La guerre d'Algérie
A PRÈS avoir débuté à Alger, puis dévasté la métropole et l’Indochine, la révolution de 1944 est de retour en Algérie en 1954 pour la mettre à feu et à sang.
Comme l’écrivait l’abbé de Nantes pendant cette guerre, en défendant “ l’ordre français en Algérie ”, ce n’était pas notre “ opinion ” de citoyens-rois que nous défendions, mais la vie même de notre prochain.
Les prises de position de l’abbé de Nantes lui valurent de douloureuses sanctions, dont nous sommes fiers : la suspense ab officio qui le privait de sa charge de curé de Villemaur, en même temps que nos directeurs de séminaire nous refusaient les ordres, à nous ses disciples. Je dis que nous en sommes fiers parce que nous n’avons à rougir de rien de ce qu’il a fait, ou dit ou écrit, en ces tragiques circonstances.
Il a dit la vérité, premièrement sur les faits eux-mêmes, envers et contre une montagne de mensonges, deuxièmement sur la conduite à tenir, à l’encontre d’une morale falsifiée ne distinguant plus le bien du mal, ou plutôt : appelant “ bien ” le mal, et “ mal ” le bien, comme en 1944 ! Le prêtre qui s’est dressé en France pour sauver la chrétienté d’Algérie, c’est lui, pour l’honneur de l’Église, pour notre fierté... et pour sa gloire !
Cinquante ans après, l’Algérie française, ce n’est pas une “ hypothèse ” historique ou une “ théorie ” géopolitique. C’était, c’est encore, « une communauté historique à sauver ».
- I. Terre romaine, terre chrétienne
- II. Terre française (1830-1916)
- III. Les causes d’une rébellion
- IV. La rébellion et ses complices
- V. La bataille d'Alger (1957)
- VI. Le sursaut national du 13 mai 1958
- VII. La grande trahison
- VIII. La province martyre (1962)
- Conclusion sur la Guerre d’Algérie
Frère Bruno de Jésus-Marie