Mercredi 3 décembre

LA STATUE DE CIRE

EN 1653, le Père Olier recommanda à l’une de ses pénitentes de dessiner la Vierge Marie, selon ses indications, c’est-à-dire comme un nouveau-né. Cette esquisse parvint, on ne sait comment, chez les franciscaines de Todi, en Italie. S’inspirant du dessin qu’elle avait sous les yeux, la supérieure, mère Isabella Chiara Fornari, modela une très belle statue en cire de la Vierge Enfant.

Tous les monastères voulurent dès lors posséder ce trésor et l’on en fit des copies. Les capucines de Milan ne se contentèrent pas d’une reproduction ; elles demandèrent l’originale... qu’elles obtinrent ! Lorsque l’évêque la leur apporta, en 1739, les Milanais se pressèrent aux pieds de la Vierge Enfant. Tous voulaient prier la très douce Petite Marie, la Madonnina.

En 1782, le très anticlérical Joseph II promulgua une loi de suppression des monastères. Les capucines se dispersèrent. Treize d’entre elles trouvèrent refuge dans l’ancien couvent des augustines, emportant la Céleste Petite.

Soyons reconnaissants envers nos parents de nous avoir inculqué l’amour de la Vierge Marie, nous qui sommes ses enfants. N’oublions pas tous ceux qui outragent son Cœur Immaculé et prions pour eux.

Ô très pure Petite Enfant Marie, éclatante de blancheur, je vous demande pardon pour tous ceux qui ne vous aiment pas.

Colorier un ange.