Il est ressuscité !
N° 231 – Avril 2022
Rédaction : Frère Bruno Bonnet-Eymard
LA LIGUE
Course de vitesse
EN 1999, alors que la CRC était ballotée par les tempêtes et l’Église submergée par l’apostasie, notre Père nous expliquait : « Mon idée, c’est qu’il y a une course de vitesse entre les armées du bien et les armées du mal. Le démon sait que tout va se retourner contre lui à une certaine date et, au moment où on croira que l’Église va être vaincue mortellement, ce sera le moment où on sera vainqueur, et on en approche... » (Georges de Nantes, docteur mystique de la foi catholique, p. 447)
Depuis le déclenchement de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, le 24 février, prévenant une agression de l’OTAN sous masque ukrainien, cette course de vitesse prend des allures de sprint final !
Le 26 février, frère Bruno écrivit sa supplique au pape François pour l’implorer de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie, afin d’obtenir la paix. Le mercredi des Cendres 2 mars, les évêques ukrainiens lui adressèrent à leur tour une demande analogue. La semaine suivante, nous apprîmes que la lettre de frère Bruno avait été remise en main propre au Saint-Père. Immense espérance ! Depuis, la CRC est suspendue aux nouvelles de Rome et d’Ukraine.
Le 15 mars, le Vatican annonça la décision du Pape de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie le jour de la fête de l’Annonciation, 25 mars. Nouvelle tellement extraordinaire, mettant fin à près d’un siècle de refus, de demi-mesures et faux-semblants romains, que frère Bruno écrivit dès le lendemain une Lettre à la Phalange exhortant nos amis à redoubler de prières pour que François persévère dans sa résolution, malgré les mille obstacles qui ne manqueraient pas de survenir.
VŒUX PERPÉTUELS
Samedi 19 mars, fête de saint Joseph, nos frères Louis-Marie de Saint-Georges et André du Cœur de saint Joseph prononcèrent entre les mains de frère Bruno leur triple vœu perpétuel de pauvreté, chasteté et obéissance. Il est facile de prendre un tel engagement, leur expliqua notre frère prieur, sous le double patronage du Chef de la Sainte Famille et de notre Père fondateur, “ saint Georges de chez nous ”, qui en fut la vivante image en nos temps d’apostasie.
En guise de cadeau, frère Bruno leur divulgua deux billets intimes que lui avait écrits notre Père et qui laissent entrevoir la vie mystique dans laquelle s’enracinait son combat : « Je veux vivre encore, m’améliorer beaucoup et travailler pour notre ordre (...). Il faut poursuivre l’œuvre de la CRC, avec votre enthousiasme, avec sagesse. Mais dès que vous avez un peu de liberté, revenez à Jésus, adonnez-vous pleinement à la vie mystique. Votre force, vous la trouverez toujours là, et nulle part ailleurs. » (1er mai 1978)
ÉPOUSES DU GRAND ROI.
Le lendemain, dimanche 20 mars, c’était au tour de nos sœurs Marie-Lucie des Saints Anges, Marie-Colombe de l’Annonciation et Blanche de Notre-Dame d’Afrique de s’unir pour toujours à leur divin Époux. Leurs familles sont si nombreuses qu’elles remplissaient la nef de notre chapelle, la galerie Saint-Sauveur attenante et débordaient jusque dans la bibliothèque !
Frère Bruno leur rappela la grandeur de leur engagement : malgré les théologiens attachés à la perfection formelle du “ septénaire sacré ” des sacrements de l’Église, notre Père soutenait que la profession religieuse, rencontre de la créature avec Dieu, et qui donne la grâce, est un sacrement. C’est un mariage et même le modèle sublime du mariage, puisqu’il s’agit de l’union d’une créature avec... son Créateur ! Union perpétuelle de cœur, de corps et d’âme, aussitôt consommée lors de la communion eucharistique qui est le rite principal de cette cérémonie. Par la médiation de Marie, la religieuse ne fait plus avec Jésus crucifié qu’un seul Cœur, une seule Victime.
Quant à la fécondité d’un tel mariage mystique, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus l’avait bien comprise. Dans son billet de profession, que frère Bruno lut à nos sœurs avant le Salut du Saint-Sacrement, elle demandait : « Jésus, fais que je sauve beaucoup d’âmes, qu’aujourd’hui, il n’y en ait pas une seule de damnée et que toutes les âmes du purgatoire soient sauvées... Je ne veux que te réjouir et te consoler. »
Quelles supplications nos frères et sœurs profès firent-ils monter vers le Ciel en ce jour ? Frère Bruno leur avait rappelé que, selon la tradition, toute prière faite au moment de la grande prostration sous le drap mortuaire, les bras en croix, est exaucée.
Quoi qu’il en soit, deux jours plus tard, le Saint-Siège publia le texte de la consécration au Cœur Immaculé de Marie que le Pape prononcerait le 25 mars. Malgré le caractère déroutant de cette longue prière, par une nouvelle Lettre à la Phalange, frère Bruno recommanda aussitôt à nos amis de prendre part aux cérémonies qui seraient organisées dans les paroisses en union avec le Saint-Père : « N’oublions pas que “ l’Acteur ” principal en cette circonstance est Notre-Dame de Fatima elle-même. » Quel bel acte de foi dans la toute-puissance de la Sainte Vierge !
RETRAITES DES ENFANTS
Les enfants de la CRC avaient été spécialement mobilisés pour prier pour le Saint-Père. La tournée de petites retraites permit à frère Thomas d’inspecter le front des troupes !
Les 12 et 13 mars, il rejoignit les petits Bretons à l’ombre de l’un de leurs plus prestigieux sanctuaires : le site idéal pour raconter l’histoire de la dévotion mariale en France. Il ne s’agissait pas de retracer l’évolution du sentiment religieux de nos aïeux, mais une histoire bien réelle dont le personnage central est Notre-Dame elle-même, multipliant ses interventions dans le Royaume des Lys. Plus de huit mille sanctuaires témoignent du lien unissant notre Patrie à sa Reine, depuis les origines !
Le recteur se mit en quatre pour accueillir la retraite qui put profiter de vastes locaux paroissiaux pour les instructions, les jeux, les repas, le coucher, d’une splendide basilique pour y prier aux pieds de la Sainte Vierge et de toute une escouade de confesseurs. Ajoutez à cela des enfants innocents qui accueillent toute parole du frère comme sentence d’Évangile et vous comprendrez que frère Thomas nous est rentré enchanté de sa virée bretonne.
Deux semaines plus tard, il descendit avec frère Bruno dans le Béarn, accueilli aussi chaleureusement par le clergé local. Or, au lendemain de la cérémonie de consécration de la Russie et de l’Ukraine, nos amis étaient anxieux de savoir ce qu’en pensait notre frère prieur. Pendant que frère Thomas instruisait les enfants, frère Bruno travailla très dur pour donner finalement aux parents une explication décisive de l’acte accompli par le Saint-Père : malgré une phraséologie qui nous rebute de prime abord, malgré l’omission de Notre-Dame de Fatima, la Russie est désormais consacrée au Cœur Immaculé de Marie par cet acte public du Pape et des évêques qui se sont unis à lui à son appel. C’est l’événement le plus important du siècle !
Frère Bruno rédigea son analyse dès son retour à la maison Saint-Joseph dans une nouvelle Lettre à la Phalange. Mais déjà, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, la nouvelle avait fait le tour de la CRC : « La consécration est valide ! »
Les 2 et 3 avril, frère Thomas était dans le Poitou, secondé par frère Albino, recruté lors d’une escale à Magé. Petite retraite campagnarde, en compagnie des moutons, en pleine période des agnelages ! Nos agneaux à nous sont souvent touchants de ferveur et leurs parents, de fidélité : tous très réceptifs aux directives de frère Bruno, soucieux de prier davantage à son appel. Et, grâce de choix, le vicaire de la paroisse vint leur administrer les sacrements à domicile.
Enfin, les 9 et 10 avril, cent trente enfants rallièrent la maison Saint-Joseph pour une dernière petite retraite et la célébration de la fête des Rameaux. Le samedi, ils firent la conquête des curés des environs, venus les confesser. Puis frère Thomas galvanisa leur zèle pour la Sainte Vierge. Le titre des instructions les immunisait à lui seul contre la fièvre électorale : « Vive la Reine ! » Le lendemain, avant la grand-messe, cette petite foule acclama le Christ-Roi en processionnant dans le parc, en dignes successeurs des enfants de Jérusalem, “ Pueri Hebræorum ”. Le “ Parle, commande, règne ” fut chanté avec une telle conviction, qu’il dut retentir jusqu’au bureau de vote du village, chatouillant les oreilles des citoyens assemblés !
L’après-midi, frère Bruno enregistra la conférence sur le Saint Suaire qu’il avait prononcée en Alsace le mardi précédent, 5 avril.
LA PASSION SELON LE SAINT SUAIRE
L’événement est sans précédent : un curé avait demandé à notre frère prieur, en sa qualité de sindonologue, de présenter à ses paroissiens le Saint Suaire de Turin, afin de les préparer à la Semaine sainte. Cette expédition en province a ramené frère Bruno quarante ans en arrière, à l’époque où le Père l’envoyait presque tous les week-ends prononcer des conférences sur le Saint Suaire aux quatre coins de France.
Après avoir survolé les deux mille ans d’histoire du Linceul du Christ – au terme desquels l’aberration de la datation au carbone 14 est évidente ! – frère Bruno raconta les douleurs inimaginables de Notre-Seigneur, que seul nous révèle le Saint Suaire, tel un cinquième Évangile. Dans le sillage du Dr Barbet, toute sa science est ordonnée à la contemplation religieuse de la Passion et de la Résurrection. Les agrandissements du Saint Suaire, projetés sur un grand écran placé dans le chœur de l’église, déroutants au premier abord, devenaient à la parole de notre frère la plus éloquente des prédications.
Si le public, composé de paroissiens et de quelques amis de la région, n’était pas aussi nombreux que l’aurait mérité l’événement, frère Bruno fut frappé en revanche par son attention religieuse. À leur arrivée, plusieurs assistants étaient perplexes quant à l’authenticité de la Relique. Le matraquage médiatique qui a relayé la fraude du carbone 14 depuis 1988 a fait son œuvre ! Une heure et demie plus tard, tous repartirent convaincus de la vérité de ce don bouleversant du Christ à son Église pour notre siècle apostat, et profondément émus par la vue de la Sainte Face de Notre-Seigneur, si paisible.
La ferveur du chant final, les questions qui furent posées, l’empressement des auditeurs autour de la table de presse furent autant de signes de notre unanimité ce soir-là. Il avait suffi que frère Bruno prêche la vérité de notre religion pour que se manifeste notre communion avec ces fidèles de diverses “ sensibilités ”.
LE MYSTÈRE DE LA RÉDEMPTION
Durant la Semaine sainte, nous avons pu bénéficier de la présence de deux aumôniers, heureux de goûter pendant quelques jours la paix de la maison Saint-Joseph. Nous avons pu, grâce à eux, célébrer le triduum pascal avec une solennité bien réconfortante.
Depuis plusieurs mois, frère Bruno avait décidé de profiter de ces jours de retraite pour nous parler du secret du Cœur de Jésus et Marie, leur commune vocation pour le salut des hommes : le mystère de la Rédemption (publié sous le sigle : S 173).
Ce dogme est tombé en désuétude dans l’Église conciliaire. Haï par les impies, méprisé par les modernistes et les progressistes, le Crucifix disparaît des paysages, des édifices et des cœurs.
Ce n’est pas de rappeler des définitions scolastiques qui rendra aux fidèles la saveur des mystères. Théologien chevronné, imbu de la Sainte Écriture, notre Père était surtout soucieux d’allumer dans toutes les âmes l’amour qui brûlait dans la sienne. C’est pourquoi il excella dans l’art d’exprimer les plus riches vérités dans le langage des simples.
Frère Bruno commença, par nous faire prendre la mesure du péché originel. Attentivement scruté par l’exégète, le vocabulaire employé par l’auteur sacré laisse entendre quelle fut l’horreur de ce crime d’Adam et Ève, péché d’orgueil qui les précipita dans les pires dépravations.
Notre très chéri Père céleste outragé et affligé, Adam et Ève châtiés, la création tout entière bouleversée, il fallait réparer : « Il faut payer, explique frère Bruno. C’est une exigence imprescriptible de la “ sainteté de justice ” du Père ; mais par tractation entre le Père et le Fils, dans l’amour du Saint-Esprit et de la Vierge Marie, une rédemption est possible. »
Pour comprendre ce « marché d’amour » dans lequel le Verbe Fils de Dieu et l’Immaculée Conception s’offrent spontanément pour se substituer à nos premiers parents coupables, notre frère nous rappela plusieurs figures de l’Ancien Testament particulièrement expressives de ce salut promis aussitôt après la chute originelle. Ce sera un sacrifice sanglant, comme celui que Dieu demanda à Abraham de son fils Isaac (Gn 22). Notre Père ne pouvait nous en lire le récit sans que sa voix s’étrangle, y lisant annoncés, déjà, le chemin de Croix et l’immolation du Calvaire. De même, l’histoire de Jacob se substituant à Ésaü, selon les instructions de sa mère la sage Rébecca (Gn 27), nous éclaire sur la façon dont Jésus, en parfaite intelligence avec sa Mère, se revêtira devant son Père du péché de tous ses frères humains, plus méchants qu’Ésaü, pour recevoir non une malédiction, mais une bénédiction.
Ces figures s’accomplissant dans les Évangiles, notre Père les commente avec la même finesse. Surtout, en méditant le mystère de la Rédemption à la lumière du Cœur Immaculé de Marie, Corédemptrice, il nous en ouvre un accès tellement touchant ! À sa suite, frère Bruno nous raconte la Passion du Christ du point de vue de la Vierge Marie, Notre-Dame des Douleurs :
« Elle était là, debout, le visage à cinquante centimètres du Visage de son Fils, son Christ en train de mourir, Face à face ; Face à face effrayant, mais Face à face aussi très nourrissant, parce que la Vierge Marie voyait sur ce Visage qu’elle connaissait bien, non pas le désespoir, non pas la colère, non pas la haine de ses ennemis, mais au contraire elle voyait à travers toutes ses souffrances effrayantes, ce regard chaviré, elle voyait quand même son Fils aimer ces gens qui le clouaient, le mettaient sur la Croix, ces gens qui se moquaient de lui ; aimer ces gens et travailler au rachat de l’humanité.
« C’est là que la Vierge Marie est vraiment devenue Médiatrice, parce que, pour ainsi dire, elle offrait le Visage de son Fils à Dieu le Père pour le salut de l’humanité. »
À la sortie de la conférence, un jeune frère s’exclama : « Ah ! mon frère, je comprends mieux, maintenant, pourquoi le Bon Dieu aime tellement la Sainte Vierge ! » Vraiment, notre Père nous apprend à “ faire de notre religion un amour ”.
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE SELON LE PERE DE FOUCAULD.
C’était précisément ce qui caractérisait déjà le Père de Foucauld. Comment mieux nous préparer à sa canonisation du 15 mai prochain qu’en réécoutant, en complément des instructions de frère Bruno, la retraite prêchée par notre Père en 1997 : Retraite de Semaine sainte selon le Père de Foucauld (S 130) ? Il y commentait les méditations si concrètes, si chaleureuses du jardinier des clarisses de Nazareth scrutant amoureusement les Évangiles.
Disciple intégral du frère Charles de Jésus, l’abbé de Nantes conclut cette retraite par une démonstration de son martyre, le 1er décembre 1916. Les faux disciples du frère universel, qui n’en retiennent qu’une figure inconsistante de “ spirituel pur ”, ne peuvent admettre qu’il ait été tué en haine de la Foi et de la France. En revanche, ce martyre nous apparaît comme le sceau de sa sainteté et de sa vocation singulière de moine-missionnaire aux avant-postes de la Chrétienté.
À Paris, un groupe de jeunes phalangistes enthousiastes a entrepris de distribuer des tracts CRC lors des rares événements organisés pour préparer la canonisation du Père de Foucauld ou à la sortie des églises, afin de réhabiliter son martyre et d’indiquer son héritier authentique : l’abbé Georges de Nantes, fondateur des Petits frères et Petites sœurs du Sacré-Cœur. Alors que les occasions de faire de la propagande CRC s’étaient raréfiées depuis quelques années, cette nouvelle génération de lycéens et d’étudiants renoue avec un service auquel notre Père avait toujours encouragé ses amis. Ainsi lors de la Pentecôte 1981 : « Quand on voit certains d’entre vous cesser d’être des “ profiteurs ” mais devenir des “ diffuseurs ”, c’est-à-dire se mettre au service de la CRC, monter des réunions, être toujours là, aux camps ou à la Permanence de Paris, pour faire les travaux de service, ou distribuer des tracts, alors ça, ça fait plaisir parce que ce sont quand même des gens qui rapportent en pensée, en influence, en rayonnement !
« Le service de la CRC ! Cela s’appelle une ascèse, une discipline, une générosité, une charité, un dévouement obscur et je dois dire que c’est rare ! C’est rare, mais c’est là le véritable épanouissement et c’est par là que vous vous préparez à un service plus grand le jour où la Patrie en aura besoin. »
La première récompense de ce zèle sera la venue de frère Bruno à Paris, le 15 mai, pour y célébrer la canonisation de notre saint Père Charles de Foucauld.
MARIE, VICTOIRE DE JÉSUS
Nos méditations de Semaine sainte ont débouché sur des résolutions pratiques : Notre-Dame de Fatima veut que nous récitions le chapelet tous les jours – c’est la seule “ assistance à mourir ” qui tienne ! – et que nous portions le scapulaire du Mont-Carmel, signe visible de notre consécration à son Cœur Immaculé. Pourquoi ? Parce que cela lui fait plaisir ! C’est par ces pratiques que s’actualise le mystère de notre Rédemption dont Elle est la Médiatrice.
Revenue demander la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis, à Pontevedra, en 1925, puis la consécration de la Russie, à Tuy, en 1929, Notre-Dame s’est vue méprisée par la hiérarchie de l’Église jusqu’à ce 25 mars 2022. Mais pour que sa victoire soit complète, il importe encore que le Saint-Père recommande la pratique des cinq premiers samedis du mois. C’est pourquoi frère Bruno nous fit part en conclusion de la lettre qu’il a adressée au pape François, le 12 avril, pour le supplier de satisfaire pleinement notre Mère du Ciel.
C’est avec cette grande intention au cœur que le lundi de Pâques, 18 avril, notre sœur Marie-Victoire de Jésus prononça ses premiers vœux temporaires de pauvreté, chasteté et obéissance, quittant avec joie son voile gris de novice pour prendre le voile blanc des professes. Son seul nom résonne comme un intersigne, tandis que nous guettons désormais les victoires miraculeuses du Cœur Immaculé de Marie !
Encore faut-il que nous nous convertissions et frère Bruno ne se lasse pas de rappeler que la consécration n’est pas une formule magique. Jésus attend que le Saint-Père, l’Église tout entière et chacun de nous la complètent et lui donnent tout son effet en embrassant la dévotion réparatrice, en la propageant le plus possible autour de nous, dans nos familles, dans nos paroisses, pour consoler le Cœur Immaculé de Marie.
Le prochain premier samedi sera le 7 mai. Sûrement, vous viendrez plus nombreux que jamais à la maison Saint-Joseph, dans nos ermitages ou bien même dans vos paroisses, pour pratiquer les exercices de réparation et retirer les épines qui blessent le Cœur de notre Mère chérie !
frère Guy de la Miséricorde.