Il est ressuscité !
N° 194 – Janvier 2019
Rédaction : Frère Bruno Bonnet-Eymard
MYSTÈRES DOULOUREUX
MYSTÈRES douloureux de Corédemption par la Compassion de Marie et de sa « miniature » sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte-Face. Compassion pour les pécheurs, elle qui est sans péché mesure l’horreur du péché et elle nous plaint sans nous repousser ! et Compassion pour le Cœur de Jésus transpercé, pour le Cœur de son Père très chéri outragé par le péché, et pour le Cœur douloureux de sa Mère bien-aimée.
« Notre-Seigneur est mort sur la Croix dans les angoisses, et voilà pourtant la plus belle mort d’amour. »
« Jésus brûle d’amour pour nous... Regarde sa Face adorable !... Regarde ces yeux éteints et baissés !... Regarde ces plaies... Regarde Jésus dans sa Face... Là, tu verras comme Il nous aime.
« Ô Face adorable de Jésus, seule beauté qui ravit mon cœur, daigne imprimer en moi ta divine ressemblance. »
1. L’AGONIE.
« Mon âme est triste à en mourir : demeurez ici et veillez avec moi. » (Mt 26, 38)
Le fruit de ce mystère est la compassion de la tristesse, une compassion qui nous invite à souffrir avec amertume, dit sainte Thérèse :
« Souffrons avec amertume, sans courage !...
« Jésus a souffert avec tristesse. Sans tristesse est-ce que l’âme souffrirait ? » (Père Pichon) Et nous voudrions souffrir généreusement, grandement ! Quelle illusion !
Il nous présente un calice aussi amer que notre faible nature peut le supporter !... Ne retirons pas nos lèvres de ce calice préparé par la main de Jésus.
« Notre-Seigneur ne nous demande jamais de sacrifices au-dessus de nos forces. Parfois, il est vrai, ce divin Sauveur nous fait sentir toute l’amertume du calice qu’Il présente à notre âme. Lorsqu’Il demande le sacrifice de ce qui nous est le plus cher au monde, il est impossible, à moins d’une grâce toute particulière – que sainte Thérèse se garde bien de demander pour elle-même – de ne pas s’écrier avec Lui au jardin de l’Agonie : “ Mon Père, que ce calice s’éloigne de moi... Cependant, que votre volonté soit faite et non la mienne. ” Il est bien consolant de penser que Jésus, le Dieu fort, a connu nos faiblesses, qu’Il a tremblé à la vue du calice amer, ce calice qu’autrefois Il avait si avidement désiré de boire... »
« Les épreuves de Jésus, quel mystère ! Il a donc des épreuves, Lui aussi ? Oui, Il en a et souvent Il est seul à fouler le vin dans le pressoir. Il cherche des consolateurs et ne peut pas en trouver... Beaucoup servent Jésus quand Il les console, mais peu consentent à tenir compagnie à Jésus... souffrant au jardin de l’Agonie. Qui donc voudra servir Jésus pour lui-même ?...
« Ah ! ce sera nous...
« Qui est-ce qui comprend les larmes de Jésus ?
« Les martyrs ont souffert avec joie et le Roi des martyrs a souffert avec tristesse. Oui, Jésus a dit : “ Mon Père, éloignez de moi ce calice. ”
« Notre-Seigneur jouissait au jardin des Oliviers de tous les délices de la Trinité et pourtant son Agonie n’en était pas moins cruelle. » D’autant plus !
« C’est un mystère, mais je vous assure que j’en comprends quelque chose par ce que j’éprouve moi-même.
« Oh ! l’ennuyeuse compagnie quand Jésus n’est pas là. Mais que fait-il donc ce doux ami, il ne voit pas notre angoisse, le poids qui nous oppresse ? Où est-il ? Pourquoi ne vient-il pas nous consoler, puisque nous n’avons que lui pour ami ? Hélas ! il n’est pas loin, il est là, tout près de nous, qui nous regarde, qui nous mendie cette tristesse, cette agonie, il en a besoin pour sauver les âmes, pour notre âme...
« Ô mon Bien-Aimé, pour ton Amour, j’accepte de ne pas voir ici-bas la douceur de ton regard. »
2. FLAGELLATION.
« Le Fils de l’homme doit souffrir beaucoup. » (Lc 9, 22)
Le fruit de ce mystère est la force de la souffrance.
« Vous êtes l’épouse de Jésus, il faut ressembler à Jésus, Jésus est tout sanglant... » Pourquoi, mais pourquoi ?
« Cela n’encouragerait pas tant les âmes si l’on croyait que je n’avais pas beaucoup souffert. J’ai beaucoup souffert ici-bas. Il faudra le faire savoir aux âmes. »
Mère Agnès lui disait qu’elle était faite pour beaucoup souffrir. « Ah ! souffrir de l’âme, oui, je puis beaucoup, mais pour la souffrance du corps, je suis comme un petit enfant, tout petit. Je suis sans pensée, je souffre de minute en minute. »
« Jamais je n’aurais cru qu’il était possible de tant souffrir ! Jamais ! Jamais ! Je ne puis m’expliquer cela que par les désirs ardents que j’ai eus de sauver les âmes. »
« Non, je ne suis pas de ces âmes qui aiment, qui désirent la souffrance ! J’aime uniquement la volonté de Dieu. »
« C’est bien facile d’écrire de belles choses sur la souffrance, mais écrire, ce n’est rien. Il faut y être pour savoir ! »
« Je ne cesse de gémir, je soupire, je crie tout le temps : Oh ! là là ! Et puis : Mon Dieu, je n’en puis plus ! Ayez pitié, ayez pitié de moi ! »
« Comme c’est facile de se décourager quand on est bien malade ! Oh ! comme je sens que je me découragerais si je n’avais pas la foi. Ou plutôt, si je n’aimais pas le Bon Dieu. »
« Qu’est-ce que je deviendrais si le Bon Dieu ne me donnait pas la force ? On ne sait pas ce que c’est de souffrir comme cela. Non, il faut le sentir. »
« Ma petite vie, c’est de souffrir et puis ça y est ! Je ne pourrais pas dire : “ Mon Dieu, c’est pour l’Église, mon Dieu, c’est pour la France ”, etc. ” Le Bon Dieu sait bien ce qu’il faut qu’il en fasse : Je lui ai tout donné pour lui faire plaisir. »
« Et puis, ça me fatiguerait trop de lui dire : “ Donnez ceci à Pierre, donnez ceci à Paul... ” Quand je prie pour mes frères missionnaires... je dis tout simplement... “ Mon Dieu, donnez-leur tout ce que je désire pour moi. ”
Par exemple :
« Je suis convaincue de l’inutilité des remèdes pour me guérir, mais je me suis arrangée avec le Bon Dieu afin qu’il en fasse profiter de pauvres missionnaires malades qui n’ont ni le temps ni les moyens de se soigner. Je lui demande que tout ce qu’on me donne serve à leur guérison. »
En effet :
« Qu’est-ce que cela me fait de rester encore longtemps sur la terre ! Si je souffre beaucoup et toujours davantage. Je n’ai point peur, le Bon Dieu me donnera la force, il ne m’abandonnera pas. »
3. JÉSUS COURONNÉ D’ÉPINES.
« Ployant le genou devant lui, ils se moquaient de lui en disant : “ Salut, roi des juifs ! ” » (Mt 27, 29)
Fruit de ce mystère : la gloire de l’humilité.
« Lui, le Roi des rois, Il s’est humilié de telle sorte que son visage était caché, et que personne ne le reconnaissait. »
« Souffrir et être méprisé ! » Quelle amertume, mais quelle gloire ! Souffrir et encore et toujours... Mais tout passe.
La « gloire de l’humilité » a éclaté dès le lendemain de la mort de l’humble carmélite, avec l’édition de l’Histoire d’une âme en 1898, au moment où la photographie des empreintes dont est marqué le Saint Suaire exposé à Turin révèle un portrait de Jésus crucifié, portant les stigmates sanglants de ses cinq plaies et de sa flagellation. Ainsi l’Église se trouve-t-elle justifiée d’avoir conservé à travers les siècles, depuis deux mille ans, avec amour ce Linceul que Jésus lui a laissé après en être sorti vivant le « troisième jour », en le marquant non seulement des traits de sa Sainte Face, mais de l’image de son Corps, nu, flagellé, tout entier meurtri des sacrés stigmates de sa Passion douloureuse, afin qu’en contemplant ces images, cette Épouse virginale s’absorbe dans le souvenir de l’agonie de son Sauveur et s’adonne à l’aimer et le console de tant de blasphèmes et d’outrages auxquels ont mis le comble les temps d’apostasie que nous vivons, renouvelant les outrages de la Passion.
Il a même été donné à Thérèse de vivre ce « comble » de l’humiliation de Dieu outragé, blasphémé par nos temps d’apostasie : « Je ne savais pas que le 12 février [1889], un mois après ma prise d’habit, notre Père chéri [qui est l’image et la figure de notre très chéri Père Céleste] boirait à la plus amère, à la plus humiliante de toutes les coupes [l’artériosclérose de monsieur Martin]. Ah ! ce jour-là je n’ai pas dit pouvoir souffrir encore davantage !!!... Déjà ne sommes-nous pas heureuses de les avoir souffertes ? Oui, les trois années du martyre de Papa me paraissent les plus aimables, les plus fructueuses de toute notre vie...
« Jésus nous a envoyé la Croix la mieux choisie qu’il a pu inventer dans son amour immense... Comment nous plaindre quand lui-même a été considéré comme un homme frappé de Dieu et humilié !
« Le seul crime qui fut reproché à Jésus par Hérode fut celui d’être fou... »
L’artériosclérose dont était atteint monsieur Martin était alors considérée comme une démence, ce qui n’est pas le cas. Néanmoins, elle avait inspiré à Louis Martin des actes insensés qui avaient conduit son beau-frère, monsieur Guérin, à le faire hospitaliser au Bon-Pasteur de Caen.
Mais sainte Thérèse considère que Jésus était bien « fou » et que « nous ne pourrons jamais faire pour Lui les folies qu’Il a faites pour nous ».
« Quand nous sommes incomprises et jugées défavorablement », pour être la cause de la maladie de leur père en laissant Thérèse entrer au couvent à quinze ans, « à quoi bon se défendre, s’expliquer ? Laissons cela tomber, ne disons rien, c’est si doux de ne rien dire, de se laisser juger n’importe comment ! »
La vertu, « c’est de se soumettre humblement sous la main de tous, c’est de vous réjouir de ce qu’on vous blâme... L’humilité consiste non pas à penser et à dire que vous êtes remplie de défauts, mais à être heureuse que les autres le pensent et même le disent. Nous devrions être très contentes que le prochain nous dénigre quelquefois, car si personne ne faisait ce métier-là que deviendrions-nous ? C’est notre petit profit...
« Pour moi, je préfère être accusée injustement, parce que je n’ai rien à me reprocher et j’offre cela au Bon Dieu avec joie ; ensuite je m’humilie à la pensée que je serais bien capable de faire ce dont on m’accuse.
« Surtout, soyons petites, si petites que tout le monde puisse nous fouler aux pieds, sans même que nous ayons l’air de le sentir et d’en souffrir.
« Ma joie c’est de rester dans l’ombre,
de me cacher, de m’abaisser...
« Pour ceux qui sont humbles et s’abandonnent à Dieu avec amour, le Père des Cieux, répondant à leur confiance par une grâce de lumière à l’heure de la mort, fera naître en ces âmes, à la vue de leur misère, un sentiment de contrition parfaite effaçant toute dette. »
4. LE PORTEMENT DE CROIX.
« Ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et le chargèrent de la Croix pour la porter avec Jésus. »
Le fruit de ce mystère est de recevoir la Croix comme un trésor.
« Vivre d’Amour, ce n’est pas sur la terre
Fixer sa tente au sommet du Thabor.
Avec Jésus, c’est gravir le Calvaire,
C’est regarder la Croix comme un trésor ! »
« Quand on pense que si le Bon Dieu nous donnait l’univers tout entier avec tous ses trésors, cela ne serait pas comparable à la plus légère souffrance. »
« Quelle grâce quand le matin nous ne nous sentons aucun courage, aucune force pour pratiquer la vertu ; on est tenté de laisser tout là, mais dans un acte d’amour même pas senti, Jésus nous aide sans en avoir l’air. L’amour peut tout faire, les choses les plus impossibles ne lui semblent pas difficiles.
« Jésus ne regarde pas autant à la grandeur des actions ni même à leur difficulté qu’à l’amour qui fait faire ces actes.
« Nous voudrions ne jamais tomber ?... »
Jésus lui-même n’est-il pas tombé une fois, deux fois, trois fois sur son chemin de Croix, acceptant d’être soudain vidé de tout courage, envahi par la torpeur et affaissé dans l’inconscience jusqu’au choc douloureux de la chute pour réparer mes chutes, pour en connaître toute l’amertume, pour nous remettre en route comme Lui sur le chemin de la vie éternelle.
Alors, « qu’importe, mon Jésus, si je tombe à chaque instant, je vois par là ma faiblesse, et c’est pour moi un grand gain... Vous voyez par là ce que je puis faire et maintenant vous serez plus tenté de me porter en vos bras. Si vous ne le faites pas, c’est que cela vous plaît de me voir par terre... alors je ne vais pas m’inquiéter, mais toujours je tendrai vers vous des bras suppliants et pleins d’amour !... Je ne puis croire que Vous m’abandonniez !... La sainteté ne consiste pas à dire de belles choses... Elle consiste à souffrir et à souffrir de tout... Profitons de notre unique moment de souffrance !... Ne voyons que chaque instant ! Un instant c’est un trésor. Un seul acte d’amour nous fera mieux connaître Jésus... Il nous rapprochera de Lui pendant toute l’éternité !...
« Ne craignez pas de lui dire que vous l’aimez, même sans le sentir, c’est le moyen de forcer Jésus à vous secourir, à vous porter comme un petit enfant trop faible pour marcher.
« Consentez donc à trébucher à chaque pas, à tomber même, à porter votre Croix, faiblement, aimez votre impuissance. »
« Ma joie, c’est de rester petite,
Aussi quand je tombe en chemin,
Je puis me relever bien vite,
Et Jésus me prend par la main. »
5. JÉSUS MEURT SUR LA CROIX.
« Sachant que tout était achevé désormais, Jésus dit pour que toute l’Écriture s’accomplît : “ J’ai soif. ” »
Le fruit de ce mystère est « la soif du salut des âmes ».
« Un dimanche en regardant une photographie de Notre-Seigneur en Croix », le mot est inapproprié pour désigner ce qui n’était certainement qu’une image de dévotion, mais sainte Thérèse “ prophétise ”, elle annonce l’authentique photographie qui va révéler en 1898, au lendemain de son « entrée dans la vie » (30 septembre 1897), le véritable portrait de Notre-Seigneur empreint sur son Saint Suaire conservé à Turin.
« Je fus frappée par le sang qui tombait d’une de ses mains divines » : à Tuy, en 1929, sœur Lucie le verra couler sur les joues du Crucifié et d’une blessure à la poitrine.
« J’éprouvai une grande peine en pensant que ce sang tombait à terre sans que personne ne s’empresse de le recueillir. » À Tuy, « coulant sur l’Hostie, ces gouttes tombaient dans le Calice ».
« Et je résolus de me tenir en esprit au pied de la Croix. » À Tuy, « sous le bras droit de la Croix se tenait Notre-Dame avec son Cœur Immaculé dans la main ». La “ miniature ” imite donc sa Mère.
« Pour recevoir la divine rosée qui en découlait. » À Tuy, cette « divine rosée » se rendra visible et portera un nom, « sous le bras gauche de la Croix, de grandes lettres, comme d’une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’autel, formaient ces mots : “ Grâce et Miséricorde ” ».
« Comprenant qu’il me faudrait ensuite la répandre sur les âmes... Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : “ J’ai soif ! ” Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive... Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes... Ce n’était pas encore les âmes de prêtres qui m’attiraient, mais celles des grands pécheurs. »
« Oh ! je ne veux pas laisser perdre ce sang précieux. Je passerai ma vie à le recueillir pour les âmes... »
Comme les anges du “ grand secret ” de Notre-Dame de Fatima, confié à Lucie, François et Jacinthe dans la vision du 13 juillet 1917 :
« Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un vase de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des martyrs, et avec lequel ils arrosaient les âmes qui s’approchaient de Dieu. »
La différence entre Thérèse et les Anges est que celle-ci en paie le prix :
« Je vois que la souffrance seule peut enfanter les âmes et plus que jamais ces sublimes paroles de Jésus me dévoilent leur profondeur : “ En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé étant tombé à terre ne vient à mourir il demeure seul, mais s’il meurt il rapporte beaucoup de fruits. ” »
La “ miniature de l’Immaculée ” l’a bien comprise cette parole. La voilà établie Corédemptrice avec sa Mère :
« Offrons bien nos souffrances à Jésus pour sauver les âmes... Elles ont moins de grâces que nous, et pourtant tout le sang d’un Dieu a été versé pour les sauver... Jésus veut bien faire dépendre leur salut d’un soupir de notre cœur... Quel mystère ! »
La « soif » de Jésus est entrée dans le cœur de sainte Thérèse.
« Il avait soif d’amour... Ah ! je le sens plus que jamais, Jésus est altéré.
« Ne lui refusons pas le moindre sacrifice. Tout est si grand en religion... ramasser une épingle par amour peut convertir une âme ! Quel mystère !... Ah ! c’est Jésus qui peut seul donner un tel prix à nos actions, aimons-le donc de toutes nos forces. »
Pour lui donner à boire. Car nous pouvons l’abreuver.
« Ah ! Céline, je sens que Jésus demande de nous deux de désaltérer sa soif en lui donnant des âmes, des âmes de prêtres surtout. Je sens que Jésus veut que je te dise cela, car notre mission c’est de nous oublier, de nous anéantir... nous sommes si peu de choses et pourtant Jésus veut que le salut des âmes dépende de nos sacrifices, de notre amour, il nous mendie des âmes... Il n’y a qu’une seule chose à faire pendant la nuit, l’unique nuit de la vie qui ne viendra qu’une fois, c’est d’aimer, d’aimer Jésus de toute la force de notre cœur et de lui sauver des âmes pour qu’il soit aimé... Oh ! faire aimer Jésus !...
« Ah ! Pauline si au moment de ma mort je pouvais avoir une âme à offrir à Jésus, que je serais heureuse ! Il y aurait une âme qui serait arrachée au feu de l’enfer et qui bénirait Dieu toute l’éternité. »
frère Bruno de Jésus-Marie.