9 OCTOBRE 2022
La leçon de Naaman le Syrien : actuelle !
NOUS lisons dans les 150 Points de la Phalange (Point no 32 « DIEU VEUT ÉTABLIR DANS LE MONDE LA DÉVOTION AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE ») : « Les révélations de Notre-Dame de Fatima définissent pour notre temps les clauses d’une nouvelle alliance »... afin de restaurer celle que le Concile a rompue unilatéralement ! En effet le message de la Sainte Vierge le 13 juillet 1917 affirme expressément : Dieu le “ veut ”. « Ces révélations sont donc pour le phalangiste une joie intime et pour l’Église un événement mondial dont il se fait le messager infatigable et le pratiquant assidu. À l’encontre d’une hiérarchie qui tourne le dos aux volontés du ciel, entraînant le monde et les âmes à leur perdition. Attentif aux volontés de sa Mère du Ciel, il veut y obéir docilement. Il sait que là seulement se trouve son salut et celui du monde entier. ». Or que nous rappelle essentiellement la très Sainte Vierge Marie ?
1. L’ENFER EXISTE. Notre-Dame l’a montré aux enfants ! La société “laïque” actuelle en est la pourvoyeuse.
2. DIEU ENVOIE DES CHÂTIMENTS DÈS ICI-BAS, pour nous prévenir ! Et nous prémunir. Promesse à la clef pour ceux qui en feront cas... c’est la moindre des choses !
3. PROMESSE INCONDITIONNELLE FAITE AUX PRÉDESTINÉS. Et la manifestation de cette prédestination est la Dévotion réparatrice, qui doit embraser le cœur du phalangiste.
Le Point no 33 expose donc ensuite cette Dévotion réparatrice, qui est un exposé de la volonté actuelle, de la volonté de “ Bon Plaisir ” (différente de la volonté “ signifiée ”) de notre très chéri Père Céleste. L’intention réparatrice est donnée par Jésus lui-même à Lucie, à Pontevedra : « Aie compassion du Cœur de ta Très Sainte Mère ! » À quoi se résume-t-elle ?
1. Cinq premiers samedis pour réparer les cinq sortes d’offenses qui blessent ce Cœur : blasphèmes contre son Immaculée Conception, sa Virginité, sa Maternité divine, contre le culte de ses saintes Images, et scandales de ceux qui insinuent dans le cœur des enfants l’indifférence ou le mépris, ou même la haine à son égard.
2. (Re) mettre l’Immaculée à la première place comme Dieu le veut ! Loin d’être une dévotion particulière ou surérogatoire, Fatima constitue un véritable “Évangile de la Vierge” entièrement opposé à la Réforme de l’Église du concile Vatican II qui a rompu avec l’Évangile de Jésus-Christ... après avoir obstinément rejeté cette requête du Ciel !
3. « Prie, communie, sacrifie-toi, sois apôtre. » C’est le programme du “Croisé eucharistique” qu’est le phalangiste.
4. Au-dessus de toutes nos affections, « Le Cœur Immaculé de Marie devient ainsi tout à la fois la source, le “chemin” et le but de toute la vie chrétienne du phalangiste. »
Certes, il y a quelque chose de tout à fait déconcertant à dire que le salut du monde dépend de cette dévotion... En considérant les pratiques qui doivent accompagner l’intention de réparer les offenses au Cœur Immaculé de Marie, ne sommes-nous pas tentés de réagir un peu comme Naaman le Syrien qui devait juste obéir à Élie et se baigner dans le Jourdain pour être guéri de sa lèpre ? En effet, hier comme aujourd’hui, il n’y a apparemment pas de rapport, de proportion entre l’effort demandé et le miracle promis !
Comment est-ce possible ? C’est que nous sommes tout petits, comme nous l’enseigne sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, elle-même « miniature de l’Immaculée »... qui chante sa petitesse Elle aussi dans son Magnificat ! Il nous est donc juste demandé de manifester loyalement et fidèlement notre bonne volonté et notre amour... en récitant le chapelet, inlassablement : répéter cinquante fois par jour « Je vous aime, ô Marie ! » Et ce nombre n’est pas limitatif !!
Telle est, à y bien méditer, la réponse de Dieu aux « grands » de cette terre qui ont des plans orgueilleux pour établir la paix universelle et pour rénover la société... au mépris de toute volonté de Dieu manifestée ! Mais pour le phalangiste aussi, entrer dans cette dévotion demande d’abandonner un “ je ne sais quoi ” qui s’avère être en définitive ce fameux quant-à-soi, obstacle majeur à toute sainteté en ce monde, et au salut en l’autre.
Moyennant quoi, le phalangiste aperçoit alors, comme les Pastoureaux l’ont vu « dans cette lumière qui est Dieu », que toute la religion se trouve suspendue à cette « petite » dévotion. Prions donc beaucoup pour le Saint-Père, afin qu’il accepte d’entrer dans les volontés si sages de Notre Dame de Fatima qui conditionnent le relèvement de l’Église et le salut éternel d’une multitude d’âmes en péril de damnation.
Frère Bruno de Jésus-Marie
Extrait de Il est ressuscité ! n° 227, décembre 2021
La religion catholique de la Phalange