Jeudi 26 juin
Mère de l’Espérance
PAR leur sacrifice volontaire, le général de Sonis et les zouaves avaient retardé l’avance des Prussiens et sauvé l’honneur de l’armée, mais à quel prix! Deux cents zouaves restaient couchés sur le sol gelé, autour du bois qui portera désormais le nom de “Bois des Zouaves”.
Le général de Sonis avait été grièvement blessé avant la fin de la bataille. Déposé à terre par deux officiers il assista, impuissant, à la fin de la mêlée. Il passa une nuit sous la neige, par un froid de moins vingt degrés, la jambe fracturée en vingt-cinq morceaux!
Et pourtant, « cette nuit si longue et si noire, je l’ai passée dans la tranquillité la plus douce avec le secours de l’Immaculée, ayant remis mon âme entre les mains du Créateur, lui offrant ma vie pour la patrie si malheureuse. La pensée des douleurs que ma mort allait causer aux miens vint navrer mon âme de tristesse, mais je fus tiré de mon abattement par la contemplation de l’image de Notre-Dame de Lourdes. Cette douce image me fut constamment présente pendant toute la nuit.
« Deux jeunes zouaves blessés se traînèrent jusqu’à moi. Je les entretins de la mort avec cette liberté que donne la foi en l’immortalité. Nous étions sur le seuil de ces espérances éternelles qui forment comme le prix de ce grand combat qu’on appelle la vie; et, sur ce seuil, l’Église a placé Marie, afin d’inspirer confiance à ceux qui doivent le franchir. La Vierge Immaculée fut donc l’objet de notre entretien.»
Comme ces héroïques soldats, apprenons à endurer nos petites douleurs, mais aussi nos maladies sans nous plaindre.
«La Vierge Marie intercède pour nous au Ciel comme une bonne mère qui garde ses enfants. Priez-la souvent, c’est une bonne Maman, je vous l’assure!» (pape François)
Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous et sauvez la France!
Colorier un rayon.