Mardi saint 31 mars

Saint François d’Assise

TROIS siècles avant les clarisses de Chambéry, saint François d’Assise reçut en ses pieds, ses mains et son côté, les plaies vives du Christ, renouvelant ainsi en plein Moyen Âge la dévotion aux saintes Plaies du Christ.

Le 14 septembre 1224, au terme d’un mois de retraite sur le mont Alverne, le Poverello adressait cette prière à Notre-Seigneur : « Ô Seigneur Jésus-Christ, il y a deux grâces que je te demanderai de m’accorder avant que je meure ! La première est celle-ci : c’est que dans mon âme, et aussi dans mon corps, autant que cela se pourra, je puisse ressentir les souffrances que toi, ô mon doux Jésus, tu as dû subir dans ta cruelle passion !

« Et la seconde faveur que je souhaiterais avoir est celle-ci : c’est que, autant que cela est possible, je pusse ressentir dans mon corps cet amour démesuré dont tu brûlais, toi le Fils de Dieu, et qui t’a conduit à souffrir tant de peines pour nous, misérables pécheurs ! »

Il pria ainsi longtemps et reçut la certitude que Dieu consentait à l’exaucer. Aussitôt, avec un grand recueil­lement, il commença à contempler les souffrances du Christ. Dès lors, son amour et sa compassion s’enflammèrent tellement qu’il se sentit changé en Jésus crucifié.

Pour témoigner à Jésus un peu d’amour, j’imiterai les carmélites qui, aujourd’hui, s’avancent une à une dans leur chapelle pour embrasser et essuyer sa Sainte Face.

Colorier un clou de la Passion.

Photographies du Saint Suaire