2016

La Sainte Famille, modèle idéal de nos saintes affections

La Sainte Famille nous donne à connaître la nature même du parfait amour qui consiste à rechercher ni son propre intérêt ni son plaisir, tant la présence et le bien et la joie de l’être aimé sont chers à notre cœur. L’amour entre la Sainte Vierge et saint Joseph était un attachement, un dévouement mutuel, décidés au jour de leur union, dans la vue de l’adorable volonté de Dieu qui les avait voués l’un à l’autre.

La grande épreuve de saint Joseph

Saint Joseph était le plus juste des hommes, et d’une vertu que l’âge avait rendue parfaite et sûre, calme, constante au point qu’il suffisait de le regarder, de converser avec lui, pour être secrètement ému d’une telle beauté d’âme, d’une si pure, si fervente générosité de cœur. C’est à lui, parce qu’ils le connaissaient et estimaient, que les parents de la Vierge Marie parlèrent pour lui demander s’il voudrait bien continuer auprès de leur jeune fille ce ministère de protection, de sauvegarde qu’eux-mêmes ne pourraient assumer bien longtemps encore.

Le secret du Cœur de Marie-Immaculée

Nous sommes dans le temps de l’Avent et nous fêtons aujourd’hui le privilège incomparable de l’Immaculée Conception de notre Mère du Ciel. Comment en ce jour de fête, si cher à nos cœurs, dans ce temps de préparation à notre pèlerinage à Fatima, exalter la Vierge Marie ? Il me semble que nous n’avons qu’à revenir au principe, à la source, à la raison la plus simple de tout sans chercher des choses compliquées, mieux comprendre, mieux savourer, mieux aimer ce qui est essentiel. Dans le Cœur de la Vierge Marie, il y a une chose essentielle, c’est qu’elle aimait Dieu.

Ceux qui tiendront dans l’apostasie finale rendront au Christ un témoignage d’amour prodigieux…

Ce discours eschatologique de saint Luc est bien digne de notre méditation à la fin de notre année liturgique, car il est évident que nous sommes dans les derniers temps, dans le temps de la grande apostasie annoncé dans les Saintes Écritures où Satan est déchaîné, le temps de la lutte active contre le mal qui non seulement prend d’assaut l’Église du dehors, mais aussi pénètre dans l’Église et dans les âmes, mêmes chrétiennes. Mais ceux qui tiendront dans l’apostasie finale rendront au Christ un témoignage d’amour prodigieux. C’est cela que Jésus-Christ attend.

Au Ciel, nos corps seront transfigurés

Le Ciel sera une contemplation, une conversation infatigable. Quand on a compris cela, on commence à désirer le Ciel pour être avec Jésus et Marie, avec tous ceux que nous avons perdus pour les voir, les embrasser, les écouter, chanter leur gloire. C’est ce qui nous est promis. Cela dépasse tout ce qu’on peut connaître sur terre, mais ressemble à ce qu’on y a connu. Pour peu qu’on soit chaste, plein d’affection les uns pour les autres, c’est le Ciel qui commence sur la terre !

« Quand le Fils de l’Homme reviendra, trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? »

« Le Fils de l’Homme, quand Il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » : à certains moments, je crains que cette terrible prédiction ne soit en train de se réaliser à la lettre et que nous soyons tous entraînés à cette apostasie, pour notre damnation éternelle, faute d’avoir tenu jusqu’au bout ! À d’autres moments, pensant à votre ardeur à aimer Jésus-Christ et sa Sainte Mère, quelle joie pour nous de songer que, dans l’universelle apostasie, Jésus à l’heure de son Avènement trouvera d’humbles fidèles, vaillants, prêts à l’accueillir...

Marie Immaculée contre la révolution

La Vierge Marie est omniprésente dans la Tradition de l’Église, mais à partir de 1830, elle intervient à mains fortes et bras étendus : ce sont les apparitions de la Rue du Bac à Paris. La Vierge Marie qui se montre à sainte Catherine Labouré est l’Immaculée Conception, la médiatrice de toutes grâces. La Médaille miraculeuse qui se répand dans l’Église tout entière impose à la dévotion de tous les deux grands dogmes modernes qui vont être au point de départ d’une extraordinaire fécondité apostolique.

Credo. 5 - Je crois en la double loi de la nature et de la grâce ; je crois en leur très grande bonté

Si Dieu nous paraît inaccessible dans son éblouissant mystère, en revanche nous avons vite fait de croire que l’univers n’a plus pour nous de secret inviolable. Quelle erreur ! Comment Dieu pourrait-il dérober à notre regard la presque totalité de son Être et de ses Pensées, sans envelopper de ce fait toutes choses créées dans sa nuée lumineuse et y retenir caché l’essentiel de son dessein ?

Comment aimer notre Bon Pasteur ?

Si vous désirez dire avec l’Église-épouse à ce Seigneur qui demande d’être aimé, la parole du don mutuel sans réticence : « Mon Bien-Aimé est à moi et je suis à lui » ; si vous concevez le bonheur du ciel uniquement comme l’intime union à Dieu ; si vous désirez plus que tout vain désir, connaître dès maintenant cette mutuelle possession, alors vous appartenez déjà à la famille des âmes d’oraison, dont parlait Sainte Thérèse d’Avila.

Implorons la miséricorde divine par le Cœur Immaculé de Marie

L’enseignement de Jésus dans cette page d’Évangile est un avertissement sévère pour notre société qui est très engagée dans le vice. Il y a de quoi trembler et on ne peut pas, aujourd’hui faire mémoire de la Passion du Christ, sans penser que notre peuple, jadis chrétien, est dans une situation de malice, de perversité, beaucoup plus grande que celle de Jérusalem. Il est temps d’entrer dans les vues de notre Pape François en implorant la miséricorde divine.

Les noces de Cana

Maintenant, venons-en à la théologie morale. Nous allons voir ce qui se cache dans ce récit qui est historique, mais qui a été voulu par Notre-Seigneur avec des quantités d’harmoniques symboliques. Jésus, le nouvel Adam, s’identifie avec l’époux. C’est Lui qui a le rôle principal. Il fait des merveilles et va tout sauver. Et qui est l’épouse, la nouvelle Ève de ce nouvel Adam ? C’est la Vierge Marie qui tient une place extraordinaire. C’est grâce à elle que Jésus va faire le miracle.