La dévotion à la Sainte Famille est le moyen  d’acquérir toutes les vertus

LA Sainte Famille est notre refuge, notre sanctuaire. C’est elle qui opérera la guérison de nos vices et nous permettra d’acquérir des vertus.

Car, en définitive, comme nous l’a dit saint Paul dans l’Épître aux Romains, nous sommes des pauvres pécheurs, nous ne faisons pas le bien que nous voulons, nous faisons le mal que nous ne voulons pas, la lutte est en nous. C’est une lutte très grave, très dramatique et nous pourrions désespérer si nous n’avions pas cette solution de l’amitié du Christ et de la dévotion à Marie.

Mais comme tout le monde n’a pas l’amitié du Christ et la dévotion à Marie facilement, il y a la prière pour demander la dévotion et l’amour. La prière est là le remède des remèdes. Il faut d’abord que, par le moyen de la prière, nous obtenions de Dieu que notre âme soit remplie de cette grâce divine qui est un amour de Dieu qui donne la paix. Ensuite, cette paix donne la joie, la joie donne la charité et la charité est la mère de toutes les vertus.

Il faut bien nous rendre compte que si nous venons à la Messe le dimanche, c’est pour avoir l’amour de Dieu. Et c’est là que la Vierge Marie joue un rôle de premier plan : c’est Elle qui nous donnera l’amour de Jésus si nous la prions. Cela justifie le chapelet perpétuel.

Nous sommes inexcusables si nous ne nous convertissons pas, si nous ne marchons pas dans le chemin de la perfection, parce que nous pouvons au moins le demander en récitant notre chapelet ; et les pauvres pécheurs qui disent quelques Je vous aime ô Marie tout au long de leur vie, leur salut est assuré.

Le bon Dieu nous a donné la Vierge Marie. Et la Vierge Marie nous a donné le chapelet qui est un instrument de salut absolument indubitable sur le chemin de notre conversion.

Récitons le chapelet et nous serons sauvés. Plus nous nous sentons pécheurs, plus nous nous sentons loin de Dieu le Père, loin de Jésus-Christ, impressionnés par sa majesté, par sa souveraineté sur nous, plus nous devons nous réfugier dans le manteau de la Sainte Vierge et l’appeler à notre aide par la récitation très sainte du Je vous aime ô Marie. Il n’est pas donné à tout le monde d’être un grand saint, d’avoir les vertus que nous avons dites, même d’employer les remèdes et les moyens courts que nous avons dits, il n’est pas donné à tout le monde d’être victorieux dans cette lutte, mais il est donné à tout le monde de pouvoir réciter son chapelet toute sa vie.

Abbé Georges de Nantes
Extraits du sermon du 24 décembre 1978