Point 24. La perversion intégrale, le M.A.S.D.U.
Depuis les origines, Satan soulève l’orgueil des hommes dépravés, contre Dieu, contre le Christ, contre l’Église. Ces révoltés forment sous son influence des « contre-Églises », de même structure, autant qu’ils le peuvent, et d’esprit opposé. Tels sont aujourd’hui la franc-maçonnerie ploutocratique, le racisme totalitaire, le communisme athée. « Deux amours ont bâti deux cités : l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu. » (saint Augustin)
1. En nos temps d’Apocalypse, des esprits vraiment pervers ont prétendu identifier ces contradictoires et faire du culte de Jésus-Christ le fondement du culte de l’Homme, et des droits de Dieu la justification des droits de l’Homme qui se fait dieu ! C’est l’aboutissement logique des rêveries de Lamennais, de Sangnier et de Maritain.
Une prodigieuse réforme de l’Église doit l’amener à entrer au service de la révolution mondiale dont le but est l’avènement d’une démocratie universelle de justice et de paix, fondée sur la liberté, l’égalité, la fraternité.
2. L’idéal que poursuit l’Église nouvelle, c’est la démocratie universelle, c’est la libération des peuples de toute aliénation pour que l’homme règne. Le moyen, c’est l’animation spirituelle des masses par les diverses religions et cultures, leur inculquant cet humanisme intégral. Chaque clergé, chaque parti selon ses schèmes culturels et ses symboles religieux particuliers, conjugueront leurs efforts pour former en tous la même foi en l’homme et aider à l’avènement de la démocratie universelle.
3. L’Église, « les Églises» chrétiennes subsisteront – et on leur promet qu’elles seront en bonne place – grâce à leur service discret, mais efficace, de la cause de l’homme et de la conquête de la terre.
Acceptant cette nouvelle mission, remplis de cet esprit nouveau pour la construction de ce nouveau royaume de l’homme, nos pasteurs égarés veulent faire de l’Église catholique romaine le mouvement le plus important, le plus puissant, d’animation spirituelle, par la transposition de sa prédication religieuse chrétienne en termes d’humanisme profane, de la démocratie universelle, où la paix, la justice, le progrès assureront le bien-être matériel et culturel de tout l’homme et de tous les hommes. La religion pure y gardera d’ailleurs sa place sublime, et même la dévotion eucharistique, la dévotion à la Sainte Vierge, la contemplation christique (ou bouddhique), comme valeur individuelle et culturelle !
Mais tout ce qui pourrait entraver cette conciliation est systématiquement mis de côté, selon la méthode du libéralisme. C’est ainsi que le concile Vatican II, voulant réconcilier l’Église et le monde ne pouvait que reléguer la Vierge Marie au dernier chapitre de la constitution Lumen gentium sur l’Église, ne voulant lui reconnaître qu’un « rôle subordonné » !