Avent 2015 avec l’abbé Édouard Poppe

Abbé Poppe en 1922

SANS avoir eu connaissance des événements de Fatima, le bienheureux Édouard Poppe mit en pratique par toute sa vie les demandes de l’Ange et de Notre-Dame. Comme les trois pastoureaux, la Vierge Marie l’attira sur son Cœur et lui apprit à L’aimer, à La prier, à se sacrifier en esprit de réparation. Sa courte vie ne fut qu’une consécration à Marie-Médiatrice et une offrande unie au Sacrifice de Jésus.

En 1915, encore séminariste, l’abbé Poppe suscita dans l’âme de jeunes ouvrières auxquelles il donnait des leçons de catéchisme, le désir de faire réparation pour tous les outrages, sacrilèges et indifférences dont elles étaient témoins à l’usine où elles travaillaient. L’année suivante, il fonda avec elles une Petite Ligue de Réparation :

« Soyez les consolatrices des Cœurs transpercés de Jésus et de Marie. Ils sont si peu aimés », leur disait-il.

« Ô mon Jésus ! Où êtes-vous encore aimé ? Mon pauvre Jésus, où trouvez-vous encore un cœur pour reposer votre tête fatiguée ? Mon pauvre Sauveur, je cherche des âmes qui vous consolent, des âmes qui vous réjouissent : hélas ! elles vous abandonnent, alors que vous êtes là à les attendre, les mains pleines de miséricorde. »

En ce début de l’Année de la Miséricorde proclamée par le pape François, vivons avec ferveur le temps de l’Avent pour ouvrir les écluses de toutes les grâces par lesquelles Jésus veut féconder la terre et qu’il renouvellera en la fête de Noël.

Marie-Médiatrice détient les clefs de la Miséricorde. Recourons à Elle afin que toutes les âmes puissent aller au Ciel, surtout celles qui ont le plus besoin de cette Miséricorde dont son Cœur Immaculé est le réservoir.