Il est ressuscité !

N° 237 – Octobre-novembre 2022

Rédaction : Frère Bruno Bonnet-Eymard


Le jour du Seigneur est proche

Le miracle de la chute du soleil, le 13 octobre 1917 à Fatima

LE jeudi 13 septembre 1917, Notre-Dame avait  dit : « En octobre, je ferai le miracle pour que tous croient. » Le samedi 13 octobre 1917, au matin, alors que la Cova da Iria était déjà envahie par des dizaines de milliers de pèlerins qui piétinaient dans la glaise transformée en boue par la pluie qui n’avait cessé de tomber depuis la veille, un prêtre demanda à Lucie à quelle heure Notre-Dame allait venir.

« À midi. »

Le prêtre tira sa montre : « Voyez, il est déjà midi ! Notre-Dame ne ment pas ! Nous allons bien voir ! »

Il était bien midi à l’heure officielle mais pas encore à l’heure solaire. En effet, pour adopter l’heure des belligérants, le gouvernement portugais avait imposé au pays une heure légale qui avançait de quatre-vingt-seize minutes sur l’heure solaire.

Quelques minutes s’écoulèrent. L’abbé tira de nouveau sa montre et dit :

« Midi est déjà passé. Que tout le monde s’en aille !... Tout cela est une illusion !

Le prêtre se mit alors à pousser les enfants de ses deux mains, mais Lucie lui dit en pleurant :

 Que ceux qui veulent s’en aller s’en aillent ! Moi, je ne pars pas. Je suis chez moi ici. Notre-Dame a dit qu’elle viendrait. Les autres fois, elle est venue, et maintenant aussi, elle va venir ! »

Soudain, elle demanda à la foule de fermer les parapluies pour réciter le chapelet. Quelques minutes après, elle s’exclama :

« Oh ! Jacinthe ! Mets-toi à genoux. Notre-Dame arrive ! J’ai déjà vu l’éclair ! »

Il était 1 h 30 à l’heure des montres, c’est-à-dire presque midi à l’heure solaire.

Lucie tomba en extase ! « Son visage, de plus en plus beau, prit une teinte rose ; ses lèvres s’amincirent », témoignera Maria Rosa Pereira. Et un autre témoin : « La petite regardait un point fixe et souriait. »

Jacinthe lui donna un coup de coude et lui dit :

« Parle, Notre-Dame est déjà là ! »

Alors, Lucie revint à elle, respira deux fois profondément, comme quelqu’un qui a eu le souffle coupé, et dit :

« Que veut de moi votre Grâce ?

 Je veux te dire que l’on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l’on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux.

– J’avais beaucoup de choses à vous demander : de guérir quelques malades et de convertir quelques pécheurs.

 Les uns oui, les autres non. Il faut qu’ils se corrigent, qu’ils demandent pardon de leurs péchés.

Et, prenant un air plus triste :

 Que l’on n’offense pas davantage Dieu Notre- Seigneur, car il est déjà trop offensé !

– Vous ne voulez rien de plus de moi ?

 Non, je ne veux rien de plus de toi.

– Alors, moi non plus, je ne demande rien non plus. »

Soudain, Lucie s’écria : « Elle s’en va ! Elle s’en va ! Regardez le soleil ! »

« Ouvrant les mains, Notre-Dame les fit se réfléchir sur le soleil et, pendant qu’Elle s’éloignait, le reflet de sa propre lumière continua à se projeter sur le soleil. Voilà pourquoi j’ai crié que l’on regarde le soleil, expliquera Lucie. Mon but n’était pas d’attirer par là l’attention du peuple, car je ne me rendais même pas compte de sa présence. »

« Ce fut alors que l’on put regarder parfaitement le soleil, rapporte le père de Jacinthe et de François, sans en être incommodé. On aurait dit qu’il s’éteignait et se rallumait, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre. Il lançait des faisceaux de lumière, de-ci, de-là, et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l’air. Mais la grande preuve du miracle était qu’il ne faisait pas mal aux yeux. Les gens s’exclamaient :  Regardez ! Regardez comme c’est beau ! ” »

Soudain, le soleil eut des secousses et il se mit à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse. Il s’arrêta et recommença par deux fois à tournoyer.

« Il produisait différentes couleurs, raconte Maria Carreira : jaune, bleu, blanc ; et il tremblait, tremblait tellement ! Il semblait une roue de feu qui allait tomber sur la foule. On criait :

 Ô Jésus ! nous allons tous mourir ! 

 Ô Jésus ! nous mourons tous ! 

« D’autres s’écriaient : “ Notre-Dame au secours ! ” Et ils récitaient l’acte de contrition. Il y avait même une dame qui faisait sa confession générale, et disait à haute voix : “ J’ai fait ceci, j’ai fait cela... et cela encore ! ” »

Enfin, il sembla se détacher du ciel : « Le soleil paraissait grossir de volume, se précipiter et tomber sur la terre, comme pour annoncer quelque chose à la fois d’heureux et d’effrayant. Il semblait descendre vers nous, manifestant le miracle, et saluant la Reine des cieux et de l’univers qui parlait aux trois pastoureaux. »

« En voyant le soleil tomber sur nous, raconte l’un des innombrables témoins, je m’écriais : Je vais mourir !  Je me suis mis à genoux, je joignis les mains et je demandai pardon au Seigneur de toutes mes fautes. »

Dès que le soleil remonta au zénith, ce fut une explosion de joie. La promesse de Notre-Dame s’était accomplie à la lettre : tous, c’est-à-dire les soixante-dix mille personnes réunies à la Cova da Iria, parmi lesquelles se trouvaient de nombreux sceptiques, athées et anticléricaux, avaient vu le miracle.

« Maintenant, déclarait la mère de Lucie, on ne peut pas ne pas y croire, car le soleil, personne ne peut y toucher ! »

Sauf le Bon Dieu !

LE “ SIGNE ”, C’EST ELLE !

Après nous avoir envoyé sa Mère pour nous faire des prophéties d’une extraordinaire précision, d’une extrême angoisse aussi, mais pleines d’espérance indéracinable, dans l’attente du triomphe du Cœur Immaculé de Marie pour ramener la paix dans le monde, Notre-Seigneur n’a pas d’autre dessein, par le miracle du soleil, que d’annoncer son retour.

Ce soleil qui se décroche, c’est l’annonce de la fin des temps, ou de la grande catastrophe qui sera le dernier moyen pour Dieu de nous convertir. À Fatima, la chute du soleil a séché les vêtements, mais la prochaine fois, les hommes sécheront de frayeur, de la crainte de l’Enfer, et crieront :

« Notre-Dame, au secours, ô Jésus, nous mourrons tous, ô Jésus, nous allons mourir ! » de mort éternelle !

Ce spectacle de la chute du soleil n’a pas d’autre répondant que la Résurrection du Seigneur dans le cours de l’histoire universelle. Il est le signe apocalyptique de l’indignation de Dieu contre un monde apostat et, dans cette colère de Dieu, une miséricorde se manifeste en faveur de ceux qui demandent pardon et se convertissent, à la vue des trois tableaux apparus à Lucie, François et Jacinthe pendant que la foule contemplait la chute menaçante du soleil.

C’est le salut par le retour à l’Évangile, contemplé en plein ciel, dans une lumière divine, dans les mystères joyeux, douloureux et glorieux du Saint Rosaire, objets de la récitation quotidienne du chapelet demandée par Notre-Dame à chacune de ses apparitions depuis le 13 mai :

« Notre-Dame ayant disparu dans l’immensité du firmament, nous avons vu, à côté du soleil, saint Joseph avec l’Enfant-Jésus, et Notre-Dame vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et ­l’Enfant-Jésus semblaient bénir le monde avec des gestes qu’ils faisaient de la main en forme de croix.

« Peu après, cette apparition ayant cessé, j’ai vu Notre-Seigneur et Notre-Dame qui me donnait l’impres­sion d’être Notre-Dame des Douleurs », car elle avait « une mante violette ». Quant à Notre-­Seigneur, vêtu de pourpre comme lors de la scène des outrages, « il semblait bénir le monde, de la même manière que saint Joseph.

« Cette apparition disparut, et il me sembla voir encore Notre-Dame sous l’aspect de Notre-Dame du Carmel, parce qu’elle avait quelque chose qui pendait de sa main. »

Ce “ quelque chose ” était le scapulaire. Notre-Dame du Mont-Carmel apparut seule. Comme à Lourdes, le 16 juillet 1858, en la fête de Notre-Dame du Mont-Carmel, au cours de la dernière apparition. C’est aussi au cours de la dernière apparition que Notre-Dame a attiré notre attention sur le scapulaire, le 13 octobre 1917. Elle portait sans doute elle-même l’habit du Carmel et tenait en ses mains le scapulaire, comme dans son apparition à saint Simon Stock, au treizième siècle.

Dès la fin des phénomènes cosmiques extraor­dinaires, de nombreux pèlerins enthousiastes se précipitèrent vers les voyants. Néanmoins, Lucie garda tout son calme. Le Dr Carlos Mendes la délivra de cette foule qui aurait pu l’étouffer. « Je voulais la porter jusqu’à la route, dira-t-il. Fait extraordinaire, elle chercha à se hausser davantage sur mon épaule qui fut ainsi la première tribune d’où elle a prêché le message que venait de lui confier Notre-Dame du Rosaire.

« Avec une grande foi, elle criait d’une voix forte et assurée : Faites pénitence ! Faites pénitence ! Notre-Dame veut que vous fassiez pénitence. Si vous faites pénitence, la guerre finira. 

« Son attitude énergique, chaleureuse, pleine d’enthousiasme, comme si elle accomplissait une mission, m’impressionna profondément. Elle paraissait inspirée. Sa voix avait des intonations comme la voix d’un grand prophète. » Tel le prophète Élie !

« Pour moi, nous disait l’abbé de Nantes, notre Père, la chute du soleil à Fatima a été la proposition faite par Dieu afin qu’on se convertisse, le présage de ce que sera la vraie chute du soleil. Un peu plus... et le soleil consumait la terre et tout ce qu’elle contient, comme prévu par saint Pierre :

« Le Seigneur ne retarde pas l’accomplissement de ce qu’il a promis, mais il use de patience envers vous, voulant que personne ne périsse, mais que tous parviennent au repentir. » (2 P 3, 9)

Telle est la miséricorde divine qui nous est annoncée par la deuxième Épître de saint Pierre depuis deux mille ans. La patience de Dieu suscite chez les impies de nouvelles raisons de douter de Lui, de multiplier leurs moqueries, leurs blasphèmes et leurs impuretés. Combien de temps faudra-t-il encore que nos enfants dans nos écoles soient violés, souillés, jusque dans l’Église ? Patience ! comme disait sœur Lucie. Dieu use de patience. Pour Lui, mille ans sont comme un jour, et son jugement viendra quand Il voudra, et le salut aussi : « Il viendra, le jour du Seigneur, comme un voleur ; en ce jour, les cieux se dissiperont avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée. » (ibid., vt. 10)

« Ce sont de nouveaux cieux et une terre nouvelle que nous attendons selon sa promesse, où la justice habitera. » (ibid., vt. 13)

Telle est la Sainte Espérance dont Notre-Dame est la Reine en faveur de ceux qui « tâchent de la consoler des ingratitudes et blasphèmes dont les hommes ingrats ne cessent de transpercer son Cœur Immaculé ».

C’est l’amour, la “ compassion ” qui est l’âme de la dévotion réparatrice demandée par l’Enfant-Jésus et sa Divine Mère à Pontevedra pour obtenir le pardon des âmes qui osent l’offenser si cruellement.

SI LE PAPE VOULAIT

Le 11 octobre 1962, il y a soixante ans jour pour jour, le pape Jean XXIII ouvrait le concile Vatican II, Concile de “ Réforme ” de l’Église, en condamnant les « prophètes de malheur » dont il déclarait que les propos “ offensaient ” ses oreilles.

Soixante ans après, le “ malheur ” annoncé par Notre-Dame de Fatima, dont Jean XXIII venait de lire le “ Secret ” et de déclarer : « Cela ne concerne pas mon pontificat », est sur nous parce que nous n’avons pas fait cas de ses avertissements, et qu’à son grand chagrin elle ne peut plus éteindre les flammes qui jaillissent de l’épée de feu de l’Ange qui se tient auprès d’elle, criant en vain : « Pénitence, pénitence, pénitence ! » Son Fils, Jésus-Christ Notre-Seigneur ne peut plus supporter les outrages, blasphèmes et indifférences infligés à sa Mère, l’Immaculée Conception, sa Mère toujours Vierge et notre Mère à tous à jamais !

Jésus et Marie attendent du Pape le seul mot capable d’établir la paix dans le monde, en faveur de la dévotion réparatrice, pour que la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, prononcée le 25 mars à Saint-Pierre, porte ses fruits de grâce et de miséricorde, en particulier par la conversion de la Russie. Nous croyions pourtant que le Pape battait sincèrement sa coulpe : « Nous avons préféré ignorer Dieu », écrivait-il. Six mois ont passé, et aujourd’hui, il faut confesser, Très Saint-Père, que Vous avez « préféré ignorer » le Cœur Immaculé de Marie dont notre Père du Ciel veut établir le règne en ce monde pour y ramener la Paix, et en l’autre pour arracher les âmes au Feu de l’Enfer qui, lui, est éternel !

Résultat : les maux que vous dénonciez... en présence de la statue de Notre-Dame de Fatima – mais ce n’était que sa statue, et non pas son Cœur Immaculé, hélas ! nous le comprenons maintenant – ces maux n’ont fait que s’aggraver. Parce qu’une statue n’a ni oreilles, ni cœur, ni âme pour vous écouter : « Nous avons mutilé par la guerre le Jardin de la Terre, nous avons blessé par le péché le Cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs »... mais vous demeurez étranger au Cœur du « Cœur de notre Père » qui est le Cœur Immaculé de Marie ! seul capable de nous rendre « frères et sœurs ». Vous ajoutez : « Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout »... en particulier au Cœur Immaculé de Marie, et c’est cela qui est insupportable au Cœur Sacré de Jésus.

LA SINISATION DES « ERREURS » DE LA RUSSIE

Du 18 au 20 août, près de 345 évêques, prêtres et religieux de toute la Chine ont pris part au dixième Congrès national des représentants catholiques de Chine, organisé tous les cinq ans et qui a eu lieu à Wuhan, capitale de la province de Hebei, dans le centre de la Chine. À l’issue de la rencontre, Mgr Joseph Li Shan, archevêque de Pékin, a été élu à la tête de l’Association patriotique des catholiques chinois, et Mgr Joseph Shen Bin, évêque de Haimen, a été élu président de la Conférence des évêques de l’Église catholique de Chine.

« Les nouveaux élus ont publié un communiqué en s’engageant personnellement à appeler les prêtres, religieux et laïcs à travers le pays à œuvrer “ pour l’évangélisation pastorale et pour la promotion de la sinisation ”, pour aller plus avant vers “ un avenir meilleur ”. La sinisation est une idéologie profondément politique destinée à imposer des règles strictes sur les sociétés et institutions selon les valeurs fondamentales liées au socialisme, à l’autonomie et au soutien de la primauté du PCC.

« Dans leur déclaration, ils ont également souligné la nécessité, pour l’Église catholique en Chine, d’appliquer l’esprit de la Conférence nationale sur les Affaires religieuses organisées en décembre dernier, et de respecter les directives du Comité central du PCC pour l’Église catholique en Chine. Durant cette conférence, qui a eu lieu les 3 et 4 décembre 2021, Xi Jinping a soutenu l’application stricte des politiques marxistes ainsi qu’un renforcement de la surveillance en ligne et du contrôle des religieux, afin d’assurer la sécurité nationale.

« “ Il est nécessaire d’unir et de guider les prêtres, les aînés et les fidèles afin qu’ils suivent la pensée de Xi Jinping sur le socialisme aux caractéristiques chinoises pour une ‘nouvelle ère’, pour qu’ils continuent de porter haut la bannière du patriotisme et de l’amour de la religion, et pour qu’ils adhèrent aux principes de l’autogestion indépendante des Églises ”, ont souligné les évêques. Ils ont ajouté qu’il est important d’adhérer à la sinisation du catholicisme en Chine afin de “ soutenir vigoureusement la construction des forces patriotiques ” et de réaliser “ le rêve d’un grand rajeunissement de la nation chinoise ”. »

Étonnez-vous après cela que le Pape soit prêt à se rendre en Corée du Nord. Il a affirmé dans une interview à la chaîne publique sud-coréenne qu’il ne déclinerait pas une occasion de visiter la Corée du Nord. « Lorsqu’ils m’inviteront – autrement dit, s’il vous plaît, invitez-moi – je ne dirai pas non », a déclaré vendredi 26 août le pape François. « (Mon) objectif est tout simplement la fraternité », a-t-il ajouté.

Sans la dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie ? Impossible, Très Saint-Père !

La seule “ fraternité ” qui tienne est celle des enfants de Marie des Douleurs : « Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un vase de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des martyrs, et avec lequel ils arrosaient les âmes qui s’approchaient de Dieu. » Martyre du pape Jean-Paul Ier, martyrs de la “ sinisation ” du catholicisme en Chine, source de la “ Grâce et de la miséricorde ” qui découlent des deux bras de Jésus crucifié et du Cœur Immaculé de Marie transpercé.

LA RUSSIE SE CONVERTIRA

Mais l’acte de consécration a été accompli bien tard. « Fais savoir à mes ministres, avait dit Notre- Seigneur à sœur Lucie en 1931, donc deux années seulement après avoir demandé la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé, étant donné qu’ils suivent l’exemple du roi de France en retardant l’exécution de ma demande, qu’ils le suivront dans le malheur. Jamais il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et à Marie. » La Russie se convertira... mais à défaut d’avoir encouragé la dévotion réparatrice au Cœur Immaculé, le pape François suivra – peut-être – dans le malheur le roi de France, et il sera conduit à la prêcher dans les larmes et dans le sang, entraînant à sa suite dans son martyre « les autres Évêques, Prêtres, religieux et religieuses, et divers laïcs, des messieurs et des dames de rangs et de conditions différentes » pour le salut de l’Église, pour le triomphe du Cœur Immaculé de Marie qui de toute manière nous sont promis... mais à la condition d’em­brasser sans retard, sa dévotion réparatrice, de beaucoup prier et se sacrifier pour le pauvre Saint-Père, notre doux Christ en terre.

Frère Bruno de Jésus-Marie