MÉDITATIONS
de l'année 2023
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, mes bien chers frères, dans ce signe de Croix est enclos tout le mystère de la Sainte Trinité que nous célébrons aujourd’hui. Autant dire : tout le mystère de notre sainte religion. Au jour de la Pentecôte, la Vierge Marie est là, au milieu des Apôtres. Elle est l’âme de cette communauté, et c’est à sa prière que descend sur les Apôtres l’Esprit-Saint sous forme de langues de feu, et ils commencent à parler en d’autres langues. Que la Vierge Marie, saint Joseph, tous les saints que j’aime et qui m’aiment, me donnent la joie, la paix de l’âme, la participation à votre Résurrection et à votre Ascension, ô Jésus, jusqu’à la gloire du Père. Quelle difficulté nous avons à croire vraiment au surnaturel dans notre vie ! Pourtant cela est vrai et presque palpable, car « L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 5). En ce 5e dimanche de Pâques, nous trouvons un grand réconfort à relire le discours que fit Notre-Seigneur au jour de l’Ascension, avant de quitter la Sainte Vierge, ses disciples et les saintes Femmes. En ce dimanche du Bon Pasteur, Jésus déclare son amour pour ses brebis : juives, à sortir du Temple perdu ! et païennes, à trouver, rassembler, agréger en un troupeau nouveau. Cela, c’est « la pensée officielle de l’Église », parce que c’est l’Évangile ! Et c’est incontournable. Nous avons bien pleuré, médité et prié pendant la Semaine sainte ; maintenant que nous est venue la joie de Pâques, il faut être dans l’action de grâces. Je voudrais vous faire partager la joie de toute l’Église à la Résurrection du Christ. Une chose est certaine : Jésus est Ressuscité, il est vivant. La foi de la Vierge Marie a été sans défaillance tout au long de sa vie. Et c’est pourquoi nous pensons avec toute la tradition que la première chose que Notre-Seigneur a faite a été de récompenser sa Foi par une très grande preuve d’amour. Pour entrer pleinement dans cette admirable liturgie du Vendredi-saint, méditons sur Notre Dame des sept-douleurs entourée des saintes femmes et de l’Apôtre saint Jean au pied de la croix. Ô mon Jésus, présent dans le tabernacle, nous vous adorons et nous vous bénissons parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix, et nous voulons rester une heure avec vous, comme vous l’avez demandé, au moment où l’Église commémore votre Agonie au jardin des Oliviers. Durant la Semaine sainte, nous aurons à cœur de nous arrêter sur ce désespoir passager que Jésus éprouva au jour des Rameaux. S’il a éprouvé ces sentiments, c’est par compassion pour nous, afin que nous aussi, lorsque nous éprouverons ce désarroi devant les épreuves de la vie, nous arrivions à le surmonter. Nous arrivons vraiment à la fin du drame, et saint Jean nous présente la résurrection de Lazare comme l’annonce du coup de force messianique qui manifeste la gloire de Dieu, annonce le triomphe messianique de Jésus et la résurrection des morts. Le terrorisme exercé par les puissants est de tous les temps ; mais particulièrement du nôtre ; aussi, pareille scène d’Évangile a-t-elle pour nous un air de déjà-vu. Mais l’incrédulité des scribes et des pharisiens, elle aussi est de tous les temps. Ô mon Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, ce matin, je voudrais faire de votre conversation avec la Samaritaine l’objet de ma méditation. En ce deuxième dimanche du Carême, l’Église nous donne à méditer le récit de la Transfiguration. Dans nos temps de modernisme où l’on ne croit plus au Fils de Dieu fait homme, il est bon d’affirmer la pleine Divinité de Notre-Seigneur qui se manifeste dans le mystère de sa Transfiguration. Cette première confrontation du sauveur du monde avec l’ennemi du genre humain est le modèle des épreuves que l’Église aura à subir jusqu’au retour du Christ à la fin des temps. Nous continuons à méditer la première épître aux Corinthiens où saint Paul nous parle du rôle de l’Esprit-Saint dans l’Église et en chacun de ses membres. N’oublions pas que saint Paul s’adresse aux chrétiens de Corinthe qui étaient loin d’être des anges... Saint Paul dans la première lecture de ce dimanche nous parle de la Sagesse de Dieu opposée à la sagesse du monde. En quoi consiste cette Sagesse ? Que veut-il dire en disant que si Jésus, Sagesse de Dieu était apparu comme Seigneur de gloire, les Pharisiens et les chefs des prêtres ne l’auraient pas crucifié ? Comment pouvons-nous satisfaire aux demandes de Notre-Seigneur dans notre société en pleine apostasie ? En nous mettant à l’école de sœur Lucie de Fatima, confidente et messagère de Notre-Dame qui nous incite à réciter notre chapelet tous les jours. Cet évangile des Béatitudes est d’une extrême douceur. Pour savourer ces béatitudes que Notre-Seigneur nous enseigne, rien de tel que de voir, d’admirer la personne de notre entourage qui nous édifie précisément parce qu’elle vit, pratique cette béatitude. En ce troisième dimanche ordinaire, l’Église nous donne à méditer la première épitre aux Corinthiens où saint Paul rappelle énergiquement aux Juifs et aux païens de son temps qu’il ne faut pas évacuer la Croix du Christ. Aujourd’hui, cet enseignement, que notre Père n’a cessé de proclamer dans ses Lettres à mes amis, est toujours d’une actualité brûlante. La première rencontre de Jean l’Évangéliste, alors disciple du Baptiste, avec Jésus, s’inscrit dans le cadre d’une semaine inoubliable. Ce passage d’Évangile qui rapporte le témoignage de Jean-Baptiste en faveur de Jésus est d’une pureté incomparable. Grâce aux apparitions et au message de Notre-Dame de Fatima, voici cette fête de l’Épiphanie que nous croyions dépassée qui revient au premier plan de l’actualité avec son annonce et son espérance du triomphe universel du Christ. Nous allons donc fêter aujourd’hui les rois Mages avec admiration et reconnaissance.La Sainte Trinité, lampe ardente dans nos cœurs
La Vierge Marie, médiatrice de la descente du Saint-Esprit au jour de la Pentecôte
Méditation sur l’Ascension
Comment se disposer à recevoir l’Esprit-Saint ?
Le discours après la Cène
Jésus mène son troupeau hors du parvis des Juifs
Joie pascale
La joie de l’Église à la Résurrection de son Sauveur
Dans l’attente de la Résurrection, la Vierge Marie a gardé la Foi
La Vierge Marie nous entraîne à partager le mystère de sa compassion rédemptrice
La Vierge Marie était en agonie avec son Fils portant les péchés du monde
Les sentiments de Jésus au jour des Rameaux
La résurrection de Lazare : coup de force messianique
Jésus guérit l’aveugle-né :
« la lumière du monde » défie les ténèbresJésus et la Samaritaine
La transfiguration dans notre spiritualité
Satan tentateur de Jésus et de son Église
Le rôle de l’Esprit-Saint dans l’Église de Corinthe
La Sagesse de Dieu n’est pas la sagesse du monde
Récitez le chapelet !
Mise en pratique des Béatitudes
N’oublions pas, chrétiens, la Croix du Christ !
Le Baptiste désigne le Fils de Dieu et roi d’Israël
L’Épiphanie de notre espérance catholique