la demande de Notre-Dame. Elle plongea sœur Lucie dans une grande perplexité. À ses instantes prières répondit, le 22 octobre 1940, une communication divine :

« Prie pour le Saint-Père, sacrifie-toi pour que son cœur ne succombe pas sous l’amertume qui l’oppresse. La tribulation continuera et augmentera. Je punirai les nations de leurs crimes par la guerre, par la famine et par la persécution contre mon Église, qui pèsera spécialement sur mon Vicaire sur la terre. Sa Sainteté obtiendra que ces jours de tribulation soient abrégés s’il obéit à mes désirs en faisant l’acte de consécration au Cœur Immaculé de Marie du monde entier avec une mention spéciale de la Russie. »

Ainsi éclairée d’En-Haut, sœur Lucie rédigea une lettre au Saint-Père. Cependant, Mgr da Silva exigea des corrections. Non seulement le style indirect est substitué aux paroles mêmes de la Vierge Marie, mais surtout l’évêque a modifié les conditions propres à chacune des demandes du Ciel : l’union des évêques au Pape est omise pour la consécration de la Russie, et elle est ajoutée dans la demande de consécration du monde ! (...)

Au matin du 22 juin 1941, les chars allemands déferlaient sur le sol russe. La guerre entrait dans sa phase décisive. L’Allemagne et la Russie, d’amies qu’elles étaient, devinrent ennemies. Le renversement des alliances tendait à l’Occident le piège d’une entente avec Moscou qui lui serait bientôt fatale. Dès le 12 juillet, un accord soviéto-britannique était signé. Fin septembre, un plan d’approvisionnement de l’Urss était élaboré par les États-Unis et l’Angleterre. Dès lors, l’armée rouge prenait figure de fer de lance des “ démocraties ” contre l’hydre nazie.

LA DIVULGATION AU MONDE DES PROPHÉTIES DU SECRET

En juillet 1941, Mgr da Silva donna l’ordre formel à sœur Lucie de répondre par écrit aux questions du chanoine Galamba dont la première biographie de Jacinthe, publiée en mai 1938, avait connu un prodigieux succès. Lucie raconte : « (...) Cet ordre a pénétré le fond de mon âme comme un rayon de lumière, pour me dire que le moment était venu de révéler les deux premières parties du secret et d’ajouter deux chapitres à la nouvelle édition : l’un sur l’enfer et l’autre sur le Cœur Immaculé de Marie. » (...)

Ce troisième Mémoire, terminé le 31 août 1941, ne compte qu’une douzaine de pages, mais il est le plus saisissant des écrits de sœur Lucie. Pour la première fois, sont révélées les deux premières parties du Secret qui désignent explicitement « la Russie » comme l’ennemie de l’Église et de la paix du monde. Certes, la voyante l’avait déjà écrit partiellement dans sa lettre à Pie XII, mais cette lettre était demeurée secrète. (...)

Entre-temps, sœur Lucie avait eu l’inspiration d’une nouvelle démarche : « Durant cette nuit du 5 mars 1942, Notre-Seigneur a semblé me faire sentir plus vivement qu’il refusait d’accorder la paix à cause des crimes qui continuent à provoquer sa justice, et aussi parce qu’il n’est pas obéi dans ses demandes, spécialement pour la consécration au Cœur Immaculé de Marie, bien qu’il ait mû le cœur de Sa Sainteté à l’accomplir. De là m’est venue la pensée de renouveler ma demande. » Mais son directeur, l’évêque de Gurza, jugea inutile d’écrire de nouveau au Saint-Père.

PIE XII ÉCARTELÉ ENTRE L’OSTPOLITIK DE ROOSEVELT ET FATIMA

En cette année 1942, le président Roosevelt faisait en effet pression sur Pie XII pour qu’il atténuât ses dénonciations du péril communiste. Comme si la Russie bolchevique ne constituait pas un danger pour l’Europe ! Un “ accord Rome - Moscou ” fut conclu dont les protagonistes furent Mgr Montini, le futur Paul VI, et Staline lui-même. Nous n’en savons pas la teneur exacte, mais une lettre de Pie XII à l’ambassadeur américain Taylor, datée du 22 septembre 1942, fait allusion à une promesse stupéfiante qu’il aurait accepté de faire au sujet de l’Urss :

« (...) À la demande du président Roosevelt, le Vatican a cessé toute polémique avec le régime communiste, mais ce silence qui pèse à nos consciences n’a pas été compris par les dirigeants soviétiques qui poursuivent en Urss et dans les pays occupés par les troupes de l’Armée rouge leurs persécutions contre les Églises et les fidèles. Dieu fasse que le Monde libre n’ait pas un jour à regretter mon silence. »

Pie XII était écartelé entre sa sympathie pour les principes démocratiques et moraux affichés par Roosevelt, soutenus par son entourage, les cardinaux Maglione et Tisserant, ainsi que par Mgr Montini, et sa dévotion envers Notre-Dame de Fatima, dont les révélations l’impressionnaient. (...)

Le Saint-Office, consulté sur la consécration au Cœur de Marie, répondit « qu’il n’existait aucune objection théologique à ce sujet, mais que cette consécration ne semblait pas opportune ».

Cependant, Pie XII décida de l’effectuer.

Le 31 octobre 1942, à l’occasion de la clôture de l’année jubilaire, le Pape adressait un message radiodiffusé à la nation portugaise, au cours duquel il prononçait la consécration de l’Église et du monde au Cœur Immaculé de Marie, mais sans nommer la Russie autrement que par allusion. (...) Pie XII avait biaisé et n’avait donc pas satisfait à la demande de consécration « de la Russie », déjà formulée par la Sainte Vierge le 13 juillet 1917 à Fatima, et demandée formellement à Tuy le 13 juin 1929. (...)

Le 28 février 1943, sœur Lucie écrivait : « Le Bon Dieu m’a déjà montré son contentement de l’acte, bien qu’incomplet selon son désir, réalisé par le Saint-Père et par plusieurs évêques. Il promet, en retour, de mettre fin bientôt à la guerre. La conversion de la Russie n’est pas pour maintenant. »

La promesse du 22 octobre 1940 liée à la consécration du monde va effectivement s’accomplir : les mois qui suivirent l’acte solennel du 31 octobre 1942 marquèrent le véritable tournant de la guerre qui s’achemina vers sa fin. Mais la Russie ne se convertira pas et la paix ne sera pas donnée au monde. (...)

Sœur Lucie continua donc à réclamer la consécration de la Russie, en appelant à la pénitence pour obtenir cette grâce. (...)

LA RUSSIE RÉPAND SES ERREURS, PROVOQUANT DES PERSÉCUTIONS

La Vierge de Fatima, en parlant de “ la Russie ” et de la seule “ Russie ”, cause de la guerre, nous a révélé le sens véritable de la Seconde Guerre mondiale, où les démocraties occidentales, aveuglées et complices, se firent les instruments de l’effroyable hécatombe : cinquante-cinq millions de victimes ! pour la victoire du communisme athée, esclavagiste et sanguinaire. (...)

Au sein de l’Église catholique elle-même, la Seconde Guerre mondiale a eu les plus funestes effets : elle a conféré aux démocrates chrétiens un regain de puissance et d’influence. (...)

Mais au même moment, alors que les « erreurs de la Russie » produisaient leurs effets dévastateurs, Dieu manifestait l’efficacité miraculeuse du remède qu’il proposait à son Église pour le salut du monde : dans l’exacte mesure où l’on instaurait le culte du Cœur Immaculé de Marie, il répandait sur les âmes et sur les nations une merveilleuse pluie de grâces...

LE RAYONNEMENT MONDIAL DE FATIMA

Dans l’esprit de Pie XII, l’acte de consécration de l’Église et du monde au Cœur Immaculé de Marie, du 31 octobre 1942, devait orienter et inspirer la dévotion de toute l’Église. (...)

Le 4 mai 1944, le Pape instaurait la fête du Cœur Immaculé de Marie, exauçant ainsi partiellement la requête que sœur Lucie avait si souvent exprimée. (...)

Au Portugal, le troisième centenaire de la consécration nationale à la Vierge Immaculée par le roi Jean IV, fut solennisé par le couronnement de la statue de Notre-Dame de Fatima, le 13 mai 1946, et par la consécration officielle du pays au Cœur Immaculé de Marie, le 8 décembre, en présence du chef de l’État. (...)

LA ROUTE MONDIALE DE NOTRE-DAME DE FATIMA

Le miracle des colombes de Notre-Dame de Fatima
Le miracle des colombes. Celles-ci escorteront Notre-Dame uniquement dans les pays de Chrétienté.

En 1947, commença la Route mondiale de Notre-Dame de Fatima. (...) Pendant presque dix ans, l’Immaculée parcourut le monde : elle fut solennellement reçue dans 375 diocèses. Entourée de blanches colombes blotties à ses pieds, elle accomplissait « un pèlerinage de merveilles », comme dira bientôt Pie XII. (...)

Le 23 mai 1948, aux portes de Madrid, qui comptait alors huit cent mille habitants, la Vierge de Fatima trouva un million et demi de fidèles pour l’acclamer ! (...) Dans la catholique Espagne, le miracle des colombes fut particulièrement éclatant. (...) Il y eut aussi plusieurs guérisons miraculeuses. (...)

Quel contraste avec la France où Notre-Dame ne fut pas reçue ! (...) Les démocrates chrétiens, alors au pouvoir, s’opposèrent à cette nouvelle manifestation de dévotion mariale qui aurait pu indisposer leurs alliés politiques. (...)

En revanche, aux États-Unis, Notre-Dame attira les foules et fut, en 1947, à l’origine de la fondation de l’Armée bleue de Notre-Dame de Fatima par Mgr Colgan, (...) secondé par un journaliste plein d’allant, John Haffert. (...) Leur but était d’obtenir la paix du monde par la conversion de la Russie. Le mouvement connut un succès si rapide qu’en 1950 il comptait déjà un million d’adhérents !

À la fin des années quarante, dans les pays anglo-saxons, il y eut, parmi les protestants et les communistes, un flot croissant de conversions au catholicisme, attribuées à l’intercession de la Vierge de Fatima. (...) La Route de la Vierge pèlerine se poursuivit en Afrique. (...)

LE GRAND TOURNANT DE L’ANNÉE SAINTE

Tandis que se propageait dans la Chrétienté la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, le Pape faisait face au danger qui menaçait l’Église « en ce temps apocalyptique ». Pour lutter contre la subversion moderniste au sein de l’Église, Pie XII publiait, le 12 août de l’année jubilaire de 1950, qui allait marquer l’apogée du pontificat, l’encyclique Humani generis. (...)

Pie XII promulguant le dogme de l'Assomption de la Vierge MarieL’apothéose mariale du pontificat fut marquée, le 1er novembre 1950, en la fête de la Toussaint, par la proclamation du dogme de l’Assomption corporelle de la très Sainte Vierge Marie au Ciel.

Or, la veille et l’avant-veille de cette proclamation infaillible, et encore le jour même ainsi qu’à son octave, le Pape contempla le spectacle extraordinaire que les soixante-dix mille pèlerins de la Cova da Iria avaient vu le 13 octobre 1917 !

Vers 4 heures de l’après-midi, « le soleil, qui était encore assez haut, se montrait comme un globe opaque jaune pâle, environné d’un halo lumineux qui, cependant, n’empêchait en aucune manière de fixer attentivement le soleil, sans en ressentir la moindre gêne. Une nuée très légère se tenait devant. Le globe opaque se mouvait vers l’extérieur, tournant lentement sur lui-même, et se déplaçant de gauche à droite et vice-versa. Mais à l’intérieur du globe se voyaient en toute clarté et sans interruption de très forts mouvements. » Dès le lendemain, Pie XII en fit confidence à son ami le cardinal Tedeschini.

C’était la réponse aux supplications de sœur Lucie disant dans sa prière : « Mais mon Dieu, le Saint-Père ne me croira pas si vous ne le mouvez vous-même par une inspiration spéciale. »

LA CONSÉCRATION INCOMPLÈTE DU 7 JUILLET 1952

En 1952, à la suite de démarches de catholiques russes, Pie XII voulut enfin effectuer une consécration de la Russie. Il la formula dans la lettre apostolique Sacro vergente anno, publiée le 7 juillet, à l’occasion de la fête des saints Cyrille et Méthode, glorieux apôtres des peuples slaves.

Cette fois, la Russie était explicitement nommée, mais hélas ! la consécration ne fit l’objet d’aucune cérémonie particulière et le Pape n’avait pas donné l’ordre à tous les évêques catholiques de s’unir à lui dans un acte public ! Cette “ consécration ” ne répondait donc pas aux demandes de Notre-Dame et fut aussitôt oubliée.

PIE XII DOMINÉ PAR LES CENSEURS DE L’IMMACULÉE MÉDIATRICE

En fait, à partir de l’été 1952, alors même que la santé de Pie XII commençait à décliner, les relations entre Rome et Fatima se refroidirent. Il suffit, pour s’en rendre compte, de parcourir les Documents pontificaux des sept dernières années du règne de Pie XII. On y reconnaît l’esprit et la thèse du Père Dhanis, jésuite belge. (...)

Sa thèse peut se résumer ainsi : Oui, les apparitions de la Vierge, en 1917, aux trois enfants d’Aljustrel sont probablement authentiques, mais le message divulgué ultérieurement est une affabulation de Lucie. L’influence du Père Dhanis ne cessa de s’accroître à Rome malgré les réfutations du P. Jongen et du P. da Fonseca. (...)

Aussi, du 29 août au 1er septembre 1953, à Syracuse, la Vierge Marie manifesta par ses abondantes larmes son immense tristesse. Le miracle, étudié et attesté scientifiquement, fut presque aussitôt reconnu par l’Église. La Madone qui pleura est une statuette montrant son Cœur entouré d’épines, et des flammes s’en élèvent comme d’un ardent brasier, exactement comme elle est apparue à Fatima le 13 juin 1917, puis à Pontevedra et à Tuy. (...)

Mais Pie XII n'entendit pas ce grave avertissement. Dans son message au clergé et aux fidèles espagnols pour la consécration officielle de leur nation au Cœur Immaculé de Marie, en 1954, le Pape réduisait les demandes de la Vierge à la prière et à la pénitence. Et en 1955 il rejeta la demande unanime des évêques portugais pour l’instauration d’une fête propre, le 13 mai, en l’honneur de Notre-Dame de Fatima.

Pendant les dernières années de son pontificat, Pie XII se montra de plus en plus réticent et réservé sur la médiation universelle de la très Sainte Vierge. Peu à peu, le terme de médiatrice devint rare sous sa plume pour, finalement, disparaître tout à fait. La nouvelle fête de Marie Reine, qu’il fixa au 31 mai, fit tomber en désuétude la fête de “ Marie Médiatrice de toutes grâces ”, célébrée jusqu’alors ce jour-là. (...)

Pie XII mourut le 9 octobre 1958.

Extraits de Fatima, Salut du monde, p. 241-268

  • Toute la vérité sur Fatima, tome 2 : Le secret et l’Église (1917-1942), frère Michel de la Sainte Trinité, 545 pages, 1986
    • 4e section : Pie XII, « Le Pape de Fatima ? » p. 453-516