2018
En cette fête de la Sainte Famille, il nous est bon de revenir à la crèche pour méditer sur la foi de saint Joseph, Époux de l’Immaculée. Demandons à saint Joseph, économe et dispensateur des dons de Dieu, de nous obtenir une foi semblable à la sienne par la puissante médiation de la divine Marie. Avant de paraître comme le Pasteur, le Roi et le Seigneur de son peuple, Jésus a commencé par germer dans les chastes entrailles de la Vierge Marie. Elle le conçut, elle le mit au monde, elle l’allaita, le baisa et le caressa comme une chair sienne, comme un cœur tout amoureux du sien. Que peut-on dire de l’union tout à fait singulière de la Vierge Marie et de l’Enfant-Jésus dans la crèche ? Si la nouvelle d’une première conception plonge ordinairement de jeunes époux dans un étonnement profond, dans une admiration et une joie sans borne, que furent les sentiments de Joseph et de Marie ! Au mystère émouvant de la nature se joignait le mystère divin de l’Incarnation. Dès lors toutes leurs pensées eurent pour objet ce petit que d’avance ils appelaient de son Nom béni, Jésus, et de cette présence vivante. Ô mon Dieu, comment pourrais-je me laisser dominer par la tristesse, l’inquiétude, et tous les autres sentiments qui attristent l’âme de ceux qui n’ont pas d’espérance, quand l’heure de mon salut est proche, quand déjà Noël s’annonce, quand je me prépare encore ce matin à recevoir mon Sauveur, en sa chair et son Corps, son Âme, sa Divinité et son Sang précieux dans la sainte Communion ? Durant ce temps de l’Avent, saint Jean-Baptiste nous donne un exemple que nous pouvons admirer et imiter. Il nous incite à nous détourner des vaines agitations du monde ; à ne pas nous laisser accaparer par toutes les affections qui attirent l’attention de notre cœur. Si nous nous appliquons ainsi à aimer Dieu avec un cœur moins partagé, nous recevrons comme saint Jean-Baptiste, une lumière qui viendra éclairer notre esprit et toucher notre cœur. La fête du 8 décembre nous invite à commencer une nouvelle année liturgique, aux pieds de la Très Sainte Vierge, dans l’éblouissement de ses perfections et de sa gloire céleste immortelle. Ô Vierge Marie, Mère de Miséricorde ! Instruisez-nous de votre humilité, prenez-nous dans votre amour, afin que, élevés par vos bras maternels, nous puissions accéder à la gloire divine et entrer en partage de l’amour de Dieu qui vous a été si libéralement donné ! En ce premier dimanche de l’Avent, prions pour que, par la puissance de la Vierge Marie, le Prince de ce monde soit vaincu et que le Christ règne. Il faut être impatient de cela. À la CRC, nous avons tout pour être tendu vers cet avenir. Il faut passer à travers l’orage et travailler à la conversion des peuples ; c’est magnifique ! Disons le Notre Père, pour que le Christ et la Vierge Marie règnent sur toute l’humanité. Il est clair que nous sommes dans des temps où l’homme s’est élevé prodigieusement dans son orgueil et parce qu’il s’est élevé contre Dieu, Dieu le punit par la main de ses propres iniquités, comme dit le prophète Jérémie, c’est-à-dire que nous allons vers des catastrophes, des malheurs, des guerres, des révolutions, que les hommes auront voulus. Mais le Cœur du Christ est là qui prépare ses victoires. Que pouvons-nous dire de cette victoire du Christ Roi sur tous ses ennemis ? Notre Seigneur est au bout de ses controverses. Il a fait réfléchir le peuple sur son propre mystère, il est le Fils de l’homme dont il est parlé, il n’a d’autre Père que Dieu, et méritera de s’asseoir à la droite de sa puissance pendant que ce Dieu le bénit, mettra tous ses ennemis sous ses pieds. Nous allons voir aujourd’hui comment son discours sur les catastrophes cosmiques de la fin des temps nous transporte dans la sublimité d’une Sagesse qui n’est pas humaine. Notre-Seigneur est au bout de ses controverses avec les scribes, les pharisiens et les grands-prêtres. Nous allons voir aujourd’hui comment il va pour la plus grande joie du petit peuple, démasquer l’hypocrisie de ces intellectuels si méprisants pour les braves gens. Ceux que le Père m’a donnés, je ne veux pas, je ne saurais plus les aimer en paroles mais en esprit et en vérité. À votre ressemblance et par votre grâce, ô Jésus crucifié, je les aimerai sans rien dire ni faire de vain ni de capricieux, mais en me sanctifiant avec Vous et comme Vous, dans la vérité de l’immolation quotidienne et à l’heure suprême par la croix. Je détourne encore les yeux de Toi, ô Soleil éblouissant de mon éternité, Jésus ! pour m’émerveiller de la couronne charmante que forment en Ta présence les saints. Car j’ai été saisi d’une intense allégresse, ce matin, quand nous traversions le jardin pour les Rogations. Alors, c’est une consolation, une joie immense, une espérance renouvelée, innombrable comme les invocations de ces Litanies, que de songer au Ciel où nous entrerons dans la communion des saints et des saintes. L’Église en ce 30e dimanche du temps ordinaire nous donne à lire un passage de la lettre aux Hébreux. Le thème de cette lettre aux Hébreux est de faire un éloge du Christ comme Souverain Prêtre et de son sacrifice de la Croix comme le sacrifice parfait, nouveau et éternel. Jamais peut-être comme en nos temps d’apostasie l’insolence du mal n’est venue rendre plus actuel le drame du Calvaire qui est réactualisé, représenté et renouvelé à chacune de nos messes. Nous avons déjà vu comment Jésus préside à la formation de ses Apôtres en leur enseignant les exigences de la vie évangélique qu’il est venu inaugurer sur la terre. Si déjà après la deuxième annonce des événements douloureux de la Passion, les Apôtres discutaient pour savoir quel est le plus grand d’entre eux, nous allons voir comment après la troisième annonce de sa Passion et des humiliations que Jésus va connaître, les Apôtres ne sont toujours pas guéris de leur ambition. Jésus avance d’étape en étape dans la formation morale de ses apôtres. Après avoir prêché contre l’orgueil et l’ambition du pouvoir en recommandant l’humilité et la simplicité de l’enfance ; après avoir exalté la sainteté du mariage monogamique et ramené les hommes à la pureté du dessein originel de Dieu, Jésus va mettre en garde contre les biens de ce monde, en montrant comment l’attachement à l’argent fait obstacle à son amour pour les âmes, à sa volonté de les sauver. Nous sommes dans un moment d’ouverture sur les exigences du royaume. Jésus demande d’être comme des enfants, de ne pas scandaliser son prochain, de veiller à garder la vertu à tout prix, serait-ce au prix de ses yeux, de sa main, de son pied. Des retranchements très douloureux à la nature sont exigés pour être sauvé comme la question de l’indissolubilité de mariage. Celle-ci est au centre de la vie de tout être humain et de la famille. Nous avons vu combien le Cœur de Jésus dans l’Évangile de saint Marc se révèle à la fois doux, aimant, compatissant et patient. Aujourd’hui, il nous faut comprendre que la colère de Jésus envers ceux qui empoisonnent les âmes innocentes des enfants en leur enseignant des hérésies n’est que le revers de son divin Amour. Nous avons vu dimanche dernier comment Notre Seigneur demanda à ses disciples d’avoir toujours la croix dans leur pensée, comme le terme de leur vie. Aujourd’hui, nous allons voir comment Jésus veut apprendre l’esprit d’enfance à ses Apôtres qui sont enfermés dans l’orgueil de l’homme qui pense que Dieu ne peut vouloir pour lui qu’une élévation. Tout l’Évangile est contenu dans ce chapitre 8 de saint Marc. La grande révélation a été déclenchée par la confession de Pierre en la messianité de Jésus. Elle nous apprend que la vocation du chrétien est de mourir pour vivre, mourir en martyr, en disciple du Christ : Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de Jésus et de l’Évangile la sauvera. En ce 23e dimanche ordinaire, l’Église nous donne à méditer le miracle étonnant de la guérison d’un sourd muet. Imaginez le bouleversement du cœur de cet infirme ! Mais en même temps pour Jésus qui est en train de prêcher le Royaume de Dieu au monde entier, voyez bien quelle compassion, quelle condescendance, quelle sollicitude il manifeste aux malheureux qui s’adressent à lui ! L’Église en ce 22e dimanche du temps ordinaire nous donne à méditer un extrait du chapitre 7 de l’Évangile de saint Marc où Jésus manifeste une ardeur terrible à prendre la défense du peuple contre les fausses autorités de Jérusalem. Nous allons voir comment notre bon Pasteur va nous donner une clarté absolument décisive sur l’opposition de ces deux religions : celle des pharisiens et la sienne qui continue celle de Moïse. Nous achevons de méditer le discours sur le Pain de vie à Capharnaüm. Voyons comment cette révélation bouleversante de Notre Seigneur sur le sacrement de l’Eucharistie, incomprise des Juifs, s’insère dans les grandes vérités de notre foi catholique dont nous voulons être les gardiens fidèles en nos temps de grande apostasie. Le mystère de la Sainte Eucharistie est l’extrême pointe du mystère de l’Incarnation. Jésus est venu comme notre proche ami et notre maître, parlant et guérissant, pour répondre à notre attente d’une présence divine sensible à laquelle s’attachent toutes les plus pures puissances de notre être charnel. Instrument de rédemption et victime véritable de l’amour, cette chair et ce sang deviennent Hostie vivifiante. En ce jour de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, je voudrais vous expliquer une vérité qui est malheureusement méconnue des chrétiens de notre époque. Il ne faut pas croire que depuis la Résurrection de Notre-Seigneur jusqu’à la fin de monde, les saints sont dans le Ciel, inactifs ; qu’ils ont oublié les choses de la terre et sont figés dans la contemplation d’un Dieu immobile. Les paroles du discours sur le « Pain de vie » dont nous poursuivons la méditation nous révèlent que Jésus est la vie et la lumière des hommes. C’est Lui qui nous ouvre la possibilité de ne pas mourir dans le désert de la terre, mais de ressusciter et d’être accueillis dans les tabernacles éternels. Nous allons voir comment Jésus va de l’avant malgré l’incompréhension des juifs, afin de livrer à tous, la plénitude de la Révélation de Dieu. L’Église en ce mois d’août nous donne à méditer le chapitre 6e de saint Jean qui rapporte fidèlement le discours de Notre Seigneur sur le Pain de vie, annonçant la merveille du sacrement de l’Eucharistie. Nous allons voir que ce discours de Capharnaüm, absolument décisif, est un élément essentiel de l’Évangile. L’Évangile du miracle de la multiplication des pains que l’Église nous donne à méditer en ce 17e dimanche du temps ordinaire nous invite à approfondir le mystère du Très Saint Sacrement de l’Eucharistie dont il est une préfiguration et que nous revivons à chacune de nos messes. Le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie est ce qu’il y a de plus grand dans le monde, de plus divin dans l’histoire, de plus unissant le Créateur et Sauveur à sa créature rachetée. Je suis souvent ému de compassion pour tel ou tel d’entre vous dont le fardeau me paraît bien lourd. Je m’attriste et en même temps j’admire silencieusement que tel soit le bon plaisir du Père de tout bien. J’ai envie de vous redire encore l’invitation de Jésus à ses apôtres fatigués : « Venez vous-mêmes à l’écart, dans un lieu tranquille et solitaire, pour vous reposer un peu ». Depuis le début de l’année liturgique, nous méditons l’Évangile de saint Marc... Que pouvons-nous conclure des premiers chapitres de cet évangile ? Que Jésus a du mal à se faire comprendre, à se faire connaître... Sa personnalité est restée une énigme. Voyons aujourd’hui comment saint Paul nous découvre la véritable et profonde identité de Jésus qui lui a été révélée sur le chemin de Damas. En un temps comme le nôtre, où tant de justes souffrent persécution pour la Justice et la Vérité, il est bon d’imaginer raisonnablement que la pauvreté et la petitesse de la Sainte Famille furent déjà cette part de persécutions qui, en ce bas monde, accompagnent nécessairement le centuple de joie promis à ceux qui ont tout abandonné pour suivre Jésus ! L’Église nous donne aujourd’hui à méditer le miracle de la résurrection de la fille de Jaïre. Saint Marc nous raconte cette scène, d’un réalisme saisissant, dans son Évangile. Nous allons voir à quel point ce récit est un figuratif de la résurrection de l’Église. Ce récit de la tempête apaisée que l’Église nous donne à méditer en ce 12e dimanche du temps ordinaire est prodigieusement instructif. Il nous enseigne ce que nous devons faire aujourd’hui dans les tempêtes de l’Apocalypse que nous avons à affronter. Alors, on lit avec un grand intérêt cette parabole qui est à la fois un miracle et un enseignement des plus actuels. L’Église en ce 11e dimanche du temps ordinaire nous donne à méditer deux petites paraboles de Notre Seigneur. Les paraboles sont un enseignement d’une richesse prodigieuse et nous allons voir à quel point elles sont extrêmement évocatrices du règne spirituel que Jésus inaugure et du mystère de l’Église à venir. En ce mois du Sacré-Cœur, il faudrait que nous soyons à l’aise dans le Cœur de Jésus. Qu’il nous console perpétuellement, en toute occasion ; dans notre petite vie privée d’abord, nos petites épreuves personnelles, mais aussi dans les grandes épreuves de notre Pays et de l’Église. Que nous ne nous permettions plus d’être impressionnés par tout cela comme des païens sans espérance, mais que nous soyons véritablement des contemplatifs du Cœur de Jésus, que nous rapportions tout à son Amour. Depuis 2000 ans, l’Église a vécu de l’Eucharistie et a produit de la sainteté, une civilisation magnifique, des trésors d’art, de vertu, de charité. Quand nous recevons l’Eucharistie, nous sommes sûrs que nous recevons Jésus dans tout notre être. C’est une visitation de Jésus-Hostie qui vient dans nos pauvres âmes avec son Corps ressuscité et glorieux. Ô mon Jésus, je vous adore ici présent au Tabernacle. Je veux ce matin contempler votre Sainte Trinité, Source de tout amour, de toute charité, de toute générosité, de toute communauté. Non, vous n’êtes pas un Dieu solitaire se contentant de s’aimer Lui-même et rien hors de Lui. Mais vous êtes Père, Fils et Saint-Esprit. Avec tous les mystiques catholiques de tous les temps, je suis invité à baigner dans cette joie de la contemplation de votre Trinité sainte. Comme il est bon dans cette fête de la Pentecôte où nous recueillons les fruits de votre Passion, de votre Résurrection et de votre Ascension, ô Jésus, comme il est bon, comme il est vrai, comme il est beau, de travailler au règne de Jésus sur la terre par la force de son Esprit Saint dans l’Église catholique romaine ! Alors pourra se construire la Communion phalangiste de la CRC, œuvre de vérité, d’amitié, de charité, œuvre d’un combat tout spirituel pour Dieu, pour la Patrie et pour le Roi. J’ai besoin de penser que Jésus est au Ciel avec la Sainte Vierge et tous ceux que j’ai connus et qui sont morts saintement. Tout ce monde-là vit là-haut et nous allons les rejoindre. Mais si quelqu’un avait des doutes, qu’il sache que ces doutes viennent du démon et peuvent nous conduire en enfer. Alors, soyons fidèles à ce que l’Église nous a toujours enseigné en croyant que Jésus est monté au Ciel avec son Corps glorieux. L’Église en ce 6e dimanche de Pâques nous demande de méditer sur le commandement que Jésus a donné à son Église avant son Ascension : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » En un temps où la charité d’un grand nombre s’est refroidie, il nous est bon de revenir à l’enseignement traditionnel de l’Église sur la charité. Notre Père, en fidèle disciple de saint Jean de la Croix, nous apprend à discerner les signes d’une vraie charité surnaturelle tout en dénonçant le romantisme qui en est la caricature empoisonnée. En ce 5e dimanche de Pâques, l’Église nous donne à méditer la parabole de la Vigne qui est d’une richesse inépuisable. Saint Jean nous a déjà montré comment Notre Seigneur, par sa polémique, menaçait les pharisiens indociles d’être retranchés du Royaume de Dieu. Dans cette parabole de la vigne, Jésus veut donner à ses disciples l’assurance indéfectible que par leur fidélité, ils sont déjà entrés dans la vie éternelle. Le passage d’Évangile que l’Église nous donne à méditer en ce 4e dimanche de Pâques nous parle de Jésus, notre Bon Pasteur. Ayons à cœur de demander toute cette journée à Notre Seigneur de nous donner les bons Pasteurs dont nous avons besoin afin qu’ils paissent enfin le troupeau chrétien en son Nom pour lui enseigner la vérité, le nourrir, le soigner et le conduire sur le chemin de la vie éternelle. Nous vivons dans un temps où il est difficile de vivre en bons chrétiens. Nous passons par bien des tribulations, autant matérielles que morales, mais si nous restons fidèles à Notre-Seigneur, plus nous avancerons dans la vie en portant notre croix, plus la certitude de la résurrection glorieuse sera notre espérance. Ô mon Dieu, je me mets en votre présence en me remémorant votre Sainte Face avec des sentiments d’adoration, de foi, de respect immense et d’amour ; mais aussi de reconnaissance et de joie. Il est impossible qu’un si grand miracle, un si grand mystère ait été donné au vingtième siècle sans qu’il ne corresponde à de grands desseins d’amour miséricordieux pour le monde. Au cœur de cette veillée pascale, nous devons renouveler les promesses de notre baptême. Sachez bien que vous ferez un acte extraordinairement important qui vous vaudra la vie éternelle, parce que celui qui croit et sera baptisé sera sauvé et celui qui ne croira pas ou ne croira plus, sera condamné. En nos temps d’apostasie, n’allez pas flancher, sachez que vous êtes de ce nombre des élus qui croit et sera sauvé éternellement. Ô Verbe, ô Christ, que vous êtes beau, que vous êtes grand dans ce dernier combat de Jérusalem ! Ah ! non, vous n’êtes pas un lâche ni un doux rêveur. Vous n’êtes pas de la race des imposteurs. Vous braviez vos ennemis. Puis, quand l’heure vint marquée par le Père, avec une immense sérénité vous consentîtes à souffrir et à mourir comme l’agneau de Pâques pour notre salut. Ô mon Jésus, présent dans ce saint tabernacle, nous vous adorons et nous vous bénissons parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix, et nous voulons rester une heure avec vous, comme vous l’avez demandé, au moment où l’Église commémore votre Agonie au jardin des Oliviers. Pour nous préparer à entrer dans notre Semaine sainte, collons-nous à Jésus. Il est la Voie, la Vérité, la Vie, notre modèle unique. Il faut que nous le suivions de près, que nous acceptions liturgiquement de vivre ce drame de la Passion, afin de nous y habituer pour être capables, un jour, si Dieu nous le demande, d’entrer dans l’imitation réelle et corporelle de sa Passion, de sa Croix, afin d’être avec lui dans la Résurrection. L’Évangile de saint Jean en ce 4e dimanche de carême fait référence à ce passage du Livre de l’Exode où il est raconté comment, tandis que les Hébreux étaient dans le désert du Sinaï, ils furent mordus par des serpents. Qu’est-ce que cela signifie ? Et en quoi avons-nous à mener le même combat que les Hébreux dans le désert pour nous préparer à notre Semaine sainte ? Dans l’Évangile, Jésus affronte les hommes de Satan que sont les pharisiens, dont tout le monde dit aujourd’hui qu’ils étaient des gens exemplaires. C’est par eux que commencera Notre-Seigneur quand il se fera un fouet avec des cordes et qu’il chassera tous les vendeurs du Temple en leur disant : « Vous avez fait de la maison de mon Père une caverne de voleurs, alors qu’il est dit que ma maison sera une maison de prière. » Cette scène de la Transfiguration est pleine de leçons pour nous aider à continuer notre Carême. Si nous voulons marcher courageusement à la suite du Christ, il faut le regarder dans sa gloire pour prendre courage, savoir quel est le bonheur qui nous est préparé. Mais il faut aussi écouter Jésus-Christ nous parler de le suivre chaque jour en portant notre croix et par notre propre mort, nous associer à son Sacrifice pour entrer dans la vie éternelle. Ce récit de la tentation de Jésus au désert est pour nous un avertissement très net. Au début de ce carême, il ne faut pas dire : je vais écouter Jésus parler et je me mettrai en marche si Jésus correspond à mon attente. C’est moi qui dois me convertir en me repentant de mes péchés, en les confessant. C’est assez dire qu’il faut nous mettre dans la disposition de nous repentir de nos péchés, de faire place nette dans notre âme sous peine de ne pas entrer dans l’Évangile par la bonne porte. En ce 6e dimanche du temps ordinaire, l’Église nous donne à méditer un extrait de l’Évangile de saint Marc qui nous fait connaître Jésus et nous montre la compassion de son divin Cœur en face de la misère humaine représentée par ce lépreux. Comment vivre cette journée de la Chandeleur ? C’est bien simple. Une fois que nous aurons admiré ces trois saintes personnes de la Sainte Famille, nous ferons un retour sur nous-mêmes ; allons-nous choisir pour Jésus et Marie ? Si nous choisissons pour Jésus et Marie, nous allons nous consacrer à ce Cœur transpercé, à ce Cœur Immaculé de Marie, broyé de douleurs ; nous allons prendre parti pour eux de tout notre cœur. L’Église en ce 3e dimanche du temps ordinaire nous donne à méditer un court passage de l’Évangile de saint Marc qui se rapporte à la Première évangélisation de Notre Seigneur et nous fait connaître notre divin Maître. Nous pourrions dire que nous allons assister aux mystères joyeux du ministère pastoral de Jésus en Galilée. Comme il est merveilleux d’être disciple, de se sentir pris, emporté vers Dieu par un maître... Si les apôtres et tout particulièrement saint Jean en ont fait l’expérience éminente avec Jésus en personne, l’Église dispense généreusement une grâce analogue à ses enfants par le ministère de ses prêtres. Bienheureux sommes-nous si nous avons un homme de Dieu que nous aimons pour nous diriger dans la vie, toutes choses nous apparaîtront aimables et facilitées. Dans la Bible, la Colombe est une figure, un symbole tout à fait poétique de douceur, de pureté, de paix, mais aussi d’amour véhément. Le Saint-Esprit se manifeste sous la forme d’une colombe. Voyons comment, au jour du baptême de Notre-Seigneur, il y a une intime ressemblance entre la Colombe du Saint-Esprit et la Vierge Marie. Réjouissons-nous, l’Épiphanie d’autrefois, la manifestation du Christ à trois Rois Mages et à leur escorte préfigure l’Épiphanie, c’est-à-dire la manifestation en gloire et en puissance de notre Roi et de notre Reine, de Jésus et de Marie, sur toutes les nations. La Vierge Marie nous en a donné l’assurance à Fatima.La foi de Saint Joseph, époux de l’Immaculée
L’union singulière de la Vierge Marie et du Saint Enfant-Jésus
Préparation à la fête de Noël
Raisons et moyens pour garder la joie chrétienne
La joie parfaite de saint Jean-Baptiste
La Vierge Marie : Immaculée et toute miséricordieuse
Méditation sur le « Notre Père »
« Je régnerai malgré mes ennemis »
La prophétie de Jésus sur la fin des temps
Jésus prêche au bon peuple de Jérusalem
Vois ce Cœur qui a tant aimé les hommes
La communion des saints
Unir notre immolation au Sacrifice de Jésus
La demande des fils de Zébédée
Le jeune homme riche
L’indissolubilité du mariage
La charité du Cœur de Jésus
La formation des Apôtres à l’esprit d’enfance
La profession de foi de Pierre à Césarée et l’annonce de la Croix
Le Cœur de Jésus compatissant
Controverse sur la tradition des Anciens
Les trois clous d’or
Jésus, Fils de Dieu fait homme et Eucharistie
Au Ciel, les saints et la Vierge Marie intercèdent pour nous
Le discours sur le Pain de vie (II)
Le discours sur le Pain de vie (I)
Le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie
Les tentations et les souffrances : épreuves de la fidélité et de l’amour
Qui est donc Jésus de Nazareth ? La réponse de saint Paul
La vie de la Sainte Famille à Nazareth
La résurrection de la fille de Jaïre est un figuratif de la résurrection de l’Église
Le miracle de la tempête apaisée nous est une parabole pour nos temps d’apocalypse
L’annonce du Règne de Dieu en paraboles
Comment devenir des contemplatifs du Sacré-Cœur de Jésus
Chaque communion est une visitation de Jésus à mon âme
Notre vocation à l’Amour
Besoin de l’Esprit-Saint pour l’œuvre de la Phalange de l’Immaculée
Jésus est monté au Ciel avec son Corps
Pureté et délicatesse de la vraie charité
La parabole de la vigne
Les trois fonctions du bon Pasteur
Le vrai message de Jésus Ressuscité à ses disciples et à ses Apôtres
L’Évangile de la Sainte Face
Contre le modernisme, en cette nuit pascale renouvelons nos promesses du Baptême
Jésus, Héros de la Vérité, Victime très pure du Calvaire
Être fidèle à Jésus dans son agonie pour être avec lui éternellement dans le Ciel
Jésus, notre modèle unique
Pour préparer notre Semaine sainte, regarder Jésus Crucifié
Jésus victime des diaboliques
La Transfiguration de Notre Seigneur nous incite à porter notre croix
La tentation de Jésus au désert
Guérison et purification d’un lépreux
Le sacrifice des deux colombettes
Les mystères joyeux du règne de Jésus en Galilée
La joie d’être disciple
La Sainte Colombe – « Je vous aime, ô Marie ! »
La fête de l’Épiphanie annonce le triomphe à venir du Christ-Roi