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La Ligue : « Dans une lumière immense »

CE numéro et les activités CRC des mois de juin et juillet prolongent un prodigieux service de l’Église et de la France. Mais qui peut le comprendre aujourd’hui puisque nos compatriotes sont formatés depuis l’école maternelle par le multiculturalisme laïque et interreligieux du « grand Masdu » ?! « Malheureux, pitoyables, pauvres, aveugles et nus » (Ap 3, 17), tous, monsieur, madame et mademoiselle “ Gobemouche ” sont fiers d’être libres, indépendants, et citoyens du monde.

Passionnés de tout sauf de la « vérité » métaphysique ou religieuse, ils obéissent au politiquement et au religieusement corrects du moindre tweet de leur réseau préféré. C’est ainsi que chaque individu s’aligne sans effort, dans le droit à l’erreur et à la liberté religieuse sur la « volonté générale ». Emmanuel, Jean-Paul II, Jean-Jacques sont des noms qui vont vraiment très bien ensemble... Et en avant la musique, tous « en marche » vers l’abîme d’un gouvernement mondial, laïque, multiculturel et interreligieux : athée et amoral...

LA JOIE DE NOTRE VOCATION CRC.

Si notre bienheureux Père ne tenait pas à ce que la CRC soit entendue du grand nombre, il s’est ­cependant usé, mois après mois, objet du mépris de ses contemporains comme jadis le patriarche Noé, pour bâtir une école de pensée qui soit une arche de salut pour l’Église comme pour les nations chrétiennes, en avant d’un terrible Déluge qu’il pressentait avec son acuité d’homme de Dieu. C’est pourquoi il multipliait et affinait sans cesse ses démonstrations afin de les rendre toujours plus accessibles à son « petit troupeau » d’amis fidèles.

Notre frère Bruno poursuit ce labeur avec son charisme particulier d’exégète de la Parole de Dieu, en son Livre saint, comme en sa prodigieuse actualisation : les apparitions et le message de Notre-Dame de Fatima (cf. éditorial, supra).

Peu importe donc que la Phalange de l’Immaculée passe aux yeux de la génération Macron ou Jean-Paul II pour un groupuscule “ déconnecté ”, qui se cramponne à des fidélités honteuses et sans avenir : Pétain et Fatima ?!... Indifférents à ce mépris des bien-pensants et de leur pensée qui va comme « chien crevé au fil de l’eau », nous marchons à la suite de frère Bruno et de sœur Lucie, dans la joie d’une vérité lumineuse de cette lumière qui est Dieu, et qui nous est communiquée par le Cœur Immaculé de Notre-Dame de Fatima.

Dans cette lumière qui embrasse la réalité passée, présente et à venir, nous apercevons, « comme dans un miroir », le grand film des événements du Royaume de Dieu avec ses héros, ses traîtres, ses victimes, ses assassins, tous jouant leur rôle, à l’image et ressemblance du drame évangélique. Le film des événements de 1917 et celui de 2017 (supra, p. 2) présentent de singulières correspondances. Ce sont toujours les apparitions et le message de Fatima qui dominent le théâtre des opérations.

1917-2017 : UNE « GUERRE DE CENT ANS ».

En 1917, c’est un Saint-Père vacillant, Benoît XV, le premier d’une longue série, dont le faux pacifisme va servir les intérêts des ennemis de Dieu, qu’il s’agisse des protestants germaniques et anglo-saxons, ou encore des francs-maçons français. Benoît XV a sa part de responsabilité dans l’anéantissement d’un empire catholique : l’Autriche-Hongrie ; quant à son attitude vis-à-vis du saint tsar de Russie à qui nous devons de ne pas avoir perdu la guerre en 1914, on pourrait parler d’indifférence, de non-assistance à personne en danger, et de complicité avec la révolution en marche.

Un seul homme sage, prudent, humain, pacifique et victorieux, a dominé les événements et plus encore les prétendus grands hommes de ce conflit : le général Philippe Pétain, maréchal de France. Il avait fait le don de sa personne à la France au temps de sa jeunesse. Cette mystérieuse alliance fut couronnée des lauriers de la victoire en 1917-1918, couronnée d’épines rédemptrices par la révolution-libération de 1944, tandis que le Maréchal était abandonné et trahi par tous, à Rome comme à Paris, à l’imitation du Christ et en accomplissement de la prophétie de Fatima.

En 2017, la révolution poursuit la même guerre idéologique. Le protestantisme messianique des États-Unis et son judaïque allié objectif, Israël, la commanditent, l’islam en exécute les basses œuvres. Les ennemis de Dieu, frères ennemis eux-mêmes, travaillent main dans la main : USA, Angleterre, Israël, Arabie saoudite, Émirats arabes. Personne ne s’étonne, tandis que dans le monde entier les apôtres du « culte de l’homme » se dressent comme un seul homme et « déchirent leurs vêtements » au spectacle d’un crime énorme : la Russie de Vladimir Poutine lutte efficacement contre le terrorisme, et prend en Syrie la défense du pouvoir légitime et des minorités chrétiennes.

Le pape François empêtré dans les liens du concile Vatican II “ bêle la paix ” des hommes, c’est-à-dire des “ frères loups ”, au lieu de promouvoir celle, toute mariale, que Dieu veut nous donner par son entremise. Il se tait. Ce silence navrant fait de lui un allié objectif des méchants à l’extérieur et un complice de ceux qui font « régner Satan au Vatican », il n’en reste pas moins fermement indifférent vis-à-vis de ceux qui lui reprochent de ne pas « marcher droit selon la vérité de l’Évangile » (Ga 2, 14). Et donc, prodigieuse actualité de l’éditorial de frère Bruno : « Pauvre Saint-Père ! il faut beaucoup prier pour le Saint-Père. »

« MARCHER DANS LA LUMIÈRE » (1 Jn 1, 6).

Grâce à notre bienheureux Père, nous marchons donc à la suite de notre frère Prieur « dans la lumière » (1 Jn 1, 5). C’est une joie de la foi dont le monde, notre propre chair et Satan voudraient bien nous dépouiller. Pour ne pas se laisser voler la « vraie lumière », il faut voir en elle, l’actualité des études ou des activités CRC et s’en instruire, et donc se “ plonger ” dans la profondeur et la précision d’analyse des deux grands articles du mois : Verdun 1916 : L’honneur de Pétain, le déshonneur de Joffre (supra, p. 5-18) ; 1917 : Pétain sauve l’armée et prépare la victoire (supra, p. 19-32). Ils vengent scientifiquement l’honneur du général Pétain, et font justice des mensonges par lesquels on cherche encore à souiller sa mémoire.

Durant le mois de juillet, les jeunes gens des camps de frère Gérard entreront dans la familiarité du vainqueur de Verdun. Ils marcheront sur les traces de ses valeureux petits soldats, ses enfants, nos pères, nos sauveurs qui, comme d’autres Christs, ont tant souffert et nous ont tant aimés. Tous sont morts pour la France, mais aussi hélas ! par l’incurie criminelle de la République et la faute de certains généraux francs-maçons, si outrageusement prodigues de la vie de leurs hommes...

Les autres activités de la Phalange de l’Imma­culée, se déroulèrent aussi dans la lumière de Fatima, qu’il s’agisse de la prédication de frère Bruno lors des prises d’habit ou de la passionnante visite de l’exposition sur “ Le Baroque au temps des Lumières ” à Paris au Petit-Palais, le 10 juin, ou encore du beau mystère chrétien qui a été liturgiquement revécu, au fil de ce mois de juin : mois du Saint-­Sacrement et de son inséparable alter ego le Sacré-Cœur de Jésus, comme aussi de leur secret intime : le Cœur à Cœur eucharistique de Jésus et de Marie.

PRISES D’HABIT

Le dimanche 18 juin, sous un pétillant soleil champenois et un ciel d’azur nos familles rallièrent la maison Saint-Joseph, attirées par la beauté des cérémonies de la solennité de la Fête-Dieu, et pour se réjouir à la vue de ceux qui devaient participer d’une manière plus intime, plus gracieuse à ce ­Mysterium Fidei.

FRÈRE FRANÇOIS-JOSEPH DE FATIMA.

François Dragon fut le premier d’entre eux ; bien entouré par sa famille et ses amis, il reçut le saint Habit de notre ordre lors de la messe de 11 heures. Au moment crucial de cette magnifique cérémonie, l’assemblée retint son souffle ou ses larmes pour certains, le temps d’apprendre de la bouche de notre frère Bruno, qu’en vertu des liens mystiques qui l’unissent à son Seigneur et Sauveur, François Dragon était désormais parmi nous, frère François-Joseph de Fatima. Il a bien sûr répondu : « Merci, mon frère. » On le comprend...

Très belle prédication de frère Bruno dont voici un extrait : « Vous voilà sous le patronage d’un enfant, le grand saint que le pape François a canonisé le 13 mai dernier. L’Église le donne comme modèle à tous les enfants de son âge qui vont faire leur première communion aujourd’hui, mais à vous aussi, mon cher frère François-Joseph de Fatima, leur grand frère, qui revêtez notre saint habit comme une robe de baptême, pour vous offrir à consoler Notre-Seigneur et Notre-Dame qui sont si tristes de tant de péchés qui conduisent tant d’âmes en enfer ! “ J’aime tellement Dieu ! disait François. Mais Lui, Il est si triste à cause de tant de péchés ! Nous ne devons jamais en faire aucun ! ” »

Pour y arriver notre frère François-Joseph n’aura qu’à s’imprégner des paroles, non pas d’un ange, mais de celles d’un Père, d’un Fils – notre frère Bruno – et d’une merveilleuse doctrine d’amour de Dieu et du prochain, porteuse d’une grâce identique à celle des paroles de l’ange de Fatima : « Elles se gravèrent dans notre esprit, disait Lucie, comme une lumière qui nous faisait comprendre qui est Dieu, combien Il nous aime et veut être aimé de nous, la valeur du sacrifice, combien celui-ci lui est agréable et comment par égard pour lui, Dieu convertit les pécheurs. »

Après les vêpres solennelles du Saint-Sacrement, frère Bruno nous fit admirer « la puissance de saint Joseph » à la lumière des apparitions de Fatima et en commentant l’invocation chère à notre Père : « Cœur très pur, très généreux et tout-puissant de saint Joseph, régnez sur nous, gouvernez-nous, sauvez-nous. » Cette magnifique journée s’acheva par le Salut du Saint- Sacrement, moment tant attendu par les nombreux premiers communiants et les tout-petits, car ils purent embrasser Jésus-Hostie dans l’ostensoir : aimables « retours d’amour » inventés par notre bienheureux Père, et dont nous savons que le Sacré-Cœur a une soif ardente. Nos enfants ont donc « donné ce plaisir » à Notre-Seigneur et l’ont consolé ainsi de bien des « ingratitudes » : quelle source de bénédictions pour toutes leurs familles...

SŒUR MARIE-CLÉMENCE DU SACRÉ-CŒUR.

Le dimanche 2 juillet tôt matin, fête de la Visitation, les amis et la nombreuse famille de Marie- Clémence Delcourt se rendaient « en hâte » à la maison Saint-Joseph, afin d’arriver à l’heure pour sa prise d’habit. Ils savaient à quoi s’attendre, mais ils ne pouvaient imaginer qu’ils seraient à ce point pris à partie par un double mystère, trois mots, le tout enclos dans un seul nom : Marie-Clémence du Sacré-Cœur, le nom d’éternité de leur fille, de leur sœur, de leur cousine, de leur amie.

Frère Bruno fut le premier à le prononcer, et il nous en dévoila le secret tout au long de deux remarquables homélies, la première lors de la messe : Marie, siège de la Clémence, et la seconde : « Je passe la main à l’Immaculée » avant le Salut du Saint-Sacrement. Cet aimable monument de doctrine peut se résumer en trois points.

1. Le premier est biblique ; comme toujours avec notre frère Prieur, il s’agit de bâtir sur le roc de la parole de Dieu (cf. Ex 34, 6). Synthèse de tendresse et pitié, de grâce et de fidélité, la clémence est pour ainsi dire un nom divin. Si le nom de notre sœur, Marie-Clémence, identifie la clémence à la Vierge Marie, c’est en raison de l’expérience de l’Église et des puissants témoignages de la Divine Marie en fait de clémence.

2. Frère Bruno en choisit un prodigieux, celui de sainte Thérèse d’Avila nommée prieure du couvent de l’Incarnation avec la mission de le réformer. Grâce au talent de conteur de notre frère Prieur, vous aurez l’impression d’être aux côtés de la Madre ; vous entendrez les vociférations, les injures, les propos grossiers des religieuses rebelles... Vous admirerez le courage de l’une d’elles, sœur Catalina, qui prendra hardiment parti pour la sainte en entraînant les timides. Mais stupeur, vous verrez ensuite comment ces pauvres sœurs ont essuyé coups et blessures de la part des rebelles... Mon Dieu quelle tempête ! Le clergé s’affole, fait intervenir la police qui ramène l’ordre, mais non la paix. La Madre reste calme, mais ne peut faire rien de plus jusqu’au moment où elle désigne celle qui sera la vraie prieure du couvent. Elle va la chercher et la dépose sur le siège prioral. Qui est celle-ci ? C’est la Vierge Marie, Notre-Dame de la Clémence. Oui vraiment, Marie est le siège de la Clémence...

Prodigieux figuratif, bien réel puisque « c’est à Elle et à Elle seule que sainte Thérèse attribuera l’étonnante rénovation de son ancien monastère ». La Bible nous l’a révélée, la vie de sainte Thérèse l’a illustrée, saint Maximilien Kolbe l’a expliquée avec ferveur, les apparitions de Fatima le rappellent avec instance à l’Église et au Saint-Père, en avant-garde d’un déluge qui cherchera à noyer cette vérité : la Vierge Marie est médiatrice de toutes grâces.

Notre bienheureux Père précise cette doctrine d’Église. La Vierge Marie n’est pas seulement le canal de la grâce, elle en est la source. « Elle ne se contente pas de transmettre au corps les ordres du cerveau, de notre Tête qui est le Christ. Elle les conçoit avec Lui, qui est son Époux, ne faisant qu’un avec Lui. » « Vous voyez, conclut frère Bruno, Jésus disparaît là derrière sa Mère. Pour ainsi dire, toute cette source de grâce, qu’est le Cœur de Jésus, est cachée dans le Cœur de sa Mère. C’est un mystère ! C’est tout le secret de votre nom merveilleux, ma sœur Marie-Clémence du Sacré-Cœur. Au fait, comment faut-il couper ? Marie-Clémence, du Sacré-Cœur ? Ou bien Marie, clémence du Sacré-Cœur ? »

3. En 1997, notre bienheureux Père fit face à la révolte et aux outrages qui menaçaient d’anéantir notre ordre, et qui poursuivaient du même mouvement la ruine de l’Église. Un jour de janvier 1998, il comprit dans une prodigieuse plénitude d’intelligence surnaturelle qu’il devait « passer la main à l’Immaculée».

« Ce Dieu dont l’Amour infini se porte de toute éternité sur Elle, veut enfin que nous commencions par nous consacrer à Elle si nous voulons lui plaire à Lui en entrant dans ses préférences. Quel mystère infiniment sage et sauveur (...). Tous nos 150 points sont à réviser et à mettre sur cet axe. Et la Restauration catholique de nos espérances, ne sera pas affaire ecclésiastique, ni nationaliste, ni bien entendu sociologique, écologique ou partisane, mais de Croisade mariale et eucharistique. Voilà qui nous libère pour la prière, pour les pèlerinages, pour la méditation des promesses divines, et nous charme (...). »

Cette belle journée de circumincessante charité eucharistique et mariale, familiale et amicale, riche en doctrine comme en émotion, s’acheva par une large bénédiction de Jésus-Hostie sur tous, des premiers communiants jusqu’aux “ vieux amis de Dieu ”...

LES ACTIVITÉS DE LA PERMANENCE

Notre frère François de Marie des Anges continue d’entretenir l’enthousiasme des jeunes gens de la Permanence et des familles de la capitale en trouvant toujours la bonne activité pour les divertir, les instruire ou les inciter à se dévouer.

Le samedi 10 juin, ils se rendirent au Petit-Palais afin de visiter l’exposition de peinture sur “ Le Baroque au temps des Lumières ”. Une jeune fille de la Permanence, étudiante en histoire de l’art, commenta savamment les principaux tableaux pour la plus grande satisfaction de notre frère Bruno qui voyait au fur et à mesure de la visite tout le parti, mystique, politique et ecclésial qu’il pourrait tirer de cette exposition : « Elle donne une vision nouvelle du dix-huitième siècle, et révèle une réaction latente qui inspirait l’art religieux. On est loin du siècle dominé par la philosophie que “ la laïque ” veut nous imposer. »

Deux semaines plus tard, lors de la clôture de la Permanence, notre frère Prieur en fit une conférence audiovisuelle passionnante, premier brouillon d’une autre plus officielle qu’il donnera devant les caméras de la maison Saint-Joseph, dans les mois à venir, probablement pour illustrer le camp de l’an prochain sur le dix-huitième siècle.

DISTRIBUTION DE TRACTS.

Cette fois, c’est pour le Cœur Immaculé de Notre-Dame de Fatima, afin de préparer les esprits et les cœurs à la conférence que donnera frère Bruno le 19 novembre aux salons Vianey. Le samedi 24 juin, une dizaine d’entre eux étaient sur le parvis de Notre-Dame de Paris, alors qu’une foule de plusieurs ­milliers de fidèles étaient rassemblés dans la cathédrale et sur l’esplanade, dont quelques centaines de prêtres, pour l’ordination de quinze séminaristes.

Le tract distribué représente une belle photographie de la statue de frère Henry : Notre-Dame de Fatima montrant son Cœur Immaculé, selon l’apparition du 13 juin 1917. Sœur Lucie regrettait que cette représentation ne soit pas davantage répandue ; aujourd’hui on n’en trouve plus, même à Fatima ?! On ne peut donc rien faire de plus aimable aux yeux de Dieu, de plus irritant pour son Adversaire que de distribuer ce tract et son image du Cœur Immaculé de Marie. Ce signe fort de contradiction a révélé une fois de plus les cœurs.

« Pour une première distribution, l’accueil fut très bon, les gens connaissent Fatima d’où parfois cet engouement pour prendre un tract. Je me suis retrouvé plusieurs fois entouré par un groupe de personnes qui voulaient absolument en prendre un. J’ai pourtant beaucoup distribué de tracts l’an dernier, pour la conférence sur le père de Foucauld, mais cela ne m’était jamais arrivé. » J. T.

« Pour une fois il m’a semblé que les gens étaient très ouverts pour recevoir les tracts. Quelques personnes cependant, remarquant qu’il s’agissait de la CRC, ricanaient, comme pour retirer crédibilité à ce “ tractage ”, mais jamais cela n’a donné lieu à une polémique. Un prêtre espagnol m’a fait grand plaisir, car en voyant l’image de Notre-Dame de Fatima, il arbora un grand sourire et me dit en espagnol : “ Ah ! Notre-Dame de Fatima, nous l’aimons tous ! Nous attendons la réalisation du troisième secret, car le sais-tu ? Nous vivons dans les temps qu’il décrit ! ” Voyant que nos points de vue convergeaient, il commença par me bénir solennellement en pleine rue et entreprit de converser rapidement avec moi (très démonstratif comme les gens du sud) du mouvement dont nous faisons partie, de ma vocation, etc. Puis au bout de cinq minutes d’immersion hispanique, il conclut la conversation en disant : “ Je suis persuadé que vous ferez tous de très saints prêtres, continuez comme ça, Elle est contente de vous ! ” » C. C.

« Nous sommes tombés sur un autre prêtre qui après avoir lu la première face du tract nous demanda : “ Ah oui, l’abbé de Nantes, et vous suivez ses ensei­gnements ?Oui mon Père, le mieux que nous pouvons... – C’est bien. La CRC, je n’ai rien contre. Continuez, c’est bien, vous faites de l’apostolat. ” J’ai également rencontré un vieux monsieur qui disait avoir été “ très éclairé par les écrits de l’abbé de Nantes ”. Il était lui aussi très heureux de nous voir distribuer des images de Notre-Dame. Il nous parla de la dévotion à Fatima : “ C’est très important, vous savez ! La consécration de la Russie, il n’y a que le Pape et les évêques qui puissent la faire, mais les cinq ­ premiers samedis du mois, c’est à nous en attendant, de les faire et d’en répandre la pratique ! ”

« Durant cette distribution, nous fûmes quand même étonnés de voir certains prêtres refuser notre tract et sembler fuir devant l’image de Notre-Dame ! Jacinthe C. tendit un tract à deux sœurs de l’Emmanuel. En le refusant, elles dirent à notre amie, dans un éclat de rire : “ On l’a déjà eu et on l’a déchiré ! (sic !) ” »

M. B.–C.

Ô mon Jésus, c’est pour votre amour... Ô ma Notre-Dame, des tracts en l’honneur de votre Cœur Immaculé j’en distribuerai autant que vous voudrez...

frère Philippe de la Face de Dieu.