MÉDITATIONS
de l'année 2023
La Sainte Famille à Nazareth nous donne un parfait exemple d’une vie de prière, d’obéissance et de travail. De toutes les leçons de l’Évangile, celle-là est la plus utile à notre temps. En ce soir de Noël, pour comprendre l’Évangile, il faut prendre contact avec chacun des personnages, les contempler, étudier leurs sentiments. En ce dernier dimanche de l’Avent, l’Église nous donne à méditer sur la Vierge Marie dans le mystère de son Annonciation, ce qui nous incite à réciter l’Ave Maria. Ô Jésus, douceur ineffable, je voudrais être comme ce grand saint qui fut sur terre votre cousin et votre précurseur, lui dont l’attitude et la parole sont pour moi aujourd’hui une révélation. Durant ce temps de l’Avent, saint Jean-Baptiste nous donne un exemple que nous pouvons admirer et imiter. Si nous nous appliquons à aimer Dieu avec un cœur moins partagé, nous recevrons comme lui une lumière qui viendra éclairer notre esprit et toucher notre cœur. En ce jour de la fête de l’Immaculée Conception, il nous est bon de scruter le mystère de ce nom. Je pense que dans les années qui viennent nous n’allons plus pouvoir convertir personne. La seule chose que Dieu nous demandera, c’est de garder la Foi. En ce dernier dimanche de l’année liturgique, l’Église nous donne à méditer la parabole saisissante du jugement dernier. Elle nous incite à nous détacher du monde et de nous-mêmes pour préparer notre éternité. La Femme parfaite annoncée dans les Saintes Écritures, c’est la Vierge Marie. Laissez-vous conduire par Elle. C’est Elle qui vous introduira au Paradis des saintes amours et charités. La parabole des vierges folles et des vierges sages est un des textes de l’Évangile où Notre Seigneur nous révèle que nous sommes appelés à connaître avec lui une union très intime vouée à l’éternité. En attendant le retour du Christ, les Apôtres doivent faire de tous les peuples des disciples en leur prêchant une doctrine sublime commandée par un amour souverain de Dieu. En un temps où la charité d’un grand nombre s’est refroidie, il nous est bon de revenir à l’enseignement traditionnel de l’Église sur l’authentique charité. La parole de Notre-Seigneur est faite pour faire réfléchir, de siècle en siècle, les hommes sur les relations de la politique avec la religion. Dans cette parabole du roi qui célèbre les noces de son fils, il est question des Juifs qui refusent d’entrer dans l’Église. Mais que veut dire « avoir la robe nuptiale » ? Cette parabole des vignerons homicides demeure aujourd’hui d’une actualité formidable. L’humilité est la servante de toutes les vertus, mais cette vertu est bien contraire à l’esprit de notre monde moderne. Je suis de plus en plus frappé de la majesté de Jésus dans ses paraboles. Elles ne sont pas faites pour nous faciliter les choses de la vie, mais pour nous alarmer sur nous-mêmes et nous corriger. « Au soir de la vie, nous serons jugés sur l’amour. Il faut tout faire par amour », nous dit saint Jean de la Croix. C’est la vérité chrétienne par excellence. Notre religion est un amour. Je voudrai vous démontrer que l’amour humain que nous éprouvons comme naturellement n’est pas opposé à la volonté de Dieu comme on le croit trop souvent. Ô Jésus, si en nous engageant dans la phalange, nous arrivions à déclencher sur le monde cette pluie de roses annoncée par sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, alors nous serions prêts à porter notre croix chaque jour, afin de connaître votre victoire. Ce passage d’Évangile de saint Matthieu nous fait méditer sur l’autorité de Pierre. Tout ce qui lui est arrivé dans l’Évangile, était prémonitoire. Appliquons-nous à travers cet épisode de la Cananéenne à savourer la bonté, l’humilité du Cœur de Jésus dans l’Évangile. Nous croyons que la Vierge Marie transfigurée est passée à travers la mort comme le Christ. Elle est maintenant dans le Ciel pleinement vivante, jouissant de la gloire des élus. Je voudrais vous parler du miracle de la tempête apaisée et vous montrer à quel point cette si belle page d’Évangile s’applique merveilleusement à nos propres affaires ! Saint Bonaventure se demande quel est ce champ de l’Évangile, où se trouve caché un trésor qu’il faut acquérir à tout prix. Et il répond : « Ce champ, c’est Marie, notre Reine, en qui se trouve le trésor de Dieu, Jésus-Christ, et avec Jésus-Christ, la source et la fontaine de toutes les grâces. » Ô mon Dieu, Père, Fils, et Saint-Esprit, je voudrais jouir aujourd’hui de cette grâce de la Transfiguration comme m’étant offerte, donnée à moi-même. Ainsi, je vivrai dans l’enthousiasme de la foi. Comme dans la course du stade, il est bien rare que notre recherche de la perfection ne connaisse un temps de fléchissement et d’angoisse après l’élan du beau départ. C’est alors que sonne l’heure du Saint-Esprit. En ce 15e dimanche du temps ordinaire, l’Église nous donne à méditer un extrait de l’épître aux Romains où saint Paul évoque le grand dessein de miséricorde de Dieu dans le Christ. Nos sœurs ont retrouvé dans les archives de notre Père un texte de 1947. Ce texte révèle déjà une plénitude extraordinaire chez ce jeune homme de 23 ans qui nous parle de la vraie charité du Cœur de Jésus. Ne savez-vous pas que tous nos chers prochains doivent passer par le creuset de l’épreuve ? Mais n’ayez pas peur, c’est la voie par laquelle ils vont vers la gloire du Ciel. Si je suis phalangiste je ne rougirai pas de vous, Seigneur dans ce monde adultère et pécheur. Donnez-moi le courage de porter bien haut votre Croix et votre Cœur, faites-moi penser que vous ne rougirez pas de moi au jour du jugement, quand vous viendrez dans la gloire de votre Père entouré de tous les saints Anges, si moi, je n’ai pas rougi de vous devant les hommes. C’est avec une vigueur sans pareil que Jésus envoie ses apôtres en mission. Fidèle épouse du Christ, l’Église a ainsi envoyé ses missionnaires de par le monde, sûre de la vérité et de la charité reçue de son Seigneur, obéissant à ses ordres quoiqu’il en coûte. En ce mois du Sacré-Cœur, il faudrait que nous soyons à l’aise dans le Cœur de Jésus. Qu’il nous console perpétuellement, en toute occasion ; dans notre petite vie privée d’abord, nos petites épreuves personnelles, mais aussi dans les grandes épreuves de notre Pays et de l’Église. « Le Seigneur l’a dit : “ Celui qui mange ma chair a la vie. ” – Quelle vie ? La propre vie de Jésus. À celui qui s’en nourrit, l’aliment communique en effet sa propre substance. Jésus ne se changera pas en nous : il nous changera en un autre lui-même. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, mes bien chers frères, dans ce signe de Croix est enclos tout le mystère de la Sainte Trinité que nous célébrons aujourd’hui. Autant dire : tout le mystère de notre sainte religion. Au jour de la Pentecôte, la Vierge Marie est là, au milieu des Apôtres. Elle est l’âme de cette communauté, et c’est à sa prière que descend sur les Apôtres l’Esprit-Saint sous forme de langues de feu, et ils commencent à parler en d’autres langues. Que la Vierge Marie, saint Joseph, tous les saints que j’aime et qui m’aiment, me donnent la joie, la paix de l’âme, la participation à votre Résurrection et à votre Ascension, ô Jésus, jusqu’à la gloire du Père. Quelle difficulté nous avons à croire vraiment au surnaturel dans notre vie ! Pourtant cela est vrai et presque palpable, car « L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 5). En ce 5e dimanche de Pâques, nous trouvons un grand réconfort à relire le discours que fit Notre-Seigneur au jour de l’Ascension, avant de quitter la Sainte Vierge, ses disciples et les saintes Femmes. En ce dimanche du Bon Pasteur, Jésus déclare son amour pour ses brebis : juives, à sortir du Temple perdu ! et païennes, à trouver, rassembler, agréger en un troupeau nouveau. Cela, c’est « la pensée officielle de l’Église », parce que c’est l’Évangile ! Et c’est incontournable. Nous avons bien pleuré, médité et prié pendant la Semaine sainte ; maintenant que nous est venue la joie de Pâques, il faut être dans l’action de grâces. Je voudrais vous faire partager la joie de toute l’Église à la Résurrection du Christ. Une chose est certaine : Jésus est Ressuscité, il est vivant. La foi de la Vierge Marie a été sans défaillance tout au long de sa vie. Et c’est pourquoi nous pensons avec toute la tradition que la première chose que Notre-Seigneur a faite a été de récompenser sa Foi par une très grande preuve d’amour. Pour entrer pleinement dans cette admirable liturgie du Vendredi-saint, méditons sur Notre Dame des sept-douleurs entourée des saintes femmes et de l’Apôtre saint Jean au pied de la croix. Ô mon Jésus, présent dans le tabernacle, nous vous adorons et nous vous bénissons parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix, et nous voulons rester une heure avec vous, comme vous l’avez demandé, au moment où l’Église commémore votre Agonie au jardin des Oliviers. Durant la Semaine sainte, nous aurons à cœur de nous arrêter sur ce désespoir passager que Jésus éprouva au jour des Rameaux. S’il a éprouvé ces sentiments, c’est par compassion pour nous, afin que nous aussi, lorsque nous éprouverons ce désarroi devant les épreuves de la vie, nous arrivions à le surmonter. Nous arrivons vraiment à la fin du drame, et saint Jean nous présente la résurrection de Lazare comme l’annonce du coup de force messianique qui manifeste la gloire de Dieu, annonce le triomphe messianique de Jésus et la résurrection des morts. Le terrorisme exercé par les puissants est de tous les temps ; mais particulièrement du nôtre ; aussi, pareille scène d’Évangile a-t-elle pour nous un air de déjà-vu. Mais l’incrédulité des scribes et des pharisiens, elle aussi est de tous les temps. Ô mon Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, ce matin, je voudrais faire de votre conversation avec la Samaritaine l’objet de ma méditation. En ce deuxième dimanche du Carême, l’Église nous donne à méditer le récit de la Transfiguration. Dans nos temps de modernisme où l’on ne croit plus au Fils de Dieu fait homme, il est bon d’affirmer la pleine Divinité de Notre-Seigneur qui se manifeste dans le mystère de sa Transfiguration. Cette première confrontation du sauveur du monde avec l’ennemi du genre humain est le modèle des épreuves que l’Église aura à subir jusqu’au retour du Christ à la fin des temps. Nous continuons à méditer la première épître aux Corinthiens où saint Paul nous parle du rôle de l’Esprit-Saint dans l’Église et en chacun de ses membres. N’oublions pas que saint Paul s’adresse aux chrétiens de Corinthe qui étaient loin d’être des anges... Saint Paul dans la première lecture de ce dimanche nous parle de la Sagesse de Dieu opposée à la sagesse du monde. En quoi consiste cette Sagesse ? Que veut-il dire en disant que si Jésus, Sagesse de Dieu était apparu comme Seigneur de gloire, les Pharisiens et les chefs des prêtres ne l’auraient pas crucifié ? Comment pouvons-nous satisfaire aux demandes de Notre-Seigneur dans notre société en pleine apostasie ? En nous mettant à l’école de sœur Lucie de Fatima, confidente et messagère de Notre-Dame qui nous incite à réciter notre chapelet tous les jours. Cet évangile des Béatitudes est d’une extrême douceur. Pour savourer ces béatitudes que Notre-Seigneur nous enseigne, rien de tel que de voir, d’admirer la personne de notre entourage qui nous édifie précisément parce qu’elle vit, pratique cette béatitude. En ce troisième dimanche ordinaire, l’Église nous donne à méditer la première épitre aux Corinthiens où saint Paul rappelle énergiquement aux Juifs et aux païens de son temps qu’il ne faut pas évacuer la Croix du Christ. Aujourd’hui, cet enseignement, que notre Père n’a cessé de proclamer dans ses Lettres à mes amis, est toujours d’une actualité brûlante. La première rencontre de Jean l’Évangéliste, alors disciple du Baptiste, avec Jésus, s’inscrit dans le cadre d’une semaine inoubliable. Ce passage d’Évangile qui rapporte le témoignage de Jean-Baptiste en faveur de Jésus est d’une pureté incomparable. Grâce aux apparitions et au message de Notre-Dame de Fatima, voici cette fête de l’Épiphanie que nous croyions dépassée qui revient au premier plan de l’actualité avec son annonce et son espérance du triomphe universel du Christ. Nous allons donc fêter aujourd’hui les rois Mages avec admiration et reconnaissance.La vie quotidienne de la Sainte Famille à Nazareth
Joie de Noël
Ave Maria
Saint Jean-Baptiste, notre admirable modèle
La joie parfaite de saint Jean-Baptiste
La puissance de sainteté de l’Immaculée Conception
Gardons la foi !
Mort, jugement, éternité
La femme parfaite
Parabole des vierges sages et des vierges folles
L’hypocrisie des scribes et des pharisiens, dévoilée.
Pureté et délicatesse de la vraie charité
Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu
Avoir la robe nuptiale
La parabole des vignerons homicides
« Ayez entre vous les mêmes sentiments qui étaient dans le Christ Jésus. »
Les ouvriers de la onzième heure
Il faut tout faire par amour
« N’ayez de dette envers personne, sinon celle de l’amour mutuel. »
Notre engagement phalangiste à la suite des Apôtres
Le Pape selon l’Évangile
Le Cœur de Jésus dans l’Évangile
La leçon mystique du mystère de l’Assomption
La tempête apaisée et la peur de saint Pierre
La perle, le trésor de notre vie et de notre éternité, c’est l’Immaculée !
Faire oraison sur le mystère de la Transfiguration
La recherche de la perfection : l’heure du Saint-Esprit
Le grand dessein de miséricorde de Dieu dans le Christ
« Je suis venu pour sauver ce qui était perdu... »
Souhaiter la croix à son prochain
Recommandations de Jésus à ses Apôtres pour leur engagement
L’activité missionnaire, hier, aujourd’hui et demain
Comment devenir des contemplatifs du Sacré-Cœur de Jésus
Le pain de vie
La Sainte Trinité, lampe ardente dans nos cœurs
La Vierge Marie, médiatrice de la descente du Saint-Esprit au jour de la Pentecôte
Méditation sur l’Ascension
Comment se disposer à recevoir l’Esprit-Saint ?
Le discours après la Cène
Jésus mène son troupeau hors du parvis des Juifs
Joie pascale
La joie de l’Église à la Résurrection de son Sauveur
Dans l’attente de la Résurrection, la Vierge Marie a gardé la Foi
La Vierge Marie nous entraîne à partager le mystère de sa compassion rédemptrice
La Vierge Marie était en agonie avec son Fils portant les péchés du monde
Les sentiments de Jésus au jour des Rameaux
La résurrection de Lazare : coup de force messianique
Jésus guérit l’aveugle-né :
« la lumière du monde » défie les ténèbresJésus et la Samaritaine
La transfiguration dans notre spiritualité
Satan tentateur de Jésus et de son Église
Le rôle de l’Esprit-Saint dans l’Église de Corinthe
La Sagesse de Dieu n’est pas la sagesse du monde
Récitez le chapelet !
Mise en pratique des Béatitudes
N’oublions pas, chrétiens, la Croix du Christ !
Le Baptiste désigne le Fils de Dieu et roi d’Israël
L’Épiphanie de notre espérance catholique