2017

La sublime vocation des «permanents»

Cet Enfant-Jésus est le Fils de Dieu mais il a voulu avoir besoin de nous. Donc, Il appelle les meilleurs d’entre nous à se préoccuper de Lui plus que de toute autre chose. Il ne faut pas que cet appel reste sans réponse dans notre Église d’aujourd’hui. Ceux qui resteront dans la maison de Dieu pour être tout à son service, seront certainement parmi les glorieux du Ciel, parce que, avec Lui dans la peine, ils seront ensuite avec Lui dans l’honneur. Restons auprès de Jésus, sachons nous dévouer au service de son Église, afin d’être heureux dans le Ciel !

Vivre notre Avent en compagnie de l’Immaculée-Conception et de saint Jean-Baptiste

Ce premier dimanche de l’Avent est comme un recommencement de l’année liturgique qui nous est offert. Et à mesure que notre vie s’avance il est bon de prendre une résolution plus vive. L’Évangile de saint Marc nous parle de la fin des temps qui arrivera à l’improviste et nous incite à veiller. Nous serons prêts à accueillir le Maître si nous sommes encore capables de croire au message de Fatima dont personne ne fait cas.

Protestation de fidélité au Christ-Roi

Aujourd’hui, dans cette fête du Christ-Roi, ô mon Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, je veux vous assurer de ma soumission. Je choisirai deux points d’oraison que je puisse méditer pendant toute cette journée. D’abord, ce sera que votre royauté sur mon être. Royauté sur mon intelligence, sur ma volonté et sur mon cœur. Dans le deuxième point, je penserai à l’extension de votre Royaume et je veux vous reconnaître Roi du monde, Roi des peuples et des nations, Juge de demain.

Le commencement de la fin

Dans les discours eschatologiques de l’Évangile, Jésus annonce la chute de Jérusalem, la chute du monde, la grande apostasie, avec cette parole effrayante, la plus noire de l’Évangile : « Quand il reviendra, le Fils de l’Homme trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? » Saint Paul quant à lui, dans sa première épitre aux Thessaloniciens que l’Église nous donne à méditer en ce 33e dimanche ordinaire, apporte une révélation complémentaire. Il dévoile à ses auditeurs l’avenir du monde non pas sur l’avenir rapproché, mais sur le commencement de la fin.

Vivre dans l’ardente attente du retour du Christ

Le Christ a beaucoup insisté sur la certitude de son retour sur terre, à la fin des temps. Il reviendra à un moment où plus personne, dans le monde ni même dans l’Église, ne songera à cet avènement. C’est dire si notre époque correspond bien à ces temps calamiteux. Saint Matthieu, réaliste et soucieux de voir les chrétiens comprendre la pensée de Notre-Seigneur, va préciser les conditions à remplir pour que cette attente du Christ et notre rencontre avec lui se passent au mieux.

Le vrai portrait de Jésus

L’Église en ce 31e dimanche du temps ordinaire nous donne à méditer sur le courage dont Notre-Seigneur a fait preuve lorsqu’il dénonce ouvertement l’hypocrisie des Pharisiens. Ce passage d’Évangile de saint Matthieu est grandiose. Aucun homme n’a parlé avec cette violence du haut de son autorité réelle contre des adversaires politiques et religieux. Aujourd’hui, alors que bien des prédicateurs charismatiques défigurent Notre-Seigneur, il nous est bon de nous mettre à l’école de notre Père pour retrouver le vrai portrait de Jésus.

Le Ciel est tout proche de nous

Si nous sommes inquiets à notre époque, c’est parce que nous sommes entrés dans le dernier combat où Satan a été déchaîné pour séduire tous les peuples du monde et où il ne restera que quelques chrétiens épars au milieu des gens qui apostasieront, alors, les temps sont graves ! C’est pourquoi il nous est bon aujourd’hui avec l’Église de nous réconforter en regardant vers le Ciel où enfin sera à jamais établi le triomphe de l’Église, après le Jugement dernier.

Sagesse politique et religieuse du Christ

Dans ce passage d’Évangile, Jésus se fait agresser par des pharisiens. Ils s’approchent de lui et lui demandent s’il faut payer l’impôt aux Romains. C’est un piège mortel, car si Jésus répond non, il passe pour un rebelle et il risque la mort. Mais si Jésus dit qu’il faut payer l’impôt, on dira qu’il est un “ collaborateur ” des Romains et les zélotes qui étaient les “ résistants ” du temps pourraient bien lui faire un mauvais parti. Nous allons voir comment Notre Seigneur va se sortir, avec une sagesse toute divine, du piège redoutable qui lui est tendu.

Se réjouir d’être au service de Notre-Seigneur

Pour faire une bonne oraison, nous n’avons qu’à revenir à l’essentielle vérité et suavité de l’Évangile. Prenons par exemple la parabole des deux fils : « Un père avait deux enfants. À l’un, il dit : “Mon fils, va travailler à la vigne.” Le fils répondit : “ Non, je n’irai pas, je ne veux pas y aller” et ensuite, se repentant, il y alla. Et l’autre dit : “ oui ” et il n’y alla pas. Lequel des deux vous paraît le meilleur fils ? » Il faut que nous actualisions cette parabole. Dans lequel des deux cas êtes-vous ?

Il faut pardonner à son prochain...

Cet évangile du débiteur impitoyable est une parabole qui porte sur un point tellement essentiel de notre vie morale que l’on peut dire que c’est le point suprême de la charité évangélique. L’enseignement de Notre Seigneur est d’une clarté telle que si nous relisons cette parabole nous serons très persuadés que nous devons pardonner. Mais nous ne pourrons pas y arriver sans méditer sur la bonté du Christ qui nous pardonne au prix de son Sang versé dans sa très cruelle Passion.

L’Évangile de la Cananéenne nous incite à répondre aux demandes de Notre-Dame de Fatima

Pourquoi cet Évangile de la Cananéenne m’a-t-il touché ? Parce que nous sommes en train de méditer une prophétie de Fatima qui est terrible, et qui dresse un mur entre les fidèles catholiques et l’ensemble de ceux qui marchent à l’enfer. Nous allons voir comment dans l’Évangile de saint Matthieu, Jésus a traité ce cas exactement comme Notre-Dame de Fatima quand elle dit : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d’âmes vont en enfer parce il n’y a personne qui prie et se sacrifie pour elles»

L’échec de la prédication de Jésus en Galilée

Notre-Seigneur invitait ces chers Galiléens à méditer son enseignement pour, peu à peu, épouser sa manière de voir. Malheureusement, ils ne le feront pas ! Les paraboles qui devaient être une lumière les ont aveuglés parce que leurs ambitions étaient charnelles. Notre Seigneur voulait les élever à des visions surnaturelles et ils ne l’ont pas suivi. Tout cela nous incite à méditer sur l’amertume du Cœur de Jésus dont toute la vie fut une croix et un martyre.

Jésus nous parle en paraboles

En ces dimanches du temps ordinaire, l’Église nous donne à méditer les paraboles que Notre Seigneur adressa aux Galiléens de l’automne 28 à la fin de l’hiver 29. Ces paraboles sont extrêmement simples, touchantes ; n’importe quel homme de n’importe quel pays, par toute la terre, à travers tous les siècles, peut les comprendre. Mais elles ont aussi un revers terrible. Elles sont comme l’instrument de la condamnation des êtres rebelles auxquels Jésus s’adressait et qui refuseront obstinément de le suivre.

La parabole du Semeur

En ce 16e dimanche du temps ordinaire, l’Église nous donne à méditer la parabole du Semeur. Qu’est-ce qu’une parabole ? Et pourquoi Jésus s’adresse-t-il à son auditoire en paraboles ? La parabole du Semeur nous invite à entrer dans la bienveillance de Notre Seigneur pour le supplier de semer en nos cœurs la bonne semence afin qu’elle produise du fruit au centuple et que nous ayons le bonheur d’être comptés parmi les élus qui iront dans les demeures éternelles.

Descendre et s’humilier est l’unique chemin pour parvenir à la contemplation de Dieu

L’Église en ce 14e dimanche du temps ordinaire nous fait méditer sur la prière que Notre-Seigneur adresse à son Père céleste pour le remercier d’avoir révélé sa sagesse, non pas aux sages et aux savants, mais aux tout-petits. Cette émouvante prière est suivie d’une promesse bien consolante que j’aimerai vous commenter à la lumière de saint Augustin et qui rejoint admirablement l’enseignement de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus sur la petite voie d’enfance.

L’Évangile c’est la croix, mais avec Jésus !

C’est par des paroles graves que Notre-Seigneur avertit ses Apôtres et ses disciples, son « petit troupeau » à la fin de ce chapitre 10e de l’Évangile de saint Matthieu que l’Église nous donne à méditer en ce 13e dimanche du temps ordinaire. Jésus insiste vigoureusement et à plusieurs reprises sur la qualité primordiale de ceux qui prétendront être ses disciples : « Qui ne prend pas sa croix et ne suit pas derrière moi n’est pas digne de moi. »

Le Sacré-Cœur de Jésus : un Cœur blessé d’Amour pour nous

Nous fêtons le Sacré-Cœur et il est bon que l’Église nous enseigne les profondeurs de l’amour qu’un Dieu a eu pour nous. Cet amour est un amour rédempteur et ce que je vais vous dire aujourd’hui est d’autant plus important et difficile à comprendre que cela est délibérément oublié, méprisé et même nié aujourd’hui dans l’Église. Cet enseignement ne vient pas de moi, il se trouve dans les textes de la liturgie de cette fête du Sacré-Cœur qui sont l’écho fidèle de l’Évangile.

Le Cœur eucharistique de Jésus, preuve de l’amour tangible de Dieu pour nous

En ce dimanche de la Fête Dieu où nous voulons honorer le Saint-Sacrement, il faut que l’Église, par ma bouche, s’adresse à votre intelligence. Car le cœur ne peut vraiment chanter avec amour qu’un Dieu qu’il comprend bien. En effet, ce n’est pas tout de croire en la réalité de la Présence de Notre-Seigneur au milieu de nous au Saint-Sacrement de l’autel. Ce n’est pas tout de croire que Jésus est là dans le tabernacle en son Corps, son Sang, son Âme et sa divinité. Encore faut-il comprendre pourquoi il est là ?

La Pentecôte : l’Esprit-Saint en renfort de l’Église

Si nous voulons être catholiques pleinement fidèles à l’Église enseignante qui nous représente le Christ, dans cette journée de la Pentecôte, nous sommes pleins de joie, c’est la joie de l’amour. L’amour est en nous. Mais attention ! L’objet de cet amour ne sera que le Christ et les envoyés du Christ, ceux qui sont nos pères spirituels au nom du Christ. Cet amour n’a plus pour objet d’adoration, de fidélité, de service, de dévouement, de générosité, d’enthousiasme, de joie, de paix, de force que Jésus-Christ.

La Bienheureuse Vierge Marie, Mère du Bel Amour

Si nous voulons préparer notre ascension à la suite du Christ, il faut d’abord penser à cette ascension avec le même frémissement, le même enthousiasme, avec la même admiration immense, stupéfaite que la Vierge Marie a eue en voyant Jésus monter au Ciel. Et deuxièmement, si nous voulons vivre dans ce climat de ressuscité et de monté aux Cieux, c’est Elle qu’il nous faut invoquer pour qu’Elle mette dans nos cœurs le Bel Amour qui est un amour chaste et sacrifié.

Comment l’Esprit-Saint imprime-t-il ses dons dans nos âmes ?

En ce 6e dimanche après Pâques, l’Église nous donne à méditer le 14e chapitre de l’Évangile de saint Jean dans lequel Notre-Seigneur, avant de monter au Ciel, promet à ses apôtres de ne pas les laisser orphelin en leur envoyant un autre défenseur, l’Esprit de vérité qui les aidera à rester fidèles à ses commandements. Que pouvons-nous dire de cet Esprit de vérité ? Comment l’Esprit-Saint agit-il dans nos âmes ? Quel est l’enseignement de l’Église sur ce Consolateur que Jésus a promis d’envoyer à son Église ?

L’apparition de Jésus ressuscité à ses apôtres

Jésus ressuscité est apparu à ses Apôtres pour fonder leur ministère sur un témoignage oculaire. Ce témoignage apostolique porte sur des faits qui sont des « signes » lumineux, disposés par la main même de Dieu : leur simple narration est tellement pleine d’intelligence, de sagesse et de miséricorde, que le cœur de celui qui écoute rencontre le Cœur de Dieu et y trouve la Vie en baignant dans sa vérité attestée de son Sang.

La Résurrection est un fait historique

Nous savons, nous catholiques, que l’événement de la Résurrection est un fait scientifique, un fait attesté qui a suffi à donner la Foi aux Apôtres avant même que Jésus leur apparaisse, un fait scientifiquement prouvé maintenant par le Saint Suaire qu’on peut analyser, photographier. Jésus a été mis au tombeau après avoir été crucifié et avoir eu le Cœur transpercé. Il est donc véritablement mort le Vendredi saint, et pourtant, il est sorti de son tombeau vivant au matin de Pâques.

Jésus a payé pour nous

En cette journée triste du Vendredi saint où l’humanité entière commémore la mort de Notre-Seigneur sur la Croix dans d’atroces souffrances ; l’Église nous avertit de considérer qu’il est impossible que nous ayons la foi en Notre-Seigneur, comme Fils de Dieu Sauveur, sans nous associer profondément, du fond de notre cœur à ses souffrances. Puisqu’il a souffert et qu’il est mort pour nous, il est bien important que nous nous sentions, par le fait même, envahis d’une immense compassion pour cet innocent qui souffre à notre place, pour cet être divin venu sur terre afin de nous sauver dans d’atroces souffrances.

Jésus a besoin de nous

Le Jeudi saint, Jésus a renoncé à la dernière gloire de sa Majesté. Il a pris le tablier du serviteur et ensuite, a fait un repas d’amour où les Apôtres se sont trouvés de plain-pied avec lui. Eux ne comprenaient pas ce qui arrivait, mais Jésus était plein d’affection à cause des sentiments qui bouleversaient son Cœur : « Je vous appelle mes amis. » C’est l’ultime révélation de son Cœur, le Cœur du Fils de Dieu fait homme avant d’entrer dans l’horreur de sa Passion.

Les douleurs de la Sainte Vierge dans la Passion de Jésus

Ô très saint Cœur de Jésus et de Marie, en ce dimanche des Rameaux, à la veille d’entrer dans la Semaine sainte, nous voulons honorer les mystères douloureux de notre Rosaire afin de participer aux sentiments de votre très unique Cœur qui a voulu tant souffrir pour notre salut. En méditant sur vos douleurs nous comprenons que le parfait amour est de consoler Jésus en participant à ses souffrances pour le rachat de nos âmes et du monde.

Jésus est le Maître de la vie et de la mort

En ce 5e dimanche de Carême, l’Église nous donne à méditer cet événement capital de la résurrection de Lazare, très étudié par saint Jean qui témoigne de la connaissance que Jésus a de l’avenir des hommes après la mort. Jésus de Nazareth qui est le Fils de Dieu, venu sur la terre pour nous sauver est l’homme unique qui sait ce qu’il y a après la mort. Dans aucune religion, nous n’avons quelque chose de semblable. Jésus parle d’expérience de la vie future dont il a une parfaite connaissance.

La Samaritaine. La foi des humbles.

L’épisode de la Samaritaine que l’Église nous donne à méditer en ce troisième dimanche du carême est une belle page d’Évangile. Ce récit se lit aisément et nous tient sous le charme autant qu’il nous instruit. Jésus y est proclamé par les Samaritains le “ Sauveur du monde ”. Nous apprenons de cette Samaritaine à correspondre à la pédagogie du Seigneur qui nous conduit d’une foi imparfaite à la foi parfaite qui croit à la parole de Jésus et contemple son mystère divin, faisant de l’âme ainsi conquise, une disciple du Christ.

La tentation de Jésus au désert

L’Église, en ce premier dimanche du carême nous fait méditer sur la tentation de Jésus au désert. Cette entrée en scène de Notre-Seigneur après son baptême est extrêmement importante. Il faut bien comprendre que la traversée du désert par les Hébreux qui a duré quarante ans a été le figuratif de la tentation de Jésus au désert. Mais cette tentation du Christ elle-même est le modèle de la suite d’épreuves par lesquelles passera l’Église depuis sa fondation au jour de la Pentecôte jusqu’au retour du Christ.

Cherchez le Royaume de Dieu et le reste vous sera donné par surcroît…

Les événements que nous vivons et vivrons, matériellement sont difficiles, mais Jésus, notre Maître, nous dit : « Ne craignez pas, faites comme les oiseaux du Ciel, les lis des champs, soyez parfaitement conformes à la nature que Dieu vous a donnée, ayez les vertus de votre nature, et Dieu s’occupe du reste. » Pour ce qui est de votre salut éternel, il se peut très bien que cette apostasie où nous sommes devienne plus terrible qu’elle n’est déjà, et cependant nous n’avons pas de raison de désespérer, nous trouverons toujours dans les moyens surnaturels que l’Église nous donne ce qui nous est nécessaire, car pour le reste Dieu s’en occupe.

Deux conseils pour devenir parfait

C’est là une vérité trop méconnue : nous sommes tous appelés à la perfection de la charité dès cette vie. Il ne faut pas remettre au moment de la mort ni au temps du purgatoire ces ultimes progrès qui seuls nous rendront pleinement fils de Dieu. C’est dire que notre vocation terrestre à tous est d’atteindre à la sainteté qui fait passer de la terre au sein de Dieu dans la béatitude céleste, d’une course directe. En vérité, la Providence nous ménage à tous un sentier qui monte directement vers Dieu et que nous avons le pouvoir de suivre sans défaillance jusqu’à son terme merveilleux.

Une morale de l’intention du cœur

Au cours des dimanches précédents, nous avons vu combien Notre-Seigneur était soucieux de soulager les pauvres et les malades, de libérer les possédés, de pardonner les péchés, de rendre les gens heureux en améliorant leur condition misérable. Mais tout cela n’est pas le fond de l’Évangile. Jésus est venu nous délivrer un autre message qui est la nouveauté absolue de l’Évangile : celui des Béatitudes. En enseignant cela, Notre-Seigneur se fait un Maître plus exigeant que Moïse.

Saint Paul, lumière du monde, sel de la terre

Quelle est cette « lumière du monde » dont parle le Christ ? Est-ce celle des Apôtres d’hier ou celle des “ apôtres ” d’aujourd’hui ? S’il est un Apôtre dont nous connaissons par le menu toutes les péripéties, c’est bien saint Paul. Si parmi les églises qu’il a fondées il en est une qui ressemble à ce que nous voyons aujourd’hui en fait d’orgueil et d’immoralité, c’est bien l’Église de Corinthe. Voyons comment dans des conditions si difficiles l’Apôtre du Christ s’est montré « lumière du monde » et « sel de la terre » 

Le témoignage de saint Jean-Baptiste

Quand on situe cette scène évangélique dans son contexte psychologique, quand on la revit, elle a quelque chose d’admirable ! Ce Précurseur qui a été si grand, de son propre gré s’efface, et il consent à voir les gens venir moins nombreux vers lui. Et les gens se détacheront peu à peu de lui, le laissant dans sa solitude tout heureux d’avoir contribué à la joie de l’Époux, parce qu’il sait que, là-bas commence l’Évangile. Que tout cela est beau ! Que l’âme de ce Précurseur du Messie est belle !

Le Sauveur et libérateur du monde

Le Christ est toujours aussi fort. La société de demain sera une merveille, cent mille fois plus belle que la société d’autrefois. C’est cela que Dieu veut pour son Fils et pour sa Sainte Mère : cette explosion de vertu, de gloire humaine, de civilisation, de beauté sous tous les rapports, de perfection. L’humanité crèvera d’allégresse dans cette gloire de Dieu ! Voilà ce à quoi nous sommes appelés, chacun dans notre condition, tel est l’enseignement plein d’espérance que nous livre cette fête de l’Épiphanie.

Le Cœur Immaculé de Marie est notre refuge dans le déluge universel de l’apostasie envahissante

Aujourd’hui, plus que jamais, le Cœur Immaculé de Marie est notre Arche de salut, notre Arche de Noé, notre refuge dans le déluge universel de l’apostasie envahissante. Quiconque n’a pas la dévotion au Cœur immaculé de Marie périra, sera noyé. La Sainte Vierge est non seulement notre Arche de Noé, notre échelle qui nous élève jusqu’à Dieu ; mais Dieu Lui-même s’appuie sur elle pour descendre jusqu’à nous et nous faire partager ses grâces. Elle est la Médiatrice obligée, universelle, hors de laquelle il n’y a pas de communication entre le Ciel et la terre.