Lundi 23 février
Une grâce insigne
NOUS le reçûmes en procession, les cierges allumés ; on le déploya sur la table pour reconnaître les endroits où il devait être raccommodé [...]. La foule du peuple, qui était accourue pour voir cette précieuse Relique, était si grande qu’à peine pouvait‑on se tourner. »
Auprès du Saint Suaire, « assistaient toujours quatre des gardes, tenant des cierges allumés, se succédant les uns aux autres avec une si grande modestie qu’ils ressemblaient plutôt à des novices d’une Religion bien réformée [ « Que j’aime cette merveilleuse expression qui veut dire : d’un monastère bien fidèle. Qu’elle ne s’efface jamais de nos cœurs ! » s’exclame notre Père, l’abbé de Nantes], qu’à des séculiers [...].
« Nous ne pouvions pas nous séparer de la sainte Relique, et nous avions obtenu permission de notre Révérende Mère d’y demeurer tant que nous voudrions. »
À l’église, pendant la messe ou la visite au Saint-Sacrement, prenons exemple sur ces gardes du Saint Suaire : par respect pour Jésus au Tabernacle, faisons dignement notre génuflexion et suivons les cérémonies avec recueillement.
« Père Éternel, regardez les cinq plaies de Jésus. Nous vous les offrons pour l’honneur et la gloire de votre Saint Nom et pour le salut de la France. » (sœur Marie de Saint-Pierre)
Colorier un cierge.
Photographies du Saint Suaire