Dimanche 22 février – 1er dimanche de Carême

Les clarisses de Chambéry

LE Saint Suaire put être sauvé des flammes, mais il fut malheureusement endommagé. Le clergé demanda alors aux clarisses de la ville de raccom­moder le Saint Drap aux endroits où le feu l’avait brûlé. La supérieure promit d’obéir aux ordres et remercia qu’on veuille bien leur confier un si noble ouvrage, « quoique nous fussions indignes d’être employées à une action si sainte que celle-là. Cependant, on orna le chœur du mieux qu’on put, où après les vêpres [du mercredi 15 avril 1534, un an et demi après l’incendie], on apporta la table sur laquelle on avait coutume de déployer la sainte Relique [...].

« Le lendemain, sur les huit heures du matin, on fit procession générale pendant que toutes les cloches sonnaient, en laquelle Monseigneur le Légat [ du Pape] portait le Saint Suaire, suivi de Son Altesse [ le duc de Savoie] » et de très nombreux ecclésiastiques, ainsi que de la principale noblesse du pays.

« Après l’avoir reposé quelque temps sur le grand autel de notre église ils le portèrent dans le chœur, sur la table qu’ils avaient dressée pour l’étendre. »

À l’exemple de nos pères qui rendaient un culte public à Notre-Seigneur, que je ne craigne pas de me distinguer des autres pour vivre fidèlement en enfant de l’Église !

« Ô mon Dieu, levez-vous : c’est votre cause aussi bien que la nôtre que nous vous prions de défendre. »

Colorier une feuille de vigne.

Photographies du Saint Suaire