Il est ressuscité !

N° 218 – Février 2021

Rédaction : Frère Bruno Bonnet-Eymard


LA LIGUE

La Ligue

« J’ai lutté seul ! »

C’ETAIT le cri douloureux de notre Père, frappant à gauche l’hérésie triomphante, trahi sur sa droite par la désertion des schismatiques.

Nos études récentes nous rappellent que solitude et trahison sont le lot commun
des serviteurs du Ciel.

« J’ai lutté seule ! », aurait pu gémir Jeanne d’Arc, blessée sous les murs de Paris et trahie par Charles VII.

« Nous avons lutté seuls ! » ont bien dû constater Sonis, Charette et les zouaves rescapés de Loigny.

« J’ai lutté seul ! » déplorait Mgr Freppel, affrontant la République anticléricale, mais sans cesse désavoué par la droite la plus bête du monde, monarchistes enivrés de parlementarisme et libéraux-­catholiques dociles à Léon XIII.

« Entouré de mes frères et de mes sœurs en religion et de nos amis, de la Légion romaine [de la Phalange], nous luttons encore seuls. » (CRC no 82, juillet 1974) Mais nous avons de qui tenir !

JEAN-PAUL Ier : ILS L’ONT ASSASSINÉ !

Jean-Paul Ier, une fois élu, se trouvait bien seul pour réformer un Vatican rongé par l’argent. C’est d’avoir vigoureusement entrepris ce nettoyage difficile, dangereux, qu’il est mort. Vous avez lu avec un intérêt passionné l’enquête de frère François recherchant son assassin entre les lignes du livre de Stefania Falasca.

Un ami dont l’aide a été déterminante dans ce travail en a tiré les conclusions qui s’imposent :

Cher frère François,

Jusqu’à présent, je ne connaissais des circonstances du décès du “ Pape du sourire ” que ce que David Yallop en avait dit, et surtout ce que notre Père en avait déduit et compris dans “ Meurtre au Vatican ” et “ La justice passera ” (CRC nos 202 et 203, juillet et août 1984).

Dans ces deux formidables numéros, il montrait surtout le rôle du cardinal Villot, ce « cardinal truand » qui s’était efforcé d’empêcher toute autopsie. C’était donc après le meurtre.

Mais trente-sept ans après, avec vos quinze pages, vous apportez un complément décisif, car vous y révélez le rôle inattendu du Père John Magee, le secrétaire de Jean-Paul Ier :

1. Avant le meurtre, avec les deux paragraphes stupéfiants, page 13, colonne de droite :

« Ainsi, quelques heures avant le trépas de Jean-Paul Ier, au bout d’un mois de règne seulement, son secrétaire se renseignait sur la durée des pontificats au cours de l’histoire de l’Église.

« Un de nos frères, qui lit par-dessus mon épaule, me souffle : C’est stupéfiant. Pour lui, Jean-Paul Ier était déjà mort. Il cherchait s’il y avait déjà eu un pontificat aussi bref. ” »

2. Après le meurtre, au moment de la découverte du cadavre, vous mettez bien en évidence le mensonge originel du Père Magee qui a permis, jusqu’à ce jour, à la pensée unique vaticane d’affirmer : « Jean-Paul Ier était cardiaque. Il est mort de façon naturelle. Toute autre hypothèse est farfelue. »

Et, pour ce faire, vous ne vous appuyez pas sur un quelconque « roman noir » de type « complotiste », mais sur les écrits... officiels de Stefania Falasca, vice-postulatrice de sa cause. C’est très bien joué. Bravo !

John Magee, aujourd’hui.

Cet ecclésiastique étant le personnage clé de votre démonstration, j’ai essayé d’en savoir plus sur lui. Je retiens surtout que, de 1970 à 1982, il a été le secrétaire de trois papes consécutifs, Paul VI, Jean-Paul Ier et Jean-Paul II, ce dernier l’ayant gardé auprès de lui, comme preuve de la “ mort naturelle ” de son prédécesseur. Ce qui me laisse à penser que, comme Villot, Wojtyla a eu connaissance de la vérité et a décidé, en tout état de cause, d’apporter sa caution à la version officielle. Bel exemple de mensonge, de cynisme et de contre-feu efficace.

Le 17 février 1987, John Magee a été nommé évêque du diocèse de Cloyne, en Irlande, puis consacré évêque par Jean-Paul II, en la basilique Saint-Pierre, le 17 mars 1987, jour de la saint Patrick. Accusé d’avoir couvert deux prêtres de son diocèse, impliqués dans des affaires de pédophilie, il a démissionné, le 24 mars 2010.

Votre article, bourré de faits, de citations et de références, comme d’habitude – Chapeau ! – a également un autre mérite : il met en lumière tout ce que Falasca a volontairement occulté, car n’allant pas dans le sens de sa thèse. On perçoit là qu’il s’agit d’une œuvre de commande.

Ayant découvert, au cours de mes soixante-dix jours d’enquête, que la Fondation vaticane Jean-Paul Ier était domiciliée... à la Secrétairerie d’État, je n’ai plus aucun doute. C’est le cardinal Parolin qui est à la manœuvre : Jean-Paul Ier doit être couvert de fleurs pour faire oublier deux choses :

1. Il a été assassiné, sous l’instigation des membres de la Loge P 2, avec la complicité d’un de ses proches, un Judas vaticanesque. Affreux !

2. Il voulait faire ce que Notre-Dame a demandé à Fatima et à Tuy. Et il était le premier Pape dans de telles dispositions.

Je vous prie de croire, cher Frère, à l’expression de mes sentiments dévoués en Jésus et en Marie.

J.-P. G.

LES PERRET, DISCIPLES DE PÈRE EN FILS.

S’il lutta seul contre l’apostasie, notre Père eut quand même la consolation de grouper autour de lui une petite phalange de disciples et d’amis qu’il garda dans la fidélité à l’Église.

Précisément, le 19 janvier marquait le trentième anniversaire du rappel à Dieu d’un disciple de prédilection de notre Père : Jean-Loup Perret. Le 9 janvier, frère François consacra donc la réunion de la Permanence parisienne à « Jacques Perret, l’écrivain et l’ami ; Jean-Loup, le disciple et le phalangiste ».

Si l’étude des 150 Points, lors du dernier camp de la Phalange, nous a présenté le contenu doctrinal auquel adhère le phalangiste, l’exemple de cette famille est un modèle de l’engagement phalangiste. Notre Père définissait cette attitude par un mot dont il nous a donné à goûter toute la richesse : disciple.

Jacques Perret, écrivain de talent, trouva en l’abbé de Nantes le roc auquel amarrer sa foi à l’heure du lâcher tout conciliaire. Son adhésion intellectuelle aux vérités doctrinales si bien exposées et défendues par notre Père se doubla bientôt d’une profonde amitié que rien ne démentit.

Dès 1963, il s’empressa de placer son fils Jean-Loup, alors en prison gaulliste, sous la direction spirituelle de ce maître incomparable. Dès lors, Jean-Loup s’engagea corps et âme dans le combat de Contre-Réforme, avec un enthousiasme religieux et une abnégation admirable, jusqu’à sa maladie et sa mort prématurée, en 1991.

Le rappel des traits marquants de la vie du père et du fils donna l’occasion à frère François de définir ce qu’est un disciple, en citant les prédications de notre Père : soumission, obéissance, renoncement à l’esprit propre, dévouement... Autant de vertus démodées, que le monde moderne a en horreur : le programme peut sembler rude ! Mais frère François avait commencé par rapporter une parole de frère Bruno, livrant le secret du disciple : « Ce n’est pas difficile d’être disciple : Il suffit d’être fils ! »

Jean-Loup Perret était parfaitement, joyeusement, paisiblement, pieusement, intelligemment fils de l’abbé de Nantes. Et son exemple est attirant !

VIRÉE BRETONNE : GUERRE FRANCO-PRUSSIENNE ET JUBILÉ DE PONTMAIN.

Il n’y en a pas que pour les Parisiens : la semaine suivante, ce fut au tour de nos cercles de Bretagne d’être revigorés par la visite de frère Thomas. Après des mois de télé-CRC et de réunions virtuelles, quelle aubaine d’accueillir la maison Saint-Joseph en chair et en os !

Les 13 et 14 janvier, notre frère avait participé, à titre d’invité extraordinaire, au colloque organisé dans le cadre très laïque de l’hôtel du département de Laval, sur la guerre de 1870-1871 et... le cent-cinquantenaire
de l’apparition de Notre-Dame de Pontmain ! Avec une question cruciale : qui a arrêté l’avance des Prussiens en janvier 1871 ? Providentiellement, c’est un ami phalangiste qui parvint à exposer, en guise de conclusion aux nombreuses interventions des experts, le concours de circonstances providentielles qui a entouré l’apparition du 17 janvier, imposant cette vérité : la Sainte Vierge fut la grande stratège de la guerre franco-prussienne.

Ce fut ce sujet que frère Thomas développa dans les cercles de Brest et de Josselin, avant d’enregistrer sa conférence à la maison Saint-Joseph (voir supra, p. 15-32).

À la suite de notre Père, il nous donne la nausée des faux grands hommes dont les noms jalonnent l’histoire officielle. Bazaine et Gambetta, Favre et Mac-Mahon... cohorte d’incapables et d’ambitieux qui permirent à Bismarck de conquérir notre sol et à l’ignoble Thiers de conquérir le pouvoir.

La succession de nos défaites serait désespérante si notre frère ne nous dévoilait pas dans ces événements dramatiques la main maternelle de la Vierge Marie. De Froechswiller à Loigny et jusqu’à Pontmain, c’est elle, « Régente au saint Royaume de France », qui ranime le courage des soldats et l’espérance des fidèles, pour faire jaillir du désastre la régénération de son peuple.

À Brest comme à Josselin, nos amis suivirent avec ferveur cette page d’histoire méconnue. Ici et là, le chapelet fut si pieux, le goûter si convivial, familial plutôt, que notre frère s’en retourna assuré de l’excellente santé de la CRC bretonne, en dépit de tous les covids et autres virus conciliaires.

LE PLUS GRAND GÉNÉRAL DE NOTRE HISTOIRE ? JEANNE LA PUCELLE !

Plus encore qu’en 1871, l’intervention divine dans notre histoire politique et militaire est manifeste dans la geste de Jeanne d’Arc. Passons encore une semaine : le 23 janvier, les Parisiens rallièrent la vaste basilique Sainte-Jeanne-d’Arc, dans le XVIIIe arrondissement, pour y écouter l’exposé d’un phalangiste spécialiste de l’art militaire, qui appliqua sa science à l’étude des campagnes de la Pucelle.

« Cette question est d’une importance primordiale, car sans ses aptitudes militaires exceptionnelles, Jeanne n’aurait jamais pu remplir sa mission divine.

« Le génie guerrier de Jeanne nous apparaît comme un signe de contradiction : comment est-il possible qu’une jeune bergère de dix-sept ans, ne connaissant rien du métier des armes, ne sachant ni lire, ni écrire, puisse agir comme l’un de nos plus grands chefs de guerre, maîtriser avec brio les trois niveaux de la guerre – tactique, opératif et stratégique –, s’imposer face à des adversaires redoutables n’ayant pas subi de défaite depuis un siècle et sceller par son action le sort de la guerre de Cent Ans en moins de trois mois ? »

À Orléans, à Jargeau, à Patay, le sens tactique de Jeanne étonne, sa maîtrise opérative force l’admi­ration et, par-dessus tout, son génie stratégique est incomparable. L’exposé est rigoureux, la conclusion implacable. Et c’est enthousiasmant !

« Notre conviction est la suivante : le génie militaire dont fait preuve sainte Jeanne d’Arc dans ses campagnes ne possède aucune explication humaine rationnelle. Il nous faut donc croire à son aspect miraculeux et surnaturel, véritable don de Dieu, en vue de l’accomplissement de sa mission : l’instau­ration de la religion royale. »

Le lieu de réunion n’était pas anodin, puisque la basilique Sainte-Jeanne-d’Arc jouxte l’église Saint-Denys de la Chapelle où la Pucelle se retira souvent pour prier durant le siège de Paris, en août et septembre 1429. Frère François prit le relais de notre ami pour raconter cette suite tragique aux campagnes glorieuses de la Loire et de Reims : trahie par son roi, blessée par l’ennemi, Jeanne est bien pitoyable ! Versant ses larmes et son sang, elle poursuit la rédemption du royaume.

JOURNÉE CHAMPENOISE

Le premier dimanche de février rassemble traditionnellement à la maison Saint-Joseph les amis champenois. Nous ne pouvons plus y accueillir des foules, mais ce n’est pas une raison pour frère Bruno de cesser de prêcher ! Et notre système de session en ligne permet de répandre malgré tout ses enseignements. Le premier samedi du mois fut donc tout occupé par la méditation des mystères de l’Immaculée et de son très chaste époux, grâce à la diffusion des conférences de la retraite Sainte Marie nouvelle et aux sermons de frère Bruno qui nous offrent un salutaire contrepoint à la lettre apostolique du Pape.

MGR FREPPEL, 1887-1891 : « J’AI LUTTÉ SEUL ».

Le dimanche matin, frère Bruno avait profité du passage de frère Pascal en France pour lui demander de nous présenter le quatrième tome de sa biographie de Mgr Freppel, qui retrace les derniers combats du vaillant évêque-député. Les derniers et les plus tragiques, puisque Mgr Freppel a désormais percé le secret de la personnalité trouble du pape Léon XIII : un libéral de doctrine et d’action, résolu à faire triompher ses idées, à n’importe quel prix.

À travers l’affaire Boulanger, – le Pen, cent ans à l’avance ! –, le centenaire de la révolution de 1789, la défense de nos colonies et de nos missionnaires, la question sociale et bien d’autres débats toujours actuels, le parallèle entre l’évêque d’Angers et notre Père l’abbé de Nantes s’impose. Le même amour de la vérité les unit, la même abnégation dans son service, le même refus de tout compromis avec la révolution, de quelque respectabilité qu’elle s’affuble, y compris pontificale... Le sommet de la vie de Mgr Freppel, à quelques mois de sa mort, fut en effet son dramatique voyage à Rome de février 1891, pour y faire remontrance au Pape de sa funeste politique de ralliement à la République, c’est-à-dire à « la forme politique et sociale de l’athéisme ».

ACTUALITÉS : L’HOMME INGOUVERNABLE.

Frère Bruno ouvrit ses actualités en citant la plainte d’Emmanuel Macron, le 21 janvier dernier : « Nous sommes devenus une nation de soixante-six millions de procureurs. » Bien plus : en pleine crise sanitaire, la France compte aussi soixante-six millions de médecins, encadrés par soixante-six millions de ministres de la santé, l’ensemble dirigé par soixante-six millions de présidents de la République ! Comment gouverner un tel pays ? C’est la démocratie, dont cette conférence dressa un implacable et salutaire réquisitoire en analysant ses ravages à travers le monde.

À la maison Sainte-Thérèse, frère Étienne surveillait ses serveurs informatiques comme lait sur le feu : vous étiez en effet très nombreux à suivre en direct les analyses de frère Bruno !

En Afrique, d’abord, au bout de neuf ans de guerre, notre intervention au Sahel manifeste l’incapacité de la France à obtenir une victoire stratégique, faute d’une exploitation politique des indéniables succès tactiques de nos soldats. Du coup, “ Dame Opinion ” se lasse... Quand la France renoncera-t-elle enfin au “ dogme ” de l’égalité des peuples, pour exercer sa responsabilité paternelle vis-à-vis de ses anciennes colonies ?

En 1950, notre Père affirmait déjà avec une sagesse souveraine : « Que les jeunes Français connaissent la détresse profonde des peuples qui n’ont pas mille ans de tradition chrétienne et qui en attendent le bienfait de nous seuls. Ils apprendront que la civilisation n’a jamais connu l’égalité démocratique, mais la tradition paternelle : nos vieux peuples ont une paternité à exercer vis-à-vis des peuples neufs, et ce devoir est sacré, venu de Dieu qui fonde et développe son Église par des peuples choisis. »

Aux États-Unis, l’investissement du Capitole le 6 janvier dernier révèle une immense fracture entre pays réel et pays légal. En une vingtaine de minutes, frère Bruno mit en lumière les tenants et aboutissants de cette crise existentielle de la nation américaine.

Son origine est à rechercher dans la démesure qui l’a saisie à la chute de l’Urss. Première démocratie, première puissance militaire dominant un monde unipolaire, son messianisme protestant s’est enfiévré, la persuadant de sa vocation providentielle à répandre la démocratie dans le monde. D’où des guerres inexpiables au Proche et au Moyen-Orient et dans les Balkans. Sans aucun profit pour le peuple américain.

Première économie de la planète, les États-Unis se sont lancés sans prudence dans le mouvement de la mondialisation. Mais tous les Américains n’en ont pas profité ! Ainsi, en 2008, après la crise des subprimes, si l’administration Obama sauva Wall Street de l’effondrement, elle abandonna les citoyens modestes à leurs faillites immobilières. D’où la colère populaire qu’a su si bien exploiter Donald Trump il y a quatre ans pour conquérir le pouvoir ; d’où la “ balkanisation ” de la société américaine en une multiplicité de sous-cultures ennemies, animées par des idéologies révolutionnaires de plus en plus barbares et fanatiques. Un analyste lâche le mot : c’est du “ néomarxisme ”.

Le remède ? Mais il n’y en a pas, tant que la nation américaine demeure fondée sur le funeste principe d’égalité qui a présidé à sa création en 1783 ! Quels que soient les efforts de la nouvelle administration Biden, confrontée à de redoutables défis – covid, Iran, Corée du Nord et surtout Chine –, la religion démocratique enfoncera les États-Unis dans la décadence.

Il en va de même pour l’Europe, d’ailleurs, dont la crise sanitaire fait briller la faillite ! Fiasco de la campagne de vaccination, atermoiements autour du fameux emprunt de relance de 750 milliards d’euros... L’union ne fait pas la force, mais lourdeur et lenteur.

Et notre France, dans tout cela ? Si l’épidémie a dissipé le mirage du libre-échange, contraignant Emmanuel Macron à reprendre le contrôle des frontières au nom de sa souveraineté et du bien des Français, en revanche, son pari de financer « quoi qu’il en coûte » une économie à l’arrêt, dans l’attente d’une chimérique reprise de l’activité au second semestre 2021, nous conduit à un désastre national comparable à celui de 1940... sans que ne se profile de “ divine surprise ”.

Nos démocraties libérales en ont contre la Russie. La grotesque affaire Navalny est le dernier épisode de cette haine inexpiable :

« Alexeï Navalny n’a jamais eu de vraie notoriété dans son pays, rappelle frère Bruno. C’est un “ zéro ”, mais qui reçoit quand même beaucoup de fonds au travers de sa Fondation anticorruption (FBK), ce qui lui a d’ailleurs valu des enquêtes pour blanchiment d’argent et détournement de fonds. C’est dans ce contexte de médiocrité politique, sans perspective d’avenir, qu’a commencé en août 2020 cette rocambolesque affaire surmédiatisée qui l’a conduit, à bord d’un avion médicalisé, dans un hôpital de Berlin puis, à son retour au pays natal, dans une prison russe, à l’issue d’une “ miraculeuse ” guérison d’un empoisonnement au novitchok. »

Au-delà de la guerre énergétique que se livrent Russes et Américains pour conquérir le marché européen, quel crime impardonnable les démocraties reprochent-elles donc à la Russie ? Hubert Védrine l’a révélé inopinément : « le fait que la Russie soit restée russe ». Les Russes sont nationalistes avant d’être démocrates ! C’est là leur crime...

Or l’échec de la démocratie mondialiste prouve que c’est le nationalisme artisan de paix qui est aujourd’hui à l’ordre du jour. Il ne manque plus au nationalisme russe qu’à devenir catholique : ce sera le fruit de la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, que nous obtiendrons par la prière.

frère Guy de la Miséricorde.