Mercredi 11 mars
« Ils ont percé mes mains. »
AU pied de la Croix, les bourreaux continuent à fixer Jésus sur le bois. Ils connaissent bien leur affaire. Pour chaque main, ils prennent les mêmes clous pointus et carrés que pour les pieds. Ils les enfoncent de quelques coups dans les poignets. S’ils avaient fixé le clou dans la paume de la main, les chairs se seraient déchirées sous le poids du corps.
Au passage du clou, Jésus n’a pas crié. Mais son visage s’est contracté et son pouce, d’un mouvement violent, impérieux, s’est fermé dans la paume.
Le clou a touché et blessé le nerf médian. Ce gros nerf qui passe dans le poignet donne la sensibilité aux doigts. Douleurs atroces pour Jésus. « Douleur indicible, fulgurante, qui s’est éparpillée dans ses doigts, a jailli comme un trait de feu jusqu’à son épaule et éclaté dans son cerveau. C’est la douleur la plus insupportable qu’un homme puisse éprouver, que la blessure des gros troncs nerveux. La plaie du tronc nerveux reste en contact avec ce clou ; et sur lui, tout à l’heure, quand le corps sera suspendu, il sera fortement tendu comme une corde à violon sur son chevalet. Et il vibrera à chaque secousse, à chaque mouvement, réveillant la douleur horrible. »
Je ferai volontairement quelques sacrifices dans la journée pour m’unir à Jésus souffrant, et je les offrirai en réparation pour mes péchés.
Colorier les quatre doigts de chaque main.
Photographies du Saint Suaire