Dimanche 15 mars – Lætare
Portement de croix
AU niveau des épaules, « entièrement déchirées et moulues de coups de fouets qui s’étendent partout », vous pouvez remarquer une marque plus large sur l’omoplate droite. C’est encore un trait qui coïncide avec les Évangiles. Après la flagellation, on chargea sur les épaules de Jésus, déjà meurtries, un lourd patibulum qui est la barre transversale de la croix. La réalité diffère d’avec la tradition iconographique médiévale selon laquelle Jésus porte la croix entière en travers de l’épaule. En fait, la barre verticale était déjà plantée sur le mont Calvaire quand Jésus y parvint pour être crucifié.
Le patibulum est une poutre de 1, 5 m de longueur environ pouvant peser de trente-cinq à cinquante kilos. Les bourreaux la liaient derrière les épaules et les bras tendus des condamnés à mort, en reliant la corde aux chevilles et attachant les condamnés les uns aux autres. D’après le Saint Suaire, le bois était posé sur l’épaule droite et lié au bras droit tendu vers le haut, tandis que l’extrémité qui pendait vers la gauche était liée au pied gauche.
Dans la journée, j’embrasserai plusieurs fois mon crucifix, en union avec Jésus qui étreignit sa Croix et la porta, comme instrument privilégié de son œuvre de salut, signe de son triomphe et de sa souveraineté.
Colorier l’épaule droite meurtrie par la Croix, sur la silhouette faciale.
Photographies du Saint Suaire