Il est ressuscité !

N° 230 – Mars 2022

Rédaction : Frère Bruno Bonnet-Eymard


Supplique au pape François

En 2015, place Saint-Pierre, le pape François priant devant la statue de Notre-Dame de Fatima.
En 2015, place Saint-Pierre, le pape François priant devant la statue de Notre-Dame de Fatima.

Le pape François a invité à une journée de prière et de jeûne le Mercredi des Cendres. Et il a appelé les dirigeants politiques à un « sérieux examen de conscience devant Dieu ». Nous lui avons adressé la lettre suivante pour lui rappeler que tout dépend de lui.

À Sa Sainteté le pape François

Jésus ! Marie ! Joseph !

Maison Saint-Joseph.
Saint-Parres-lès-Vaudes,
le 26 février 2022.

Très Saint Père,

Je viens vous supplier, comme le dernier de vos fils, de mettre fin à cette guerre qui est sur le point d’embraser le monde, si vous ne faites rien. Voilà près de cent ans que Notre-Dame est venue demander la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé, promettant de la sauver si le Saint-Père daignait accomplir cette consécration en ordonnant à tous les évêques en communion avec lui de la prononcer en même temps que lui. Synodalement.

Comment pouvez-vous résister à cette demande de notre Mère du Ciel qui vous parle comme elle parlait à Bernadette, à Lourdes, en lui demandant de lui « faire la grâce » de venir pendant quinze jours à la grotte... Ne lui ferez-vous pas la grâce de faire ce qu’Elle demande au nom de Dieu lui-même ?

Elle est toute-puissante, étant notre Reine, et elle est notre Mère à tous. Mais Elle ne veut rien faire sans vous, notre Saint Père le Pape, image de notre très chéri Père du Ciel en la terre et Vicaire de son Fils, Notre-Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

Si vous n’étiez notre Père en la terre, avec raison je patienterais : il est bien assez puissant, puisqu’il est le Pape, pour nous assister, mais hélas ! n’étant pas notre Père, il ne nous aime pas.

Si vous ne pouviez, je vous excuserais disant : il est vrai qu’il nous chérit comme ses fils, mais le pauvre manque d’avoir et de pouvoir. Ne me dites pas, Très Saint Père, que vous ne pouvez, car Notre Mère à tous, à jamais, a promis d’exaucer votre prière si vous consacrez la Russie à son Cœur Immaculé. Vous n’avez donc qu’un mot à dire, et la Russie se convertira, et nous aurons la paix.

Notre Patrie est le Royaume de Marie, le laisserez-vous entrer en guerre contre la Russie qu’Elle aime et a promis de sauver à votre parole que tout le synode des successeurs des Apôtres accompagne ? Je vous supplie, Très Saint Père, qu’il vous plaise de nous consoler en toutes nos angoisses présentes et tribulations tant spirituelles que corporelles, en consacrant la Russie au Cœur Immaculé de Marie, en la manière que votre saint prédécesseur, Jean-Paul Ier, avait l’intention de la faire, s’il avait vécu.

Daignez nous bénir, Très Saint Père, en retour des prières incessantes que nous adressons chaque jour à votre intention au Cœur Immaculé de Marie,

Frère Bruno de Jésus-Marie,
Supérieur général de l’Ordre des Petits Frères
et des Petites Sœurs du Sacré-Cœur.

Si le pape François daigne nous exaucer, il sera suivi par les Conférences des évêques ­catholiques romains d’Ukraine qui lui ont demandé en même temps que nous de consacrer l’Ukraine et la Russie au Cœur Immaculé de Marie.

« Saint Père !

« En ces heures de douleur incommensurable et de terrible épreuve pour notre peuple, nous, les évêques de la Conférence épiscopale d’Ukraine, sommes les porte-parole de la prière incessante et sincère, soutenue par nos prêtres et nos personnes consacrées, qui nous vient de tout le peuple chrétien à l’intention de Votre Sainteté, de notre Patrie et de la Russie.

« En réponse à cette prière, nous demandons humblement à Votre Sainteté d’accomplir ­publiquement l’acte de consécration de l’Ukraine et de la Russie au Sacré-Cœur Immaculé de Marie, comme demandé par la Sainte Vierge à Fatima.

« Que la Mère de Dieu, Reine de la Paix, accepte notre prière : Regina pacis, ora pro nobis ! »

La Russie est le dernier rempart, politique, économique et religieux, catholique, contre l’entreprise démoniaque de destruction de la Chrétienté. Elle est l’arme absolue de Notre-Dame de Fatima descendue du Ciel en 1917, en pleine guerre mondiale, pour livrer son ultime combat contre le démon, pour lui écraser la tête et libérer non seulement l’Ukraine mais la sainte et douce France et, par elle, le monde entier et le remettre au Sacré-Cœur,

Ainsi soit-il !