Mercredi 4 mars
Traces de la flagellation
LES plombées et coups de fouets sont fréquents sur son estomac qu’à peine y peut-on trouver une place de la grosseur d’une pointe d’épingle exempte de coups ; elles se croisaient toutes et s’étendaient tout le long du corps, jusqu’à la plante des pieds [...]. Les bras sont assez longs et beaux, ils sont en telle disposition qu’ils laissent la vue entière du ventre, cruellement déchiré de coups de fouets », racontent les clarisses, bouleversées.
Les plaies de la flagellation sont disposées comme un éventail dont la main du bourreau est le centre. Horizontales dans le bas du dos, elles montent en oblique vers les omoplates et elles descendent vers les mollets.
Tout le corps a été savamment labouré depuis les épaules jusqu’au bas des jambes. On trouve même de nombreux coups de fouets sur la poitrine et sur la face antérieure des jambes que les lanières ont enlacées pour les cingler par-devant. Ce n’est pas la froide exécution d’un ordre judiciaire, mais un déchaînement de démons !
« Les plaies dont la flagellation a couvert ce corps innocent t’apprendront combien tu dois haïr les péchés d’impureté que ce cher et doux Agneau a expiés par tant d’ignominies. » (la Sainte Vierge à une religieuse)
« Ô Saintes Plaies du dos de Jésus-Christ, je vous consacre tout mon être, afin qu’il soit toujours soumis à votre très sainte Volonté. » (sainte Brigitte)
Colorier les marques de la flagellation sur les jambes.
Photographies du Saint Suaire