Mercredi 18 mars

Bonnet d’épines

LES clarisses ont bien observé les traces sur le Saint Suaire ! En effet, après la flagellation, Jésus a été violemment couronné d’épines. Les soldats n’ont pas eu de peine à se procurer « un fagot de bourrée, de ces arbrisseaux qui foisonnent dans les buissons de la banlieue de Jérusalem. C’est souple et ça porte de longues épines, beaucoup plus longues, plus aiguës et plus dures que l’acacia. Ils en ont tressé une espèce de “ fond de panier ” qu’ils lui appliquent sur le Chef en rabattant les bords et en serrant le tout avec un bandeau de joncs tordus. Voilà toute la tête prisonnière, enserrée de la nuque au front dans ce casque, et les épines pénètrent dans le cuir chevelu qui saigne abondamment ! » (frère Bruno)

À sœur Marie-Marthe Chambon, Jésus confia : « Ma couronne d’épines m’a fait plus souffrir que toutes mes autres Plaies. Elle a été ma plus cruelle souffrance après le Jardin des oliviers. » Et Il lui demanda d’avoir la plus tendre compassion pour sa tête ensanglantée : « Vois dans quel état je suis !... Regarde... Arrache les épines de mon Chef en offrant à mon Père le mérite de mes Plaies pour les pécheurs... Va à la recherche des âmes. »

« Père Éternel, regardez le Chef sacré de Jésus couronné d’épines. Nous vous l’offrons pour l’honneur et la gloire de votre saint Nom et pour le salut de la France. » (sœur Marie de Saint-Pierre)

Colorier le bonnet d’épines.

Photographies du Saint Suaire