Samedi saint 4 avril
La Mère des Douleurs
AU dix-neuvième siècle, sœur Marie-Marthe Chambon, religieuse à la Visitation de Chambéry, eut de nombreuses révélations de Notre-Seigneur sur ses Saintes Plaies, et la très Sainte Vierge lui apprit à les honorer.
Voici ce qu’Elle lui dit un jour : « Ma fille, la première fois que j’ai contemplé les Plaies de mon cher Fils, c’est lorsque son très saint Corps fut déposé entre mes bras. J’ai regardé ses pieds divins l’un après l’autre... De là, je suis allée à son Cœur où j’ai vu une grande ouverture, la plus profonde pour mon Cœur de Mère... J’ai contemplé la main gauche, puis la droite, et ensuite la couronne d’épines. Toutes ces Plaies me perçaient le cœur !
« Voilà ma passion à moi !... Sept glaives sont en mon Cœur, et c’est par mon Cœur qu’il faut honorer les Plaies sacrées de mon divin Fils ! »
Et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus s’exclame, dans un de ses poèmes :
« Pour consoler sa Mère, Chantons avec mystère Les charmes du Sauveur, Sa grâce et sa douceur. »
Ô Marie Immaculée, donnez-nous un ardent amour pour Jésus crucifié tel qu’Il s’est révélé à nous sur le Saint Suaire. Raffermissez notre foi, notre espérance et notre charité.
Colorier un clou de la Passion.
Photographies du Saint Suaire