Point 117. Le socialisme complice, la sociale démocratie

1. Ce n’est pas la bourgeoisie en tant que classe sociale, et non pas même en tant que groupe socioprofessionnel des industriels et des commerçants, qui s’avère incapable d’autorité et de stabilité politiques. C’est la bourgeoisie en tant que révolutionnaire, en tant que bloc moral des assassins de Dieu et du Roi, du noble et de l’artisan, du chevalier et du manant ; c’est le capitalisme en tant que libéral, c’est-à-dire protagoniste de la prise de la Bastille, de l’abolition des privilèges, du régicide, de la Constitution civile du clergé et de la Terreur. Car notre Révolution française a valeur d’exemple.

Partout l’Argent, devenu le dieu et le roi d’une certaine puissance sociale organisée, s’est voulu maître et non point serviteur. Il a dès lors engagé une lutte à mort, une révolution permanente contre toute autorité naturelle et traditionnelle, contre toutes mœurs et ordre sacrés. Il a pour cela besoin de valets et de tortionnaires ; il va des uns aux autres, se les attachant par un salaire de plus en plus élevé, par des concessions exorbitantes, avant de s’effondrer sous leurs coups.

Telle est l’histoire véridique de la France con­temporaine. C’est la manœuvre indéfinie de la puissance capitalo-industrielle pour conserver seule ses privilèges de finance. La France, le monde ont été, sont encore gouvernés par des déicides et des régicides permanents, qui se disent libéraux et se prétendent conservateurs, mais dont l’unique souci est de faire des affaires et d’empêcher les peuples de se révolter.

2. Quand l’insurrection sociale s’est déchaînée, le capitalisme s’est fait un allié du parti socialiste dont le rôle a été, est encore, à prix d’argent et d’énormes avantages, de canaliser la révolution populaire au plus loin des nouveaux maîtres, hommes de finances et d’industrie, contre les anciens corps constitués demeurés la hantise de la bourgeoisie libérale. Le socialisme organisé, stipendié du pouvoir, rameau occulte de la franc-maçonnerie bourgeoise, est d’abord anticlérical, antimilitariste et républicain. C’est sa triple fonction. Il dévie régulièrement la colère populaire et les insurrections nationales de leur objet véritable, le mur d’argent, les “ deux cents familles ”, la ploutocratie judaïque et la démocratie maçonnique, pour les jeter au secours même de leurs exploiteurs contre les défenseurs naturels, légitimes et sacrés, du peuple : l’Église, l’Armée, la Monarchie.

Telle est « l’entente ténébreuse » des puissances qui mènent le monde avec les idéologues et cadres des ­partis socialistes, et le conduisent à l’abîme au terme d’une suite chaotique d’oppressions et de révolutions stériles.