Réponses d'actualités
Cette rétrospective s'attache à montrer comment le cardinal Ratzinger refusa de condamner efficacement toutes les erreurs doctrinales qui se propagèrent dans l'Église à la faveur du Concile et du pontificat de Jean-Paul II. Devenu pape à son tour, il continua à prétendre lutter contre les divisions autrement qu'en défendant la Vérité, on sait pour quel résultat. Le frère Hugues du Christ-Roi est décédé subitement le 13 septembre 2002. Vos témoignages de sympathie, illustrés de souvenirs divers, nous rappellent avec émotion les vertus indéniables de notre frère : son perpétuel sourire, son dévouement, son souci du bien des âmes. L’essentiel de sa vie était son attachement à notre Père et à son combat dont il saisissait le drame et qu’il voulait aider de toute son âme religieuse et filiale. Je viens vous supplier, comme le dernier de vos fils, de mettre fin à cette guerre qui est sur le point d’embraser le monde, si vous ne faites rien. Notre Père a dénoncé avec vigueur la tactique et les manœuvres successives de Ratzinger-Benoit XVI pour rallier au Concile les traditionalistes. Aujourd’hui, en vrai disciple de ses prédécesseurs, François achève la manœuvre dans le but d’éliminer toute opposition dans l’Église… à l’exception de la CRC à l’abri de son appel au jugement doctrinal infaillible de Rome. En réponse à Mgr de Moulins-Beaufort accusant réception de sa lettre ouverte, frère Bruno de Jésus-Marie lui rappelle le fond de notre différend doctrinal ; c’est pour ne pas avoir à y répondre, et pour cause, qu’on calomnie l’abbé de Nantes, tronquant les citations de ses écrits. Dès lors, c’est notre service de l’Église de lui rester fidèle et de persister à réclamer l’examen doctrinal dans les formes canoniques. Jadis, pour arrêter les épidémies, même plus meurtrières que le coronavirus, le clergé organisait les prières publiques... Il s’appelle frère Pierre Zhou Bangjiu. Son bon sourire exprime la joyeuse fidélité et l’héroïque patience de nos frères persécutés de Chine ainsi que leur invincible espérance dans la victoire finale de la foi catholique. Ils ne se plaignent pas de la persécution que les communistes leur font subir, mais plutôt de la trahison de leurs frères de Rome qui, courtisant le régime de Pékin, cherchent à tout prix à se réconcilier avec l’Église schismatique dite “ patriotique ”. Ce dérèglement des mœurs qui éclabousse aujourd’hui l’Église n’est que le signe de dérèglements doctrinaux nettement plus graves. Vous avez raison de parler « de confusion et de divisions » de longue date. L’abbé de Nantes les a soumis plusieurs fois, jusqu’ici sans recevoir de réponse, au jugement infaillible du Pape. Il faut que le Saint-Père dise aujourd’hui, où est la vérité et où est l’erreur. Alors, seulement il pourra confirmer ses frères dans la foi et répondre aux redoutables engagements de sa charge. Il fut quinze ans le légitime Successeur de Saint Pierre. Mais il fut aussi le prophète et chef de cette inouïe réforme de l’Église contre laquelle, de tout son être, l’abbé de Nantes s’est dressé avant son règne, et sous lui, contre lui, avec une farouche énergie. Depuis le 6 août au soir, en même temps que son âme se détachait de son enveloppe charnelle, son cœur laissait à la terre son œuvre discutée, lui pour se rendre à l’infaillible décision de Dieu sur sa responsabilité, elle, son œuvre, subsistant au corps et au sang de l’Église comme un sérum de vie ou un fort poison… Résumé d’une conférence magistrale l’abbé de Nantes sur Luther. Ce monstre sacré, qui compte parmi les trois grands hommes de l’humanité, avec saint Paul et saint Augustin, a échoué dans sa recherche de la perfection, et, déchu, a eu besoin d’une justification dont il fera une théorie, applicable par la suite à toute l’Allemagne. L’orgueil des réformateurs qui, dans les siècles passés, se heurta toujours à la fidélité sainte du Magistère Apostolique au Christ son Fondateur, a reçu aujourd’hui de l’Autorité Suprême toute latitude pour « rénover » notre Église traditionnelle et, par un « aggiornamento » décisif, la ramener à l’Évangile, la purifier de tout ce qui, en elle, portait trace d’imperfection séculaire, corriger tout ce qui répugnait au monde moderne et contrevenait à ses exigences. C’est parce que nous croyons en l’Église que nous y demeurons, luttant à visage découvert contre les faux frères. C’est parce que je crois à l’indéfectibilité du Siège Apostolique que je vais m’adresser au Souverain Pontife pour lui demander instamment de mettre un terme à la Révolution postconciliaire. Que les difficultés de la lutte ne vous effraient pas. Dans ses récits autobiographiques, l'abbé de Nantes raconte le choc qu'il ressentit au séminaire au récit de la réforme de Luther. « J’avais conservé intacts mes souvenirs, mes admirations, mes amours des saints Hugues de Cluny, Bernard et Norbert, Bruno et François, Thomas et Bonaventure... Je n’en pouvais embrasser les pléiades lumineuses. Et voici que ce moine grossier, débauché, fort en gueule et de propos honteux, se faisant maître de l’Évangile et seul juge de la foi et de la discipline, allait tout souiller, tout renverser, sans que rien s’oppose à lui victorieusement ? » Nous conservions dans nos dossiers un entretien avec l’abbé de Nantes en 1985 sur le problème de l'immigration. Trente ans ont passé et, comme il avait prédit, la vie politique française est restée bloquée dans une impasse puisque personne n’a tenu compte de ses avertissements ou des solutions pleines de sagesse qu’il proposait. Peut-être le temps serait-il venu de les prendre en considération ? La lecture de l’Histoire d'une âme m’a guéri de ce goût des fausses grandeurs. J’y trouvai l’image exquise de ce que devait être Nazareth, une extrême profondeur d’âme tout à fait à l’aise dans la simplicité très humaine de la vie quotidienne, un amour de Dieu qui décuple la tendresse des cœurs et trouve dans les mille riens de chaque journée une ample occasion de louange à Dieu et de progrès spirituel. En étudiant la vie et le message de Mère Marie du Divin Cœur, l'abbé de Nantes fut surpris de découvrir que le Sacré-Cœur pris parti dans la guerre hispano-américaine en faveur de l'Espagne contre les États-Unis. Relisons cette histoire...Le cardinal Ratzinger à la conquête du trône pontifical
Frère Hugues du Christ-Roi, 1956-2002
À Sa Sainteté le pape François
Lettre à la Phalange n° 117
Frère Bruno réplique à Mgr de Moulins-Beaufort
La peste à Marseille (1720-1722)
Frère Pierre Zhou Bangjiu, vingt-six ans dans les camps de la Chine communiste
Lettre d’un ami phalangiste à Mgr Carlo Maria Vigano
L’oraison funèbre de Paul VI
Luther et son Cacangile
L’orgueil des réformateurs
La Lettre à mes amis n° 250
Au séminaire, le choc de Luther
« Le problème de l’immigration est une affaire d’État »
Un modèle de famille pour le Synode
Le Sacré-Cœur et l'impérialisme américain