Dimanche 20 décembre – IVe de l’Avent
Le Règne de Jésus et Marie
EN septembre 1922, l’abbé Poppe fut désigné par le cardinal Mercier comme directeur spirituel des ecclésiastiques au camp militaire de Bourg-Léopold, dans le Limbourg. Auprès de ces quatre cent cinquante futurs prêtres qui faisaient leur service militaire, au Centre d’Instruction pour Brancardiers et Infirmiers, son cœur d’apôtre pourrait exercer un ministère de choix :
« Je brûle du désir du Règne de Jésus et de Marie dans les âmes sacerdotales. »
Dès sa première allocution, tous ses auditeurs furent convaincus de sa sainteté. L’un d’eux notait le soir : « Nous avons l’impression qu’il sortait d’un entretien avec Jésus à l’église et qu’il venait nous répéter fidèlement ce que le Divin Maître et Ami lui avait suggéré. »
Et un autre : « Si lui n’est pas un saint, il n’en existe plus ici-bas. »
L’abbé Poppe leur enseignait que le prêtre doit se distinguer par l’alacrité dans le combat, et défendre l’Église comme un soldat joyeux et courageux :
« Défendez-la vaillamment ; regardez en face ceux qui s’étonnent de votre fierté et de votre fidélité. Ne vous cachez pas, ne soyez pas gênés et honteux de son enseignement. Montrez-la, votre Église, votre Épouse, lévite ! Élevez-la très haut, et soutenez-la ! Parlez son langage ; faites qu’elle parcoure le monde comme un tonnerre ! »
L’ardent apôtre écrivait : « Je désire travailler au Règne de Jésus par sa Mère, voir triompher l’amour de Jésus et de Marie, leur “ plein Règne ” dans l’Église. Tout est faible et indigent en moi, je n’ai rien si ce n’est l’immense désir du Règne de Jésus. Je veux être le chef-d’œuvre de la Miséricorde de Marie pour accomplir les desseins de Jésus-Eucharistie. »
Chantons avec ardeur : “ Levez-Vous donc, ô Marie, hâtez-vous de régner ” (E 90).
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