Vendredi 6 juin – 1er vendredi du mois
Vive La Moricière !
PARFAITEMENT secondé par son état-major, le général de La Moricière avait retrouvé l’infatigable ardeur de sa jeunesse, voyageant la nuit, travaillant le jour.
« Il tuait trois aides de camp en vingt-quatre heures, témoignait l’un d’eux; en un mois, nous avons passé dix-neuf nuits sans que le service se fût ralenti.»
Mais pour ses hommes, il veillait avec soin à ce qu’ils ne manquent de rien. Chacun recevait une bonne nourriture, un habillement solide et complet, avec des armes de même calibre et de même portée.
Chaque bataillon d’infanterie possédait clairons et tambours, car « sans musique, point de troupe qui sache marcher!» déclarait le général.
La formation militaire était rigoureuse. Le colonel de Becdelièvre, sévère pour les autres comme pour lui-même, déclara à ses hommes:
« Vous donneriez une triste idée de votre dévouement et nous serions en droit de suspecter vos intentions si vous ne compreniez pas tout de suite que vous ne devez reculer devant aucune privation ni fatigue.»
Petits zouaves du Pape, rendons service avec dévouement, et acceptons de nous priver pour notre famille.
En ce premier vendredi du mois, consolons le Divin Cœur de Jésus si méprisé et pourtant si bon:
« Jésus qui désirez nos cœurs pour en faire votre demeure, donnez-nous la grâce de vous aimer.»
Colorier le dôme de la basilique Saint-Pierre.