Jeudi 24 décembre
L’âne de la Sainte Famille
SOYONS l’âne qui porte la Vierge Marie. Ce brave animal marche la tête inclinée vers le sol, en agitant ses longues oreilles, pour que chacun voie qu’il n’est qu’un pauvre âne, mais que le doux fardeau auquel il sert de monture est la Reine du Ciel.
« Le monde est pourri d’orgueil, disait l’abbé Poppe, et cet orgueil est la perte de la société actuelle. »
Si nous nous enorgueillissons de ce que nous sommes et de ce que nous faisons, au lieu de reconnaître que, sans la grâce de Jésus, nous ne sommes que des “ ânes ”, la Vierge Marie descendra et nous laissera courir seuls.
« Le monde est malade ; avec toute sa richesse, il dépérit, il glisse sur une pente mortelle et étouffe dans son luxe. C’est la pauvreté qui le guérira : des prêtres pauvres le redresseront et le feront revivre... Mais je dis pauvres, pauvres comme saint François ! »
L’abbé Poppe voulait que sa chambre soit pauvre pour que rien n’empêche Jésus d’y entrer et de vivre avec lui. Pour attirer Jésus en notre âme, il faut qu’elle soit pauvre et modeste comme l’étable de Bethléem. Lui s’est fait si pauvre et si petit ! Imitons-le dans son humilité et sa pauvreté. Demandons-lui les vertus qui nous manquent.
Regardons la Vierge Marie comme un petit enfant regarde sa maman, les yeux et le cœur pleins de confiance et d’amour, et offrons-nous à Elle sans réserve. Qu’Elle nous voie à genoux devant la crèche, parmi les humbles bergers.
Disons plusieurs fois dans la journée : « Ô Jésus, je reste aussi près de Vous qu’un enfant dans les bras de sa mère. Auprès de Vous je suis aussi tranquille qu’un enfant qui voit sa mère. Oh ! demeurez en moi, et que moi je demeure en Vous. »
Colorier l’âne.