Les amitiés sacerdotales de l'abbé de Nantes

TOUS ces prêtres dont nous célébrons la mémoire et qui ont honoré notre Père ou notre communauté de leur amitié, de leur zèle sacerdotal, ont en commun d’avoir été précisément de ces prêtres façonnés par l’Église et que l’abbé de Nantes a toujours profondément admirés. La désorientation conciliaire n’a fait qu’augmenter leurs mérites en les éprouvant davantage. Méconnus, persécutés parfois, souvent au bord du désespoir, mais ni progressistes ni intégristes, ils ont combattu le bon combat de la foi à leur créneau.

« J’ai toujours aimé passionnément les prêtres, expression de la paternité de Dieu dans leur église paroissiale. La soutane désignait autrefois le prêtre. Cet homme était à part. Il ne se mariait pas, il était souvent bien seul dans son presbytère, et quelquefois critiqué, persécuté, mais il allait droit son chemin. Il faisait son devoir, il rappelait les gens à la morale chrétienne et à la pratique des sacrements pour, bon an, mal an les conduire tous à l’Extrême Onction et à la mort chrétienne. Remercions Dieu de cette admirable invention : l’institution du Sacerdoce.

« Cherchons le prêtre qui nous dit la vérité sur nous-mêmes, qui nous donne de bons conseils, qui administre les sacrements de manière valide, sans histoire, sans prendre parti pour l’un ou pour l’autre. J’aime bien le prêtre qui ne prend parti pour rien parce qu’il est tout consacré à son œuvre sacerdotale.

« Aimons nos prêtres, même ceux qui sont acquis aux nouveautés conciliaires, et qui souffrent sans comprendre pourquoi leur église est vide, ni pourquoi leur évêque les abandonne, mais qui restent les fidèles dispensateurs de la grâce. Qu’est-ce qui les tient rivé à cette place ? leur amour de Jésus-Christ ! Ce sont des héros à leur manière, et c’est pourquoi vous devez les aimer, les encourager en leur manifestant votre fidélité. »

Extraits d’un sermon de l’abbé de Nantes du 21 avril 1996
  • Voir les références précises dans chacun des articles traitant d'une amitié sacerdotale particulière
  • Mémoires et récits, Abbé Georges de Nantes,
    • Tome 1 : 1924-1943, 445 pages
    • Tome 2 : 1943-1947, 384 pages