Mercredi saint 1er avril
Les stigmates de saint François
BIENTÔT, saint François vit descendre du Ciel vers lui un Séraphin avec six ailes rayonnantes. Il s’approcha tellement que le Poverello put reconnaître, très clairement et distinctement, qu’il portait sur lui l’image d’un homme crucifié. Le saint eut une grande frayeur de cette apparition, puis il se sentit à la fois rempli de joie, de chagrin, et d’émerveillement. Car il éprouvait une grande allégresse de voir que le bon Jésus daignait se révéler à lui si familièrement et abaisser sur lui un regard si tendre. Mais, d’autre part, la vue de son Seigneur cloué sur la croix lui causait un chagrin indicible.
Après s’être maintenue quelque temps, l’apparition merveilleuse s’effaça : mais, depuis lors, le cœur de saint François conserva un feu très puissant et un très violent amour du Christ.
Aussitôt, apparurent dans ses mains et ses pieds comme des clous... Et pareillement, à son côté droit, se montra comme une cicatrice d’un coup de lance, mais toute rouge et sanglante. Souvent il en jaillissait du sang qui mouillait la robe et le pantalon du saint stigmatisé.
Notre Saint-Père le Pape témoigne souvent de sa dévotion pour son saint Patron en nous parlant des plaies de Jésus : « Nous aussi, nous pouvons entrer dans les Plaies de Jésus, nous pouvons le toucher réellement et cela arrive chaque fois que nous recevons avec foi les sacrements. » (Homélie de son intronisation à Saint-Jean de Latran)
« Père Éternel, je vous offre les Plaies de Notre-Seigneur Jésus-Christ, pour guérir celles de nos âmes. »
Colorier le marteau.
Photographies du Saint Suaire