PAUL VI, LE PAPE DU CULTE DE L’HOMME
OU « L’ESPRIT DU CONCILE » INCARNÉ

JEAN XXIII a voulu le Concile Vatican II et l’a ouvert, mais un autre l’a préparé et l’a ensuite mené à terme : Jean-Baptiste Montini, qui lui a succédé sous le nom de Paul VI. Le 7 décembre 1965, dans son discours de clôture du Concile à Saint-Pierre de Rome, il proclama solennellement : « Nous aussi, nous plus que quiconque nous avons le culte de l’homme. » Aujourd’hui, Benoît XVI hâte sa béatification après avoir reconnu l’héroïcité de ses vertus, au grand étonnement et, espérons-le, au scandale de ceux qui savent ce que fut en vérité la vie de ce Pape. Avant de la présenter, il n’est pas inutile, dans un tel contexte, de préciser que les faits cités ne proviennent pas de sources particulières et secrètes ; ils sont racontés dans ses biographies, publiées pour la plupart de son vivant. La conclusion s’imposera.