La peste de Marseille

Mgr de Belsunce secourant les pestiférés
Mgr de Belsunce secourant les pestiférés.

DANS la vie des peuples et particulièrement en sainte et doulce France, il est des événements chargés de sens, dont la commémoration est elle-même riche de leçons. Ainsi de la peste de Marseille en 1720 (...). On était alors sous la régence du duc d’Orléans, qui marque une « première prise de possession » de la France par Satan, après le refus du roi Louis XIV de se consacrer, lui et son royaume, au Sacré-Cœur de Jésus. « L’impiété est sur le trône », comme l’avait annoncé saint Louis-Marie Grignion de Montfort. De fait, le pouvoir était tombé, dès la mort du grand Roi (1715), entre les mains d’une coterie manœuvrée par des intérêts privés, par l’argent et par l’opinion (...).

Ier ACTE : PRÉLIMINAIRES. L’AVERTISSEMENT CÉLESTE

Sœur Anne-Madeleine Rémuzat
Sœur Anne-Madeleine Rémuzat

Cependant le Sacré-Cœur n’abandonnait pas son dessein de miséricorde sur le Royaume des lys ; il s’était choisi à Marseille une confidente dans la personne de sœur Anne-Madeleine Rémuzat, entrée à quinze ans aux “ Grandes Maries ”, le premier monastère de la Visitation de Marseille, et devenue, sous la conduite d’un jésuite remarquable, le R. P. Milley, la digne émule de sainte Marguerite-Marie. Elle fonda en 1717, à la demande de Notre-Seigneur lui-même, l’Association de l’Adoration perpétuelle du Sacré-Cœur. L’évêque de Marseille fut le premier à s’enrôler sous la bannière du Sacré-Cœur. Mgr de Belsunce, issu d’une famille protestante du Périgord et revenu avec toute sa famille dans le bercail de l’Église catholique dès l’âge de douze ans, avait été formé par les jésuites. Le roi Louis XIV ayant remarqué ses qualités et vertus, lui confia en 1710 le prestigieux siège épiscopal de Marseille. C’était un modèle d’évêque de Contre-Réforme, qui n’avait en vue que l’unité de la foi et la sainteté de son troupeau, mais il se trouva dès le début en butte aux attaques passionnées et conjuguées des jansénistes, des gallicans et des parlementaires (...).

Lors des Quarante Heures de l’année 1718, les Marseillais reçurent un avertissement céleste : le Saint-Sacrement étant exposé dans l’église des Cordeliers, tout à coup, Notre-Seigneur Jésus-Christ se montra visiblement dans l’Hostie : « Son visage était si éblouissant de majesté, son regard à la fois si tendre et si sévère que personne ne pouvait en soutenir la vue. » Au monastère de la Visitation, sœur Anne-Madeleine recevait en même temps communication que le Ciel était irrité contre Marseille et que ce prodige eucharistique se produisait afin que la ville se convertisse. Sinon, elle serait frappée d’une manière si terrible que l’univers en serait épouvanté (...). Mais la ville insouciante et frivole ne se rendit pas aux avertissements du Ciel relayés par son vigilant pasteur ; chacun continua dans sa voie, de péché pour le grand nombre, d’indifférence aux volontés du Ciel pour les “ justes ” ou prétendus tels.

ACTE II : « UN MAL QUI RÉPAND LA TERREUR »

Deux ans ne s’étaient pas écoulés, après l’avertissement céleste, que le châtiment s’abattait sur Marseille, par le moyen de la peste, qui fit son entrée dans le port, le 25 mai 1720, dans les flancs du navire de commerce, “ le Grand Saint-Antoine ”, capitaine Chataud, en provenance d’un port de Syrie, Saïda, l’ancienne Sidon.

À l’arrivée du navire et dans l’intérêt du négoce, on fit d’abord silence sur la maladie, malgré le nombre de morts survenus à bord lors de la traversée. La mise en quarantaine de rigueur fut abrégée et des facilités accordées au déchargement des marchandises, à cause de l’approche de la grande foire de Beaucaire et des sollicitations des armateurs qui attendaient avec impatience cette cargaison de soie et de coton d’une valeur, disait-on, de cent mille écus. L’amour du lucre l’emporta sur les précautions sanitaires d’usage (...).

Mais au début juillet, il n’était plus possible de nier l’évidence : la terrible maladie avait gagné tout un quartier de la ville, à partir de la rue de l’Escale, où chaque logis avait ses malades. On décida de placer des gardes autour et de transporter aux Infirmeries ceux qui étaient atteints. Entre le 11 et le 21 juillet, on crut discerner une diminution de la contagion, et les négociants, craignant une interruption du commerce, s’opposèrent autant qu’ils le purent à toutes les mesures de précautions ; les Échevins écrivirent même le 15 juillet aux différents ports de l’Europe que la santé était bonne à Marseille, et que la contagion n’existait qu’aux Infirmeries ! Ce fut une grande faute, car en ne prenant pas d’emblée connaissance exacte du danger, on ne prit pas non plus les solutions qui s’imposaient (...).

Le 21 juillet, un orage épouvantable éclata sur la ville, « les coups de tonnerre étaient si violents, écrit le P. Giraud, que l’on crut qu’ils avaient été comme le signal de la peste, Dieu déclarant ainsi la guerre à son peuple ». Et, de fait, dans les derniers jours de juillet torride, le mal se répandit comme une traînée de poudre dans toute la ville. La contagion franchissait toutes les barrières, se jouant de tous les obstacles, frappant à l’improviste, avec des symptômes effrayants : brûlés de fièvre, criblés de pustules, les malheureux se tordaient de douleurs. La mort survenait en peu de jours, parfois en quelques heures.

Le 31 juillet, un arrêt du parlement d’Aix établissait un cordon sanitaire autour de Marseille et de son territoire, isolant la malheureuse région du reste de la Provence et la privant des ressources nécessaires à son alimentation. Il fallut cette mesure sévère pour prévenir le départ de deux ou trois mille vagabonds que les échevins voulaient expulser de la ville, déjà affamés, et dont le départ aurait fait circuler le venin pestilentiel dans toutes les veines du Royaume. C’en était fait : Marseille la pestiférée était abandonnée à elle-même.

Quant à l’archevêque, il n’avait pas attendu l’arrêt du Parlement pour écrire à son président qui était en même temps Intendant de Provence : « Pour moi, je me destine à demeurer avec les pestiférés, à les consoler, à mourir, s’il le faut, et de peste et de faim... Je viens de faire un mandement pour ordonner des prières et des jeûnes, M M. les échevins m’ayant prié de ne pas faire de procession à l’imitation de saint Charles [Borromée]... L’épouvante est grande ; j’ay cependant confiance en la miséricorde de Dieu. »

La peste de marseille.

ACTE III : VAINES MESURES ET HÉROÏQUES DÉVOUEMENTS

À la maladie qui semblait avoir pris la cité dans son étreinte mortelle, s’ajoutèrent le chômage, la misère, la famine, le vol et le brigandage. Ce fut alors un spectacle d’horreur, de jour en jour plus affreux. On compta bientôt trois cents, quatre cents morts par jour, puis huit cents dans les mois les plus chauds de l’été ! Les hôpitaux, vétustes, étaient absolument insuffisants et la ville, en pleine crise financière, ne pouvait en construire d’autres. Et puis, il était trop tard... (...).

Par peur de mourir sans secours, les malades fuyaient leurs demeures et se dirigeaient vers les infirmeries déjà surchargées. Ils se faisaient refouler. Alors, on assista à un spectacle incroyable, que rien ni personne ne put empêcher : les malades organisant des lazarets en pleine rue, un véritable camp de pestiférés s’installa au grand air. « Tout le pavé d’un côté et d’autre était couvert de malades et de mourants étendus sur des matelas sans aucun secours. La ville n’est bientôt plus qu’un vaste cimetière qui n’offre à la vue que le triste spectacle de corps morts entassés à monceaux les uns sur les autres. »

Mgr de Belsunce
Mgr de Belsunce

Pendant que les médecins les plus dévoués ne s’aventuraient plus dans les hôpitaux qu’avec un luxe de précautions et un accoutrement qui prêterait à rire n’était le tragique de la situation, Mgr de Belsunce lui ne prenait aucune précaution. Tout le monde à Marseille avait alors une perche de distance pour écarter animaux et personnes dangereuses, l’évêque, non. « On le voyait, raconte un témoin, parcourir les rues à travers les tas de cadavres et de meubles infectés. Il entrait dans les maisons où la puanteur était extrême ; il y réconciliait les pécheurs, souvent couchés avec des morts dans le même lit. En même temps il répandait dans les mains des pauvres, tourmentés par la famine, tout ce qu’il avait d’argent, se privant du nécessaire pour les secourir. »

Il n’était pas le seul, son exemple galvanisait le zèle de ses meilleurs prêtres. Beaucoup de ceux que n’avait pas atteints la gangrène du jansénisme rivalisèrent avec leur évêque et plus de cent cinquante tombèrent victimes de leur dévouement (...). Le 3 septembre, on assista à une scène bouleversante : « Quand Mgr de Belsunce sortit, l’aspect de la ville était plus lamentable que jamais. La moitié de son peuple y regardait mourir l’autre. Dans la Grand-Rue, il broncha presque sur un agonisant à demi-nu qui râlait dans le ruisseau plein d’immondices. Alors Henri de Castelmoron de Born de Gavaudan, frémissant de pitié, s’agenouilla près de cet homme : rejetant délibérément toutes les précautions qu’on imposait à Sa Grandeur, il le releva, prit dans ses bras ce pauvre corps saignant, brûlant d’une fièvre mortelle : à cette chair que dévorait déjà la pourriture, il parla du ciel. Le moribond, rouvrant ses yeux vitreux, reconnut son évêque, qui venait à lui au nom de Jésus-Christ ; il lui murmura ses aveux suprêmes... Et devant les témoins de cette scène sublime, qui frissonnaient d’épouvante et d’admiration, le pasteur consola ce misérable qui, sans lui, périssait abandonné, lui donna l’absolution, et reçut son dernier soupir. » (Praviel, p. 124)

Les forçats réquisitionnés pour transporter les tombereaux de cadavres ne s’en acquittaient que sous menace de pendaison. Mgr de Belsunce monta lui-même sur la première de ces charrettes de la mort, pour les encourager et réciter des prières tout le long du trajet. Il y eut d’autres exemples de courage héroïque, tel celui du chevalier Nicolas Roze qui, avec quarante hommes dévoués, dégagea la place de la Tourette encombrée de deux mille cadavres en putréfaction. On cite également le nom du chef d’escadre des galères Charles-Claude Andrault de Langeron, énergique marin qui, envoyé de Paris, réussit à rétablir l’ordre dans la ville livrée à l’anarchie. Des orphelins vaguaient dans les rues, sans ressources, abandonnés. L’évêque et le chevalier Roze ouvrirent plusieurs maisons pour les recueillir et les nourrir. La Chrétienté tout entière priait et souffrait, unie de cœur à ces héros de la charité (...).

Le 14 septembre, le pape Clément XI envoyait un bref d’encouragement à Mgr de Belsunce, puis il expédia, depuis ses État pontificaux, deux mille charges de blé. Les galères furent arraisonnées par les pirates barbaresques, mais quand ceux-ci apprirent que le blé était destiné aux pestiférés de Marseille, ils les laissèrent passer (...)...

ACTE IV : « ARRÊTE ! LE CŒUR DE JÉSUS EST LÀ ! »

Mgr de Belsunce et les Visitandines.

Le 17 octobre 1720, au trentième anniversaire du dies natalis de Marguerite-Marie, la sainte de Paray, le Sacré-Cœur fit connaître à sa confidente des “ Grandes Maries ”, Madeleine Rémuzat, que : « La miséricorde avait eu plus de part que la justice au dessein qu’Il s’était proposé en affligeant cette ville de la contagion ; qu’Il voulait purger l’Église de Marseille des erreurs dont elle est infectée, en lui ouvrant son Cœur adorable comme la source de toute vérité [Il n’aide que ceux dont la foi est pure, Il ne sauve qu’un peuple soumis à la vérité. C’était aussi la pensée du saint évêque] ; qu’Il demandait une fête solennelle au jour qu’Il s’est choisi lui-même [...] pour honorer son Sacré-Cœur ; qu’en attendant qu’on lui rendît l’honneur qu’Il demandait, il fallait que chaque fidèle se dévouât, par une prière au choix de l’évêque, à honorer selon le dessein de Dieu, le Cœur adorable de son Fils ; que par ce moyen, ils seraient délivrés de la contagion, et qu’enfin tous ceux qui s’adonneraient à cette dévotion ne manqueraient de secours que lorsque ce Sacré-Cœur manquerait de puissance. »

Mgr de BelsunceLe message fut transmis à Mgr de Belsunce, qui répondit aussitôt, avec empressement et à la lettre, à toutes les demandes du Sacré-Cœur. Dès le 22 octobre, il établissait par ordonnance la fête du Sacré-Cœur dans son diocèse, et le 1er novembre, fête de tous les Saints, il voulut le consacrer au divin Cœur. Il fit dresser à cet effet un autel à l’entrée du Cours transversal à la Canebière, vers lequel on le vit s’avancer pieds nus, la corde au cou, tenant la croix entre les bras, accompagné de douze prêtres. Ignorant le danger, des hommes sortaient des maisons. Des femmes, leurs enfants à la main, couraient à lui, criant : « Miséricorde ! » Mais lui montrait l’autel. Quand il fut arrivé aux premières marches, une véritable foule l’entourait et se jeta à genoux. Malgré l’émotion qui couvrait son visage de larmes, l’évêque réussit à prononcer à haute voix la consécration de sa personne et de ses diocésains au Cœur de l’adorable Sauveur, puis il célébra la messe en son honneur et distribua lui-même la communion. Ni le Gouverneur ni les Échevins n’assistaient à la cérémonie de réparation et de consécration (...).

De ce jour, l’évêque distribua dans toute la ville des scapulaires-sauvegardes, morceaux d’étoffe de laine blanche sur lesquels était cousue l’image du Cœur de Jésus représenté en rouge. Autour du Cœur, on lisait ces mots : « Arrête ! Le Cœur de Jésus est là ! » (...). Cet acte de piété et d’autres encore, que l’évêque ne craignit pas de multiplier, comme une procession autour des remparts le 31 décembre au chant du Miserere, toujours en lien spirituel avec ses chères Visitandines, plurent au Ciel, car le fléau perdit alors beaucoup de sa malignité, et bon nombre de pestiférés revinrent à la santé. L’atmosphère parut plus limpide, plus pure, les sons plus clairs. La peste décrocha, vaincue par la contre-offensive surnaturelle. Mais surtout les Marseillais avaient réappris de leur évêque à prier, à tourner les yeux et le cœur vers le Ciel.

ACTE V : RÉCIDIVE. LA LEÇON CAPITALE

L’année 1721 se passa dans l’action de grâces, pour la délivrance de la Cité ainsi que pour la guérison du petit roi, le futur Louis XV, et la première fête du Sacré-Cœur, le 20 juin, ne connut jamais de pareille à Marseille (...). Mais le Ciel n’était pas entièrement satisfait : les Échevins, dont certains étaient acquis aux idées sceptiques ou corrompues de la Régence, n’avaient pas participé à la consécration au Sacré-Cœur de Jésus. Pire : arguant du risque de ranimer la contagion, ils s’opposèrent à la réouverture des églises que demandait Mgr de Belsunce, tout en s’abritant derrière une décision du Régent : « Son Altesse royale croit qu’en ouvrant les églises, pour y remettre de la chaux, il en pourrait sortir des exhalaisons capables de ranimer la maladie ; et désire pour cette raison qu’on les fasse au contraire sceller le plus solidement qu’il sera possible avec défense de les ouvrir qu’après une année expirée. » C’était la solution la moins chrétienne évidemment. Revanche de Satan.

La preuve qu’il n’était pas encore vaincu, c’est que la fin du fléau s’accompagna d’une grande licence de mœurs. Un sacrilège fut même commis dans une église de la ville : un ciboire fut volé, des hosties profanées. En conséquence, le 1er mai 1722, la peste reparut à Marseille, et de nouveau, c’est la panique. « Le corps de la ville ne sera converti que quand l’âme sera gagnée, explique notre Père. Or, l’âme de Marseille, ce sont les Échevins, bourgeoisie dominante qui n’a pas participé à la cérémonie de consécration. Le fléau recommence donc. Il ne reculera définitivement que lorsque les Échevins donneront l’exemple et engageront publiquement la ville dans ce culte rendu au Sacré-Cœur. »

C’est ce que comprit Mgr de Belsunce, qui s’empressa d’adresser une monition auxdits Échevins (...) : « Vous vous souvenez sans doute qu’au jour de la Toussaint 1720, je consacrai la ville et ce diocèse au Sacré-Cœur de Jésus, source inépuisable de toutes les grâces et de toutes les miséricordes, et que, dès ce même jour, nos maux diminuèrent sensiblement, continuellement et sans rechute. Mais vous devez vous souvenir aussi que les Échevins ne purent alors paraître entrer dans cette consécration, ni prendre part à aucune des saintes cérémonies qui furent faites ensuite en l’honneur de Jésus-Christ, notre Libérateur... Pour réparer cela, Messieurs, je crois devoir vous proposer de faire incessamment, mais sans cérémonie, un vœu stable au divin Cœur de Jésus, notre Sauveur. »

Suivaient les détails pratiques du vœu... À quoi, cette fois, les Échevins répondirent avec conviction à l’appel de leur évêque : « Il a été unanimement délibéré que nous, Échevins, ferons un vœu ferme, stable et irrévocable entre les mains de Monsieur l’Évêque, par lequel, nous engagerons nous et nos successeurs à perpétuité, d’aller toutes les années au jour duquel il a fixé la fête du Sacré-Cœur de Jésus, entendre la sainte Messe dans l’église du premier monastère de la Visitation, dite des Grandes-Maries, y communier et offrir en réparation des crimes commis en cette ville un cierge ou flambeau de cire blanche du poids de quatre livres, orné de l’écusson de la ville, pour brûler ce jour-là devant le Saint-Sacrement, et d’assister sur le soir du même jour à une procession générale d’actions de grâces, que nous prierons et requerrons Monsieur l’Évêque de vouloir établir aussi à perpétuité. »

La cérémonie eut lieu le 4 juin 1722, en la fête du Sacré-Cœur, au milieu d’un grand concours de peuple. Ce même jour, la peste diminua si sensiblement qu’on ne put s’empêcher de crier au prodige. La délivrance, cette fois, était définitive : jamais la peste ne reparut à Marseille.

Abbé Georges de Nantes
Extraits de Il est Ressuscité ! n° 208, avril 2020, p. 23-28

  • Le XVIIIe siècle français (II), CRC tome 30, n° 349, septembre 1998
    • p. 26-28 : « Un mal qui répand la terreur » la peste à Marseille (1720-1722)
Audio/Vidéo :
  • PC 59 : Le XVIIIe siècle français, Camp Notre-Dame d'Ars, août 1998, 22 h
    • 5e conférence : Anne-Madeleine Rémuzat et Mgr de Belsunce