MÉDITATIONS
de l'année 2022
Récitons le chapelet et nous serons sauvés. Plus nous nous sentons pécheurs, plus nous nous sentons loin de Dieu le Père, loin de Jésus-Christ, impressionnés par sa majesté, par sa souveraineté sur nous, plus nous devons nous réfugier dans le manteau de la Sainte Vierge et l’appeler à notre aide par la récitation très sainte du Je vous aime ô Marie. Quand est arrivé le quarantième anniversaire de mon sacerdoce, j’ai choisi cette ravissante statuette d’ivoire qui a ravi mon cœur et qui représente la Vierge donnant le sein à son Enfant Jésus. Cette statuette évoque pour moi la joie du Ciel qui découle du mystère de l’Incarnation. Non, le Prophète n’a pas menti qui annonçait merveille plus belle que toutes, une Vierge qui devait concevoir et enfanter l’Emmanuel. Non, les Évangélistes ne nous trompaient pas dans leurs récits enchanteurs de l’Annonciation et de la Nativité où tout est dit par le menu pour notre joie. Non, les splendeurs de toutes les liturgies de l’Orient et de l’Occident ne dépassèrent pas la vérité en vous adressant leurs louanges comme à la très pure, l’inviolable, l’Immaculée, toujours Vierge et très Sainte Mère de Dieu. L’évangile de ce dimanche nous met en présence de la personnalité énigmatique et considérable de saint Jean-Baptiste, le Précurseur. Tout l’Ancien Testament converge vers Jean-Baptiste et Jean-Baptiste montre en Jésus le Messie tant attendu. Pour vaincre le Diable, échapper au monde, garder la pureté de la chair et l’humilité de l’âme, l’ardeur du cœur, un seul recours : l’Immaculée Conception, la Mère du Bel Amour, la Vierge aimée de Dieu, Marie au Cœur Immaculé. Aimer la Sainte Vierge est une grâce d’élection. Je voudrais vous recommander de prendre pour modèle pendant cet Avent saint Jean-Baptiste, le Précurseur, l’ermite du désert, le Précurseur du Messie, celui en lequel tout l’Ancien Testament se résume et prend sa force. Avec la liturgie, je me réjouis aujourd’hui car une nouvelle chance m’est donnée. Vous me demandez, mon Dieu, de me réjouir de cette nouvelle année liturgique qui va aboutir à la grande fête de Noël. En cette fête du Christ-Roi, il nous est bon de méditer sur les promesses de Notre-Dame de Fatima qui éclairent d’une lumière surnaturelle notre triste actualité. À la fin de cette année liturgique, il est bon de méditer sur notre propre mort qui sera la fin du monde pour chacun d’entre nous et nous mènera au jugement devant le tribunal de Dieu. L’Église en ce mois de novembre nous donne à méditer le livre des martyrs d’Israël qui est un des grands textes de l’Ancien Testament que le combat de notre Père contre le culte de l’homme au service de l’Église rend d’une actualité saisissante. C’est la grâce de la Toussaint de se sentir relié aux êtres célestes par un mouvement montant et descendant. Je vivrai donc cette journée dans une perpétuelle osmose avec les saints du Ciel. Ô très saint Cœur de Jésus, quelle qualité, quelle force, quelle grandeur dans votre charité chaude, conquérante, séduisante ! C’est elle qui a transformé ces hommes et ces femmes qui vous suivirent comme Matthieu, Zachée ou Marie-Madeleine... En ce mois d’octobre, l’Église nous donne à méditer dans l’Évangile la parabole du pharisien et du publicain. Ce texte est d'une telle clarté que tout le monde le comprend… Jésus nous invite chacun à faire notre examen de conscience. Jésus disait un jour à ses disciples qu’il leur fallait toujours prier sans jamais se lasser, illustrant son propos par la parabole du Juge et de la veuve importune... qu’il conclut ainsi : « Comment donc Dieu, si bon et patient avec les siens, ne répondrait-il pas à l’appel de ses élus qui crient vers lui jour et nuit ? Je vous en réponds : il leur fera justice promptement. » Il y a quelque chose de tout à fait déconcertant à dire que le salut du monde dépend de la dévotion réparatrice... Quand on considère les pratiques qui doivent accompagner l’intention de réparer les offenses au Cœur Immaculé de Marie, on est un peu comme Naaman le Syrien qui devait juste obéir à Élie et se baigner dans le Jourdain pour être guéri de sa lèpre ! En ce 27e dimanche du Temps ordinaire, l’Église nous donne à méditer le passage de l’Évangile de saint Luc où Notre-Seigneur reproche à ses Apôtres leur manque de foi, tout en les incitant à servir l’Église comme des « serviteurs inutiles ». Voyons comment notre Père a pris à cœur de répondre à ces exigences de Notre-Seigneur tout au long de son ministère sacerdotal. L’apparition de Notre-Dame de Fatima le 13 juillet 1917 nous procure une vive horreur de l’enfer ; mais elle nous invite à nous faire une représentation du Ciel aussi merveilleuse que celle de l’enfer est effroyable, afin de désirer beaucoup aller au Ciel. La parabole de l’intendant infidèle, apparemment si déconcertante, nous délivre un enseignement surnaturel : à ceux qui sont mal partis dans la vie, le Christ indique, avec un brin d’ironie, le moyen de se rattraper... Le Fils de Dieu fait homme est vraiment celui qui nous a le plus cherchés, le plus ardemment poursuivis, le plus douloureusement retrouvés, le plus follement sauvés, le plus obstinément supportés, le plus tendrement serrés dans ses bras et blottis sur son cœur. L’Évangile de ce 23e dimanche du Temps ordinaire nous rappelle que nous devons porter notre croix. Ainsi assimilés à Jésus, unis à sa Croix, nous sommes sur le bon chemin de la vie éternelle où nous retrouverons Jésus et Marie. Dans l’Évangile de ce dimanche, nous voyons que Jésus remarque de son œil lucide les défauts des gens et les corrige gentiment mine de rien, car ces petits défauts s’enracinent en fait dans des vices plus profonds. Dans l’Évangile, Jésus se montre souvent doux, bienveillant, indulgent. Mais aujourd’hui, Notre-Seigneur adresse aux pharisiens des paroles terribles. Voyons comment ces paroles du Christ demeurent d’une actualité brûlante... En cette fête de l’Assomption, contemplons la très sainte Vierge Marie dans ses éblouissants privilèges qui annoncent notre divinisation pour entrer dans la vie éternelle. Aujourd’hui, alors que les sectes se multiplient au sein même de l’Église, comment identifier le « petit troupeau » du Seigneur ? Être chrétien, c’est sortir de la considération superficielle des choses mondaines, en vertu de la grâce qui nous est donnée, afin de mener une vie cachée avec le Christ, en Dieu. Comment ? Par le moyen de l’oraison. Quel fut donc le crime de Sodome et Gomorrhe ? Et quel fut leur châtiment ? L’histoire d’Abraham nous l’apprend, dans le Livre de la Genèse. Il vaut mieux, à l’imitation de sainte Marie-Madeleine, être en adoration, en prière, que de s’agiter comme sainte Marthe, quand bien même ce serait au service du Maître... Toute la parabole laisse voir (en filigrane) l’œuvre même de la Rédemption, ainsi que cette familiarité incroyable de notre Dieu à l’égard d’une humanité coupable et meurtrie, victime des démons et tombée dans la déchéance par l’excès de ses propres crimes. Dans l’évangile de ce dimanche, nous voyons à quel point Jésus accorde une grande importance à la Mission, qui est la moisson des âmes. Pourquoi donc ? Comment les missionnaires au cours des siècles ont-ils satisfait ce désir du Cœur de Jésus ? Dans l’Épître aux Galates, saint Paul explique que nous devons mourir pour vivre. Le mystère de la Messe est le sacrement de notre sanctification qui nous donne de mourir chaque jour pour entrer en communication avec la vie divine. En ce jour où nous fêtons le Sacré-Cœur de Jésus, il nous est bon de nous mettre à l’école de la princesse Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé, en religion mère Marie-Josèphe de la Miséricorde. Que cette méditation nous aide à pratiquer le culte intérieur du Sacré-Cœur que Notre Seigneur a demandé avec tant d’insistance à Mère Marie du divin Cœur. Avoir la dévotion au Cœur eucharistique de Jésus, c’est découvrir qu’il y a en Lui, et jusqu’à la fin du monde, un tel souci de nous sauver qu’il manifeste ce souci en revenant sur tous les autels réitérer son Sacrifice pour nous en distribuer le fruit. C’est ce que l’on appelle la Messe. En ce dimanche de la Sainte Trinité, méditons sur ce mystère qui nous fait connaître la vie intime de notre Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, que Jésus-Christ nous a révélé et qui est à la fois la Source et le modèle de notre charité mutuelle en famille ou en communauté. En ce jour de la Pentecôte, il est bon de porter notre attention sur l’Église que le Christ a fondée sur les Apôtres en lui donnant Pierre pour chef et successeur. Quel est le but poursuivi par cette société à travers les siècles : qu’offre-t-elle, qu’exige-t-elle de ses membres ? Voilà quarante jours que nous attendons ce grand événement de l’Ascension. Quel grand mystère ! Et quelle expérience inouïe, que Jésus lui-même va vivre pour la première fois... « Que votre cœur ne se trouble pas » répétait Jésus. C’est par un secours magnifique de Dieu qu’à chaque instant nous jouissons de la certitude d’être aimés, sur la parole de Jésus, et que nous aimons en retour sans hésitation, assurés de répondre à l’attente de sa Majesté ! Si nous voulons préparer notre ascension à la suite du Christ et répondre à son commandement de l’Amour, il nous faut invoquer la Vierge Marie pour qu’Elle mette dans nos cœurs le Bel Amour, qui est un amour chaste et sacrifié. L’Église nous donne à méditer ce matin l’Évangile très connu du Bon Pasteur, qui est pourtant véritablement maltraité de nos jours. Ô mon Dieu, dans ce temps de Pâques je voudrai me mettre particulièrement en présence de votre sainte Humanité vivante et glorieuse parmi nous. Je fixerai les yeux sur les bords du lac de Tibériade où transparait si bien votre bonté. Au point de départ de la prédication chrétienne, il y a la constatation de la résurrection de Jésus. Il ne s’agit pas d’une expérience intime mais d’un événement historique que les apôtres et de nombreux disciples ont connu et dont ils ont témoigné. Au matin de Pâques, saint Jean est sous le choc de la mort et de l’ensevelissement du Christ ; bouleversé, il en demeurait comme inerte. Mais en apercevant, dans le tombeau vide, le Suaire méticuleusement plié et mis là en évidence, il a vu la main et le cœur de Jésus... et il a cru. En ce Vendredi-saint, nos regards et nos cœurs sont tournés vers la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ, considérée comme l’événement unique, l’événement incomparable, l’événement central de l’histoire de l’humanité. En ce Jeudi-saint, méditons sur le mystère de la sainte Eucharistie. À l’encontre de l’esprit moderne qui domine dans l’Église depuis le Concile, il nous faut redire et enseigner que notre culte eucharistique nous ramène infailliblement au culte de la Croix et à la contemplation du Crucifix. Dans les terribles années que nous vivons, nous devons rester très fidèles à ces cérémonies de l’Église, et les faire avec le plus grand sérieux. Ces cérémonies ne sont apparemment pas grand-chose, mais il n’empêche que le Cœur de Dieu en est tout ému et consolé. En ce 5e dimanche de Carême, l’Église nous donne à méditer l’épisode émouvant de la femme adultère où nous voyons Jésus confondre les scribes et pharisiens, ses contradicteurs, tout en ouvrant la voie à la grâce et à la miséricorde. Les paraboles de l’Évangile sont splendides par leur douceur, leur profondeur, leur simplicité, leur noblesse, et elles révèlent la distinction morale et intellectuelle de Jésus ainsi que son immense bonté. En ce troisième dimanche de carême ô mon Dieu, je voudrais méditer sur les saints de l’Ancien Testament, comme Moïse au buisson ardent par exemple, qui ont eu pour première vertu le culte de votre grandeur, de votre excellence, de votre infinie perfection, et le sentiment de leur bassesse et néant. Je voudrais déjà participer à leurs vertus. Pendant le carême, l’Église médite sur les grandes étapes de la vie de Notre-Seigneur. Elle nous demande de nous engager à sa suite car il a dit : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie. » Le carême devrait être un temps de particulière gentillesse les uns vis-à-vis des autres. La charité du sourire, de la gentillesse, de la conversation et des égards mutuels vaut mieux que tous les jeûnes et toutes les disciplines du monde. L’Évangile de ce dimanche nous incite à lutter contre le démon de l’orgueil. Comment pouvons-nous d’ailleurs combattre les tentations démoniaques ? Soyons des disciples de Jésus-Christ. La vie n’est pas drôle ! Que notre charité l’éclaire donc de sa douce lumière pour aider nos frères à marcher vers le Ciel, avec le bon secours du Cœur Immaculé de Marie. Cet évangile des Béatitudes est d’une extrême douceur. Pour savourer ces Béatitudes que Notre-Seigneur nous enseigne, rien de tel que de voir et d’admirer la personne de notre entourage qui nous édifie précisément parce qu’elle vit et pratique cette béatitude. En méditant sur cette première rencontre de Jésus avec ses Apôtres, je me disais : quelle tendresse, quelle douceur, quelle suavité dans les moindres gestes de Notre-Seigneur ! Le jour de la Présentation, la Vierge Marie offre avec saint Joseph cet Enfant mystérieux qu’elle aime plus que tout, et le vieillard Siméon annonce qu’il sera un signe de contradiction. Elle comprend très bien que cela finira mal, et est remuée de penser que Jésus finira sur la Croix. Nous avons vu dimanche dernier comment saint Paul, en définissant l’Église comme le Corps mystique du Christ, nous donnait une vision relationnelle de l’Église. Aujourd’hui, il nous parle du mystère de la charité qui embrase le Cœur de l’Église toute à la ressemblance de son divin Époux, et qui demeurera éternellement dans le Ciel parmi les élus. D’où vient la définition de l’Église comme Corps mystique du Christ ? C’est la définition que saint Paul nous donne dans sa première Épître aux Corinthiens. Voyons comment cette vue relationnelle de saint Paul est sans aucun doute la meilleure définition que l’on puisse donner de l’Église, l’unique Épouse du Christ qui ne souffre aucune comparaison avec les autres religions. Les disciples ne savaient pas quelle fête et quelle récompense leur préparait le Maître que Dieu leur avait donné ! Mais les voici à Cana, invités à des noces où, déjà, « était la mère de Jésus ». De quels yeux ils la contemplèrent, de quel cœur Jean (le témoin qui raconte ce merveilleux souvenir) aussitôt l’aima, nous ne saurions le dire... Pourquoi le Saint-Esprit a-t-il choisi cette forme de la colombe pour se manifester dans cette théophanie du Baptême de Notre-Seigneur ? Que pouvait signifier, pour Jean-Baptiste et les Juifs de l’époque, la vue d’une colombe ? L’arrivée des Mages à Jérusalem est une révélation des cœurs : tout Jérusalem est déjà ligué contre cet Enfant qui vient de naître, et dont les gens sont jaloux. C’est l’opposition entre la lumière et les ténèbres. Saint Jean dira : « les siens ne l’ont pas reçu », car ils ne pensent qu’aux choses de la terre. Plus tard à Nazareth, Jésus nous donnera une leçon contraire de vraie sagesse : les choses de la terre ne sont rien, le Ciel seul compte.La dévotion à la Sainte Famille est le moyen d’acquérir toutes les vertus
La Vierge allaitante dans la crèche est déjà corédemptrice
En l’honneur de la bienheureuse et toujours Vierge Marie
La personnalité de saint Jean-Baptiste
Aimer la Vierge Marie est une grâce d’élection
Saint Jean-Baptiste admirable et imitable !
Une nouvelle année liturgique, une nouvelle grâce de conversion
Les promesses infaillibles de Notre-Dame de Fatima
Méditation sur la fin du monde et sur notre mort
Le combat de Dieu
Le Ciel
La bonté du Cœur de Jésus
Libérer le peuple du joug des pharisiens
La voie étroite
La leçon de Naaman le Syrien : actuelle !
Défenseur de la Foi comme un « serviteur inutile »
Le salut des pécheurs et la vision de l’enfer du 13 juillet 1917
La parabole de l’intendant infidèle
L’amour miséricordieux du Bon Dieu pour les pécheurs
La Croix dans notre vie quotidienne
Travailler à l’humilité
Paroles du Seigneur aux pharisiens d’hier et d’aujourd’hui
Les privilèges de la Divine Marie annoncent notre divinisation de fils de Dieu
Comment identifier le « petit troupeau » du Christ ?
Notre condition de ressuscités
Abraham, et les villes de Sodome et Gomorrhe
« La meilleure part »
Le bon Samaritain, c’est Jésus !
La mission catholique et ses missionnaires
Il faut mourir pour vivre à chacune de nos messes
Entrer dans le Cœur de Jésus
La dévotion au Cœur eucharistique de Jésus et de Marie
La Sainte Trinité, source et modèle de notre charité mutuelle
L’Église, notre mère, veut nous conduire au Ciel
De la Résurrection à l’Ascension
Charité sacerdotale
La Bienheureuse Vierge Marie, Mère du Bel Amour
Un unique Bon Pasteur pour une unique Église !
Apparition au lac de Tibériade : Foi - Espérance - Charité
Les preuves de la résurrection du Christ
Retrouver la foi avec saint Jean au matin de Pâques
Le Christ règne par la Croix
L’Eucharistie est le Mémorial de la Passion et de la mort de Jésus sur la Croix
Nos modestes cérémonies touchent le Cœur de Dieu
La grâce et la miséricorde
La parabole de l'enfant prodigue
Grandeur de Dieu - néant du moi
Jésus transfiguré
Comment faire un carême pieux et fervent
La lutte contre le démon
Humilité et convivialité
Savourer les Béatitudes
La première rencontre de Jésus et de ses apôtres
Le mystère de la Présentation de l’Enfant-Jésus au Temple
L’Hymne à la charité de saint Paul
L’Église, Corps du Christ
La gloire de Cana
La colombe du Saint-Esprit et de la Vierge Marie
L’opposition entre la lumière et les ténèbres