Il est ressuscité !

N° 204 – Décembre 2019

Rédaction : Frère Bruno Bonnet-Eymard


LA LIGUE

La Ligue

Prier pour la France

FRÈRE Bruno tient ses promesses ! Rappelez-vous : à la Tous­saint, il avait annoncé cette nouvelle édition des cinquante premiers Points de la Phalange de l’Immaculée, afin de vous offrir pour Noël la joie de goûter la vérité d’une religion catholique intégrale, reconnaissant la primauté et la Médiation universelle de l’Immaculée Conception.

Ce n’est pas tout : lors du Congrès, il vous avait promis la parution pour Noël d’une Histoire volontaire de doulce et sainte France. La promesse a été accomplie, grâce au dévouement inlassable de nos sœurs qui ont multiplié les heures supplémentaires pour encarter, encoller, brocher ces volumes que vous vous êtes déjà hâtés d’acquérir, par centaines. Cet empressement est encou­rageant. Mais dorénavant, le tout est de les lire, de les faire lire et d’en assimiler les leçons. En ­re­traçant dans notre histoire le plan de Dieu sur la France et en discernant les causes des retards de son accomplissement, ce livre est un témoignage roboratif de notre espérance française qui est surnaturelle.

Ainsi des études de notre Père sur la Grande Guerre, résumées dans les chapitres 20 et 21. Un épisode que nos amis parisiens commémorèrent au jour anniversaire de l’armistice.

CONTROVERSE DU 11 NOVEMBRE : LE SAUVEUR DE LA FRANCE, C’EST PÉTAIN !

Le cercle Charles de Foucauld présenta le lundi 11 novembre, devant plus de cent cinquante amis, une controverse sur le thème : Bilan du Centenaire : le sauveur de la France, c’est Pétain ; la victoire trahie par... la République ! Ce furent vingt heures de conférences de l’abbé de Nantes résumées, d’une manière très vivante, en deux heures !

Pour les plus jeunes, quelle découverte ! Ils ignoraient tout de la personnalité du général Pétain et de son rôle décisif pendant la Grande Guerre parce que cela est complètement occulté dans les programmes scolaires actuels. Providentiellement, l’abbé de Nantes a rétabli la vérité sur les chefs de notre armée, à la suite de Guy Pedroncini, dont il reprit, vulgarisa et compléta les travaux. Cet historien a démontré, grâce à son dépouillement des archives, que « le général Pétain fut l’un des plus grands chefs de guerre de l’histoire » (CRC n° 54, mars 1972, p. 14).

Une participante nous écrit son enthousiasme : « La vérité libère : nous avons vibré d’admiration devant le génie militaire et politique de Pétain, crié de colère en rappelant l’orgueil meurtrier de ce boucher que fut Foch et la gabegie démocratique. Nos cœurs ont pleuré le sang de nos enfants de France inutilement versé et la victoire perdue. »

Au cours de la controverse, deux membres de notre Communion phalangiste jouèrent les avocats du diable. L’un, étudiant en histoire, affirma d’emblée : « Mes grands hommes, ce sont Napoléon, Foch, de Gaulle. » Une jeune fille se mit dans le personnage d’une arrière-petite-nièce de Foch, dénigrant Pétain : « Pétain n’était qu’un défensif. C’est bien connu, il l’a montré à Verdun, alors que Foch, lui, était un offensif. »

Un jeune CRC l’arrête : « Déprécier Pétain en le qualifiant de défensif, c’est une vue partiale, pour ne pas dire mensongère. Pétain a toujours prévu, organisé et dirigé des offensives, mais des offensives à objectifs limités qui ont toutes été des succès, grâce à sa méthode : L’artillerie conquiert, l’infanterie occupe. L’artillerie, c’est un feu qui arrête pour la défensive, et un feu qui avance pour l’offensive.

« Pétain a dû sa fulgurante promotion non pas à ses qualités défensives, comme on le prétendra par la suite, mais au constant succès de ses offensives à objectifs limités. C’est la raison pour laquelle quatre années de guerre ont changé ses cinq galons en sept étoiles. En deux ans, Joffre a poussé le colonel Pétain jusqu’au commandement de la IIe armée de Verdun, puis à celui du Groupe des armées du Centre, environ la moitié de l’armée française. »

L’étudiant gaulliste : « Pétain était un pessimiste, un défaitiste, un pusillanime. Je pourrais citer le professeur Cochet qui a affirmé, lors du colloque sur les maréchaux d’octobre 2018, que Pétain n’inspirait pas confiance.

Menteur ! » Et notre jeune ami le démontre : « C’est le contraire qui est vrai. Pétain a été nommé général en chef des armées françaises lors des mutineries de 1917, à la suite des hécatombes provoquées par l’offensive de Nivelle, parce que, précisément, il inspirait confiance. Il est un des rares généraux à avoir compris la raison des mutineries : les offensives criminelles de Nivelle et de Foch où nos forces étaient décimées par les mitrailleuses ennemies, pour des résultats insignifiants.

« Pétain sera véridique et magnanime quand il affirmera : “ Mon véritable titre de gloire, c’est le relèvement de l’armée en 1917. J’ai rétabli l’ordre dans une armée mûre pour la révolte et j’ai maté deux millions d’hommes en en fusillant moins de cinquante. Mon secret : j’aimais mes soldats. ” » (applaudissements)

Mais voici exposée la légende du maréchal Foch : « Vous ne pouvez pas nier que c’est Foch qui a dirigé la bataille de France, en octobre 1918, une bataille gigantesque et victorieuse !

– Victorieuse grâce au matériel demandé par le général Pétain avec insistance dès 1917. C’est lui qui a conçu le couple char-avion afin que la marche des chars d’assaut soit protégée par des avions de chasse pour écarter l’aviation ennemie et diriger notre artillerie sur les batteries adverses. Foch, lui, avant la guerre, à la sortie d’un meeting aérien, avait dit abruptement : “ L’aviation, c’est du sport. Pour l’armée, c’est zéro. ” Et quatre années de guerre ne le firent pas changer d’avis.

– Il n’empêche qu’en 1918 Foch a conduit nos troupes à la victoire.

– Une victoire a-vor-tée, parce que la grande manœuvre stratégique voulue et préparée par le général Pétain a été refusée par Foch. Alors que celui-ci poursuivait une bataille linéaire et frontale, de refoulement des Allemands, sans aucune finesse stratégique, Pétain voulait une bataille stratégique d’encerclement par l’Est. L’offensive de Lorraine qui devait débuter le 14 novembre 1918 aurait coupé la dernière ligne de défense allemande, entravé le repli du gros des forces de l’ennemi et permis d’entrer sur son territoire. C’était un immense coup de faux à revers qui allait couper les armées allemandes dans leur retraite. Encerclées dans un gigantesque Sedan, elles allaient être écrasées.

« Foch, en signant l’armistice le 11 novembre 1918, avant toute conquête de territoires allemands, a commis une véritable trahison de la France et de ses 1 400 000 morts. »

Ce fut alors avec une intense émotion que l’ingénieur général d’armement Éric Delcourt lut l’un des témoignages sur les pleurs du général Pétain devant Foch, quand celui-ci lui imposa d’ajourner l’offensive de Lorraine.

La seconde partie de la controverse traita des clauses du mauvais traité de paix. C’était clair et captivant. Nos amis opposèrent aux chimères démocratiques de Wilson, Lloyd George, Clemenceau, qui démembrèrent l’Empire catholique d’Autriche-Hongrie, les avertissements pathétiques de Maurras et les prévisions de Bainville qui se sont réalisées à la lettre.

Là encore, quelle découverte pour le jeune auditoire !

« Mais pour quelles raisons les maîtres de l’Action française n’ont-ils pas été entendus ?

Pour qu’ils soient entendus, il aurait fallu une conversion des Français. Or, la France ne s’est pas convertie. Pas même Maurras ! Le défilé de la victoire fut tout à fait laïque. Le journal La Croix le constatait en s’en désolant. Le pays légal, républicain et anticlérical, dominait toujours la France. »

Les prophéties de Notre-Dame de Fatima, du 13 juillet 1917, se sont accomplies : « La guerre va finir. Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire... »

Précisément, Pie XI, en refusant d’accomplir la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, attira le châtiment de la Deuxième Guerre mondiale.

Ce fut la voix de notre Père, l’abbé de Nantes, qui conclut cette controverse en nous dévoilant le mystère du Maréchal, premier artisan de la victoire en 1918, sauveur de la France et restaurateur de l’État au lendemain du désastre de mai 1940, enfin, martyr après la prétendue Libération de 1944.

Nos amis suivirent ces discussions avec une attention passionnée, dont témoignent leurs lettres : « J’ai beaucoup apprécié la conférence dialoguée sur le général Pétain et sur le traité de Versailles. Pour moi, c’était une grande occasion de rafraîchir ma mémoire sur des faits et des idées dont j’avais déjà entendu parler, le plus souvent, mais que je commençais, parfois, à oublier ! Pour les plus jeunes, c’était une grande leçon d’histoire volontaire de France et du monde, militaire, politique, diplomatique et religieuse. »

Et ceci : « Cette controverse était un magnifique hommage à notre cher Maréchal. Plus on le connaît, plus on sait que, grâce à Dieu qui nous l’avait donné, nous avons eu raison de lui faire confiance et de lui donner notre cœur. »

PREMIER SAMEDI DU MOIS

Ce 7 décembre, frère Bruno ouvrit les exercices de la dévotion réparatrice du premier samedi du mois par un “ Appel à la dévotion au Cœur Immaculé de Marie ”, selon le titre de l’un des chapitres des Apelos de sœur Lucie qu’il nous commenta au cours de la messe.

La voyante de Fatima explique avec une clarté admirable et une ferveur communicative la Corédemption de Marie, blasphémée par le pape François le 12 décembre dernier. Cette humble carmélite parle comme un docteur de l’Église !

« Ce fut dans le Cœur de Marie que Dieu a commencé à opérer notre Rédemption, étant donné que son “ fiat ” en a marqué l’origine.

« Ainsi donc, le Christ a commencé l’œuvre de notre salut avec Marie, dans l’union la plus étroite qui puisse exister entre deux êtres humains. Les palpitations du Cœur du Christ sont les palpitations du Cœur de Marie, la prière du Christ est celle de Marie, les joies du Christ sont celles de Marie. Le Christ a reçu de Marie le Corps et le Sang qui seront respectivement immolé et répandu pour le salut du monde. C’est pourquoi Marie, ne faisant plus qu’un avec le Christ, est la corédemptrice du genre humain ; Elle a vécu avec le Christ dans son sein, avec Jésus-Christ dans ses bras, à Nazareth avec le Christ, et Elle était avec Lui dans la vie publique. Elle a gravi le Calvaire avec Jésus-Christ, Elle a souffert et agonisé avec Lui et elle a recueilli dans son Cœur Immaculé les ultimes douleurs du Christ, ses dernières paroles, ses dernières angoisses et les dernières gouttes de son Sang pour les offrir au Père. »

Pour ces deux jours de retraite, nos amis se pressèrent plus nombreux que jamais, non seulement dans notre maison Saint-Joseph, mais aussi dans nos ermitages, où les prédications de frère Bruno étaient retransmises “ en direct ”. Quel réconfort de voir ces petites foules empressées de répondre aux demandes de Notre-Dame de Fatima, pour consoler son Cœur Immaculé ! Si Jésus revenait au monde, et Marie, ils seraient bien consolés, chez nous !

Certes ces affluences records demandent un surcroît de travail aux communautés, mais saint Joseph et notre bienheureux Père ne nous délaissent pas dans ces tâches matérielles : ils nous ont envoyé l’aide d’un nouveau postulant que frère Bruno accueillit ce samedi soir et plaça aussitôt sous le manteau de Marie Médiatrice. À l’école de notre Père, il nous communiqua quelques lumières sur le mystère de l’Immaculée Conception, afin de nous aider à concevoir de manière positive ce privilège prodigieux, unique, en vertu duquel la grâce et la vie triomphent de la mort et du péché non seulement dans la Vierge Marie, mais par Elle, dans la création tout entière !

« La Vierge Marie travaille au Ciel comme une mère en donnant cette vie qu’elle a en abondance. Et donc, il se fait un contre-courant dans l’histoire du monde qui courait à la mort. Voilà pourquoi le Bon Dieu veut établir dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. »

FÊTE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION

Le lendemain, nous fêtions l’Immaculée Conception, avec la plus grande solennité. Dès le lever, pour l’oraison, frère Bruno nous découvrit la nature profonde de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie : « C’est un amour, notre Père disait “ une obsession ”. Cette obsession, nous la rencontrons d’abord en Dieu. »

En disciple de saint Jean de la Croix, notre Père nous enseignait qu’à l’origine, Dieu a “ conçu ” et créé une femme, avant toute autre chose, avant tout autre soin, pour la donner en Épouse à son Fils et comme Temple à son Esprit d’Amour, ajoutant ainsi « la dernière perfection de grâce surérogatoire, la dernière beauté, le dernier “ finish ” à la vie trinitaire. »

Pour nous qui sommes introduits dans ce secret de la Sainte Trinité, nous sommes comblés d’une joie, d’un amour qui remplissent et transforment toute notre vie ! Notre Père a exprimé cette vie d’union intime aux trois Personnes divines et à l’Immaculée dans ses Pages mystiques sur lesquelles frère Bruno nous a fait méditer durant notre retraite d’automne. Nous en réécouterons les conférences à chacune de nos retraites du premier samedi du mois (également disponible sur notre site de vod : S 164).

IL FAUT PRIER POUR LA FRANCE !

Le mois dernier, frère Bruno nous exhortait dans ses Actualités à prier pour l’Église, en proie à la désorientation diabolique dont l’idolâtrie du Souverain Pontife et des cardinaux et évêques réunis en synode au Vatican semblait marquer le paroxysme. Mais de l’angoisse de l’Église, notre cœur “ catholique et français toujours ” ne peut séparer le souci de la Patrie, minée elle aussi par le culte de l’homme sous le nom de démocratie.

« La logique postnationale transforme la France en table rase, constate notre frère, comme le concile postcatholique Vatican II a transformé l’Église romaine en Mouvement d’animation spirituelle de la démocratie universelle (MASDU) idolâtre de la Pachamama ­amazonienne. »

Après avoir évoqué le récent voyage du pape François en Asie, où il a marché sur les traces de Benoît XVI dans sa flagornerie à l’égard du boud­- dhisme, tenu des propos inconsidérés sur l’arme nucléaire et véritablement marxistes contre la pauvreté ; après avoir décrit le redressement extra­ordinaire opéré par la Russie de Poutine depuis vingt ans, en contraste avec notre incurie républicaine, frère Bruno tint à revenir sur le problème du réchauffement climatique. En effet, la lettre d’un phalangiste spécialiste de l’étude des climats l’a récemment éclairé sur cette question que les discours médiatiques et idéologiques embrouillent à plaisir. Ces explications claires et autorisées que notre frère nous résuma sont donc bien précieuses !

« Il nous faut distinguer entre les faits, et les certitudes scientifiques établies sur la base de ces faits d’une part, et les discours médiatiques d’autre part touchant le “ réchauffement climatique ”.

« D’abord les faits : l’augmentation de la température atmosphérique moyenne de la planète au cours des deux derniers siècles est l’objet d’un constat direct... du thermomètre, et indirect, par la fonte globale des glaciers notamment.

« En second lieu, l’augmentation non moins significative de la concentration de différents gaz à effets de serre dans l’atmosphère au cours de la même période (1750-2019), très clairement causée par l’explosion de la consommation d’énergies fossiles au cours de la même période : charbon, pétrole et gaz.

« Ces deux faits dûment constatés sont l’objet d’un consensus de la “ communauté ” scientifique, c’est-à-dire d’un certain nombre de disciplines appliquées à l’étude spécifique des équilibres radiatifs dans l’atmosphère confrontés aux “ bulletins météorologiques ” recensés sous le nom de “ paléo-climats ” dans les archives de l’histoire de notre planète ; les résultats convergents de simulations numériques autorisent aujourd’hui un bon degré de confiance pour confirmer le bien-fondé de ce consensus, à défaut d’une preuve expérimentale qui nécessiterait de disposer d’une planète de rechange et de plusieurs siècles de patience pour atteindre le résultat...

« En fait, ce résultat est déjà confirmé par l’ensemble des travaux scientifiques réalisés dans les nombreuses disciplines touchant la compréhension du climat et par un nombre croissant d’observations indirectes comme le refroidissement des couches supérieures de l’atmosphère et le réchauffement des couches inférieures.

« Conclusion : depuis l’âge des “ Lumières ” (1750) nous avons quitté un monde d’énergie 100 % renouvelable et nous sommes entrés dans une période d’ “ émancipation ”, d’ “ illumination ” et de “ croissance ” exponentielle. La puissance matérielle humaine a connu un développement prodigieux qui fascina le pape Paul VI : “ On a marché sur la lune ! ” – Populorum progressio – et les Pères du concile Vatican II : Gaudium et spes, “ joie et espoir ” étaient de mise pour mille ans...

« Soixante ans ont passé. Notre savant ami m’écrit : “ Le sujet de la transition énergétique et de l’avenir des énergies fossiles et du paradigme de la croissance existe cependant en dehors de cette conséquence qu’est le réchauffement. Il semble de plus en plus, selon une conviction informée que je partage, qu’une part considérable de nos habitudes économiques ne puisse pas être soutenue encore très longtemps. Il y a sur ce point dans nos 150 Points de doctrine de tradition catholique et monarchique de très grandes richesses qui rejoignent et dépassent les meilleures analyses et intuitions présentes dans le vaste mouvement écologiste en faveur de la sobriété, du retour à la terre, de l’économie locale... et qui fournissent surtout les bases essentielles pour espérer un jour les réaliser. ” »

Il y faudra une Contre-Réforme d’abord, suivie d’une Révolution nationale. Frère Bruno en évoqua rapidement les volets : restauration de la famille, de l’entreprise, contre la religion des droits de l’homme qui rend la France ingouvernable et les lois de bio­éthique qui la transforment en antichambre de l’Enfer.

Notre écologie catholique et française aboutit à rappeler que notre France demeure en charge de son Empire colonial par une volonté de la Providence dont il ne nous appartient pas de nous affranchir : c’est une nécessité écologique, un impératif politique et une exigence de notre charité missionnaire ! Le sacrifice de treize officiers et sous-officiers de l’armée française au Mali, lundi 25 novembre, est le tribut payé à cette filiation de jeunes États africains abandonnés par nous trop tôt à leur incapacité de se gouverner eux-mêmes. Mais la prière de l’une des victimes, le capitaine Clément Frison-Roche, du Ve régiment d’hélicoptères de combat fait de ce drame un gage d’espérance :

« Ô tendre France, douce gardienne de mon baptême,
Prenez ici ma vie, je vous en fais le don,
Veillez sur ma famille et tous les gens que j’aime,
Et rendez, je vous prie, mon sacrifice fécond. »

frère Guy de la Miséricorde.