Le rapprochement avec l’Orient orthodoxe
ENTRE l’Immaculée Vierge Marie mère de Dieu et la Russie, il y a un mystère d’alliance qui est au principe de son identité nationale, comme aussi le fil conducteur de son histoire, sa clef d’interprétation. Cette prédilection a persisté malgré la rupture du schisme. Pourquoi ? grâce à qui ? La réponse nous amènera à faire l’apologie des artisans de l’union des Églises, mais en contrepoint, à dénoncer l’esprit d’orgueil antiromain et de domination césaropapiste du schisme de 1448, l’esprit de Réforme protestante et de Révolution démocratique puis communiste, causes de la décadence de la Russie. C’est d’autant plus important qu’une désorientation analogue ruine l’Église depuis le concile Vatican II, et empêche l’union vraie des Églises d’Orient et d’Occident.
MARIE IMMACULÉE REINE DE RUSSIE
C’est à Kiev que s’est façonnée l’âme russe, sous la houlette de saint Vladimir (958-1015), le Clovis de la Russie. Pour lui, « la vraie religion n’était pas, comme pour les Byzantins, la négation de la nature et de la société humaine, mais leur régénération. » (Il est Ressuscité ! n° 193, décembre 2018, p. 10-11).
Son fils Jaroslav le Sage et son petit-fils Vladimir Monomaque (1053-1125), vrais princes chrétiens, poursuivirent l’œuvre politique d’une Chrétienté, dont la Reine, et c’est bien là le secret de l’histoire sainte de Russie, était la Vierge Marie, particulièrement vénérée dans la gloire de son Assomption, et même dans celle de ses mystérieuses origines : « Tandis qu’à Byzance, le vocable de Sainte Sophie désignait le Verbe éternel, deuxième Personne de la Sainte Trinité, les Russes de Kiev invoquaient sous ce Nom divin la Très Sainte Vierge, et célébraient la dédicace de leur cathédrale le 8 septembre, en la fête de la Nativité de Marie. » (Il est Ressuscité ! n° 193, décembre 2018, p. 10-11).
Saint Serge de Radonège (1314-1392), fondateur de la Laure de la Trinité-Saint-Serge fut tout à la fois le père d’une multitude de moines, et le père de la Patrie. À la veille de la bataille de Koulikovo contre les Mongols de la Horde d’or, il bénit le grand prince Dimitri de Moscou et ses armées puis il annonce, avant qu’elle ne soit connue, la victoire du 8 septembre 1380, au jour de la fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge. Victoire fondatrice de la Nation russe, obtenue par la médiation d’un saint à qui l’Immaculée est apparue (cf. Il est Ressuscité ! n° 193, décembre 2018, p. 12).
C’est donc la Vierge Marie qui a façonné l’âme russe, l’âme de La Patrie ; c’est contre Elle et ses enfants que va s’acharner l’ennemi du genre humain. Il agira sous deux masques : le schisme antiromain d’abord, l’hérésie protestante ensuite, et leurs avatars musulmans et communistes, tout cela en avant-garde du combat apocalyptique des « derniers temps », tel que le message et les apparitions de Notre-Dame de Fatima nous le révèlent.
LA RUSSIE APRÈS LE SCHISME DE MOSCOU
« L’humiliation de l’empereur germanique à Canossa (1077) sauva l’Occident pendant cinq siècles, et le monde latin jusqu’aux révolutions contemporaines, du fléau du césaropapisme. Le coup de force schismatique du grand prince Basile l’Aveugle érigeant Moscou en “ Troisième Rome ” marque au contraire l’avènement de l’autocratisme en Russie et le début du déclin de la spiritualité moscovite [...].
« Du métropolite de Moscou, asservi au pouvoir, les monastères s’émancipent bientôt pour conserver leur liberté spirituelle, mais ils entrent en luttes doctrinales les uns contre les autres. La Russie méridionale, Ruthénie et Ukraine de Lviv et de Kiev, conquis par la Pologne, se séparent de Moscou pour se réunir à Rome par l’Acte d’union de Brest-Litovsk (1596) [ces catholiques de rite grec sont désignés sous le nom d’uniates]. »
Du XVI au XIXe siècle, l’esprit germano-protestant introduit par Pierre le Grand, prolongé par Catherine II (cf. CRC n° 184, décembre 1982, p. 20-22) se heurte à la vieille foi chrétienne du peuple russe, et au dévouement éclairé des saints et des martyrs de la Contre-Réforme gréco-catholique Ukrainienne, qu’il s’agisse de saint Josaphat (1580-1620) ou de saint Dimitri de Rostov (1651-1709) figures emblématiques de tant d’autres...
LES VOIES MARIALES DE LA PROVIDENCE
À la fin du XIX et au début du XXe siècle, le zèle pour « L’union des Églises » va être encouragé par de grands serviteurs de l’Immaculée comme le Père Emmanuel du Mesnil saint Loup ou le Père Marie-Antoine de Lavaur, l’apôtre de Lourdes ; bien servi surtout par deux hommes : un puissant génie philosophique, un mystique visité à trois reprises par l’Immaculée, le russe Vladimir Soloviev (1853-1900) ; et son éminent correspondant catholique, Mgr Joseph-Georges Strossmayer (1815-1905). La mise en œuvre apostolique de leur doctrine fut le fait de missionnaires d’avant-garde, les rédemptoristes d’Ukraine avec le soutien du pape saint Pie X et la collaboration du saint patriarche gréco-catholique de Lviv, Mgr Andrea Sceptyskyj (1865-1944).
RENOUER AVEC LE FIL D’UNE SAINTE TRADITION
« Durant l’année 1884, Soloviev étudia la dogmatique catholique. Il s’enthousiasmait dans le même temps pour le prêtre croate Georges Krijanitch, venu de Zagreb à Moscou, au XVIIe siècle, pour propager l’idéal du saint Royaume de Dieu, catholique romain et panslave, rassemblant sous le sceptre des tsars et sous la houlette du Pape, tous les peuples slaves ainsi délivrés et protégés du double joug qui les enserrait comme un étau, des puissances germaniques et des Turcs. [...] C’est justement à ce moment-là que Soloviev entra en relation d’amitié avec l’évêque croate Strossmayer.
« Au début de décembre 1885, il reçut pour la première fois une lettre de l’évêque croate. Il lui répondit : « De la réunion des Églises dépend le sort de la Russie, des Slaves et du monde entier. Nous, Russes orthodoxes et tout l’Orient, nous ne pouvons rien faire avant d’avoir expié le péché de schisme ecclésiastique et avant d’avoir rendu au pouvoir pontifical ce qui lui est dû. [...] La réunion des Églises serait profitable pour les deux parties. Rome gagnerait un peuple pieux et enthousiaste pour l’idée religieuse, elle gagnerait un défenseur fidèle et puissant. La Russie de son côté qui, par la volonté de Dieu, a dans ses mains les destinées de l’Orient, non seulement se débarrasserait du péché involontaire de schisme, mais encore et, de ce fait, serait libre d’accomplir sa grande mission universelle de réunir autour de soi toutes les nations slaves et de fonder une nouvelle civilisation réellement chrétienne... » (Résurrection n° 8, août 2001, p. 16-17)
LA RÉUNION PAR LA MÉDIATION DE L’UNIATISME (1900-1945)
Sous l’égide de l’icône et Vierge romaine de Notre-Dame du Perpétuel Secours, des prêtres latins, fils de saint Alphonse de Liguori, les pères Delaere et Schrijvers, d’origine belge, adoptèrent le rite grec, puis ils entreprirent, avec les encouragements de saint Pie X et le soutien du saint patriarche gréco-catholique de Lviv, Mgr Andrea Sceptyskyj (1865-1944) une œuvre apostolique sans précédent.
« Le patriarche avait été émerveillé par le zèle du Père Delaere auprès des Ruthènes gréco-catholiques émigrés au Canada. Une œuvre capitale allait naître de la communion d’âmes de ces deux apôtres : la fondation, en Galicie, d’une communauté de rédemptoristes de rite grec. Elle avait pour vocation de procurer à l’Église gréco-catholique ukrainienne du Canada un clergé de qualité, de travailler surtout à la sanctification du clergé ukrainien, afin de former des missionnaires capables de convertir les Russes, leurs voisins, et de préparer ainsi les voies à la réunion tant désirée des Églises d’Orient et d’Occident [...].
« Malgré bien des traverses dues à la Première Guerre mondiale et à la Révolution russe surtout, la province de Galicie, fervente et prospère commençait à essaimer en Russie et à y opérer de nombreuses conversions. » (Renaissance catholique n° 155, février 2008)
L’ULTIME COMBAT DE SATAN CONTRE LA VIERGE
Il fallait que cette œuvre produise de bons fruits, mais il fallait aussi que s’accomplisse ce que les Saintes Écritures annoncent pour les « derniers temps ». Un mystère d’iniquité était à l’œuvre pour ruiner et détruire le Royaume de Dieu sur la terre. Il s’acharna surtout sur ces territoires et ces populations d’où viendrait un jour le salut par l’Immaculée : les peuples de la Russie.
« Le Père Schrijvers, fondateur de la province rédemptoriste de Galicie, le pressentit lorsqu’en 1945, voyant son œuvre anéantie par la guerre et les communistes, il dit sur son lit de mort : « Ô pauvre peuple ukrainien, ô pauvre Galicie, il y a du mystère quelque part !... » Il ajouta avec un air inspiré : “ Mais le Seigneur ensuite reconstruira tout et nos pères auront alors un immense champ missionnaire, vu que les langues ukrainiennes et russes sont tellement parentes. ”
« Le mystère entrevu par ce bon Père, c’est celui de Fatima. C’est le pape consacrant la Russie au Cœur Immaculé de Marie, obtenant ainsi sa conversion, et par conséquent cette réunion des Églises d’Orient et d’Occident si ardemment désirée et méritée par une multitude de martyrs de toutes conditions. » (Renaissance catholique n° 155, février 2008)
LE GÉNOCIDE DES UNIATES PAR LES COMMUNISTES
Staline acheva ce que la Révolution russe de 1917 avait commencé. « En 1946, avec la complicité d’un clergé orthodoxe, “ à sa botte ”, il décréta l’élimination de l’Église catholique dans toute l’Union soviétique. Sur son ordre, les paroisses catholiques furent intégrées aux communautés orthodoxes par un synode auquel ne participa aucun évêque catholique.
« L’Église “ uniate ” fut déclarée illégale. Trois mille églises, cent cinquante monastères furent confisqués. Les évêques, prêtres, fidèles qui refusèrent leur assimilation furent persécutés, emprisonnés, condamnés à mort ou déportés en Sibérie. En 1963, l’Urss expulsait le dernier survivant : le cardinal Josyf Slipyj. Arrêté en avril 1945 par la police soviétique, cinq mois et demi après sa nomination, il avait subi la torture, les interrogatoires et les travaux forcés en Sibérie. « En 1963, sa “ libération ” marqua pour lui le commencement d’une autre sorte de persécution, venue d’où il ne l’attendait pas.
LEUR TRAHISON ET ABANDON DEPUIS VATICAN II
« Au Synode de Rome, en 1971, il clama son indignation aux traîtres, de Rome et d’ailleurs : « Sur cinquante-quatre millions d’Ukrainiens catholiques, dix millions sont morts à la suite des persécutions ! Le régime soviétique a supprimé tous les diocèses ! Il y a eu une montagne de cadavres et plus personne, même dans l’Église, ne défend leur mémoire. Des milliers de fidèles sont encore incarcérés ou déportés. Mais la diplomatie vaticane préfère qu’on n’en parle pas, car cela gêne ses tractations. Nous en sommes revenus au temps des Catacombes. Des milliers et des milliers de fidèles de l’Église d’Ukraine sont déportés en Sibérie et jusqu’au cercle polaire, mais le Vatican ignore cette tragédie. Serions-nous un boulet que traîne l’Église ? » (Résurrection n° 3, mars 2001, p. 4-5)
Que se passe-t-il ? Comment en est-on arrivé là ?
OSTPOLITIK DES PAPES PIE XI, JEAN XXIII ET PAUL VI
Le message de Fatima, et l’Alliance que le Ciel proposait au Saint-Père, était “ l’unique nécessaire ” pour combattre la révolution communiste dans le monde, et l’apostasie dans l’Église. Le Pape Pie XI (1922-1939), autoritaire et démocrate, ne voulut rien entendre : « Il restait persuadé que sa politique d’entente avec le gouvernement bolchévique, au mépris des demandes de Notre-Dame de Fatima, porterait du fruit ; il était pressé d’envoyer là-bas des prêtres occidentaux pour soutenir l’Église. Les Bénédictins n’étant pas prêts, il confia l’entreprise à un jésuite, Mgr d’Herbigny... » (Renaissance catholique n° 192, novembre 2011, p. 3). L’aventure se termina tragiquement : scandale de mœurs pour d’Herbigny et arrestation des prêtres clandestins confiés à sa garde.
Pie XII (1939-1958) successeur de Pie XI a été pendant un temps le « Pape de Fatima », mais mal conseillé, il finit par mettre cette lumière et ce salut sous le boisseau. C’est sous son règne que se développèrent des hérésies, des désorientations, par exemple celle du dominicain Congar (1904-1995). Celui-ci conçut un nouvel œcuménisme, plus protestant que catholique, car il ne s’agissait plus du « simple retour au bercail des chrétiens non catholiques ». Les futurs Papes, Jean XXIII (1958-1963) et Paul VI (1963-1978) partageaient cette erreur, ils l’imposeront lors du concile Vatican II, tout en poursuivant du même mouvement une politique d’ouverture et d’ententes secrètes avec les chefs religieux et politiques de l ’Union soviétique.
ŒCUMÉNISME PROTESTANT DE VATICAN II
« Alors que Notre-Seigneur Jésus-Christ n’a institué qu’ « une seule et unique Église », le décret sur l’œcuménisme Unitatis Redintegratio considérait maintenant à égalité les Églises fondées par d’autres sous son Nom ! [...]. Il y a eu “ faute des personnes de l’une et de l’autre partie ”, elles ont entraîné un certain nombre de malentendus que “ le mouvement œcuménique tend à surmonter ”. Alors, constate l’abbé de Nantes, l’Église fait le compte de ce que les frères séparés ont gardé de catholique et s’en réjouit ; elle les reconnaît comme des frères (malgré eux !), elle les promeut comme participants de la grâce de salut de l’Église. Leurs dissidences sont des communions de salut, quoiqu’elle juge, mais de son point de vue ! selon sa foi ! qu’ils souffrent pourtant de déficiences. Voilà le pluralisme protestant adopté par l’Église romaine ! » (Renaissance Catholique n° 192, novembre 2011, p. 4)...
CRIME ET TRAHISONS DE JEAN-PAUL II
« Pour faire la paix avec l’adversaire, Vatican II n’a pas hésité à sacrifier ses propres fidèles. Le schéma sur les Églises orientales, préparé par les uniates, était d’esprit catholique et donc d’un autre esprit que le Décret final sur l’Œcuménisme, œuvre de Latins préoccupés de tout céder aux Orientaux schismatiques aux dépens des uniates et de l’Église latine elle-même [...]. Quand l’union se fera, ils en paieront le prix. On les contraindra des deux côtés à se noyer dans l’Orthodoxie persécutrice devenue la seule forme de Catholicisme oriental reconnue par Rome ! » (Préparer Vatican III, p. 217)
C’est ainsi que le pape Jean-Paul II (1978-2005) multipliera les reniements de sa foi et les trahisons de ses frères (cf. Joseph vendu par ses frères, CRC n° 170, octobre 1981, p. 2 ; cf. La gifle de Constantinople, CRC n° 168, août 1981 ; Coup de poing communiste russe, CRC n° 169, septembre 1981). Ces trahisons se résument toutes dans « la lettre adressée le 7 mai 2000 à l’Église gréco-catholique roumaine, à l’occasion du trois centième anniversaire de sa réunion à Rome. Le Pape souligne le rôle « insigne » de cette Église comme « lien entre Orient et Occident » et comme « témoignage d’unité ». Mais il rappelle que l’uniatisme correspond à une certaine vision de l’unité de l’Église qu’il faut aujourd’hui réformer : « Je vous exhorte à mener un aggiornamento et un approfondissement de la vocation spécifique des Églises orientales » (Résurrection n° 3, mars 2001, p. 5). Le pape François ne fera que « copier » son “ saint ” (sic) prédécesseur...
INTERSIGNES D’ESPÉRANCE
Pour sauver l’honneur de l’Église catholique et même de cette hiérarchie orthodoxe, voici deux témoins :
« Le métropolite Nikodim, pour sa part, agent soviétique, « chargé de la pénétration des idées pacifistes dans le monde chrétien » (CRC n° 28, janvier 1970, p. 6 ; CRC n° 101, janvier 1976, p. 2 ; Toute la vérité sur Fatima, t. 4, p. 399), conçut un amour croissant pour l’Église catholique, Rome et le Souverain Pontife, jusqu’à croire en sa primauté. Mademoiselle Irène Posnoff, qu’il visita à plusieurs reprises, témoignait : « L’attitude de Mgr Nikodim fut très proche de celle de Vladimir Soloviev, tout en suivant un chemin plus intuitif. »
« Le 22 mai 1975, il fit un pèlerinage fervent à Fatima. Et le 5 septembre 1978, après avoir vénéré le Saint Suaire à Turin, il rencontra le pape Jean-Paul Ier dans une audience privée, au cours de laquelle il parla de l’Église avec amour, célébra l’unité, l’urgence de la réunion, et mourut subitement entre les bras du Saint-Père, après avoir reçu de lui l’absolution. Deux jours plus tard, Jean-Paul Ier évoquera leur conversation : « Je n’avais encore jamais entendu, à propos de l’Église catholique, de paroles aussi belles que celles prononcées par le métropolite. Je ne peux les répéter, elles demeurent secrètes. J’en reste impressionné. Il était orthodoxe, mais combien il aimait l’Église ! Je crois qu’il a beaucoup souffert pour l’Église, en faisant énormément pour l’union. » (CRC n° 184, décembre 1982, p. 36) [...]
« Le pardon divin accordé à ce moine russe, agent des maîtres communistes du Kremlin, est une figure de la mystérieuse prédestination de la Russie : cette nation, longtemps possédée par Satan, reste l’objet d’une mystérieuse élection du Cœur Immaculé de Marie. Elle se convertira par le ministère du Pape qui la lui consacrera. » (Il est Ressuscité ! n° 193, décembre 2018, p. 20).
En attendant ce jour béni, l’icône miraculeuse de Notre-Dame Souveraine dispose les esprits des Russes (cf. Il est Ressuscité ! n° 194, janvier 2019, p. A-B), et sainte Thérèse de l’Enfant Jésus touche leurs cœurs (cf. Résurrection n° 3, mars 2001, p. 5-7). Le concile Vatican II reste l’obstacle qui empêche le Saint-Père de donner sa foi à Notre-Dame de Fatima ; or “ l’ennemi ” le défend avec plus d’acharnement que la “ bastille des Tourelles ”... Que sainte Jeanne d’Arc qui est aussi vénérée en Russie y mette donc son étendard...