Point 119. La victoire du capitalisme
La mondialisation est le dernier avatar du capitalisme libéral. Annoncée depuis longtemps comme l’idéal de la domination de la finance internationale sur le monde, elle est devenue réalité à la fin des années soixante-dix par le biais de la commission Trilatérale. Son idée était simple : « Des financiers choisissent des technocrates qui fabriquent de toutes pièces des démocrates afin de gouverner le monde par ces fantoches interposés. » (abbé de Nantes, supplément CRC n° 123) Son programme était de dépasser le stade de l’affrontement entre le communisme et le capitalisme pour instaurer une entente mondiale qui faciliterait les échanges technologiques, commerciaux et financiers, sous prétexte de lutter contre les disparités économiques et de régler les grands problèmes mondiaux d’approvisionnement énergétique, les risques écologiques, etc.
Cette politique était une porte de salut pour les pays communistes sur lesquels pesait le poids du collectivisme étatique et de la course aux armements. Mais aussi pour les pays capitalistes dont l’économie saturée avait besoin de nouveaux marchés.
La dernière décennie du vingtième siècle a connu un bouleversement profond de la gouvernance, présenté comme un progrès inéluctable pour la prospérité de la planète. Ce qui restait de l’autonomie des nations a été anéanti par la constitution d’ensembles régionaux politiques, par exemple l’Union européenne, ou purement économiques comme les zones de libre-échange. Sous ce régime, la structure économique des pays historiquement prospères fut profondément modifiée par le phénomène de la délocalisation, tandis que, dans le tiers monde ou dans l’ancien bloc communiste, des économies émergentes connaissaient de prodigieux développements. Il s’ensuivit une formidable augmentation des échanges financiers devenus une activité économique à part entière, plus productive de richesse que l’économie réelle !
La conférence de Davos continue l’œuvre de la Trilatérale. Y assistent des représentants de nos gouvernements occidentaux, les maîtres de la finance internationale, aussi bien que les représentants des pays communistes. Censée apporter la paix et le bien-être à l’univers, la mondialisation n’est en fait que l’application de l’imprudence capitaliste à toute la planète.
Aussi, avant même de dresser la liste exhaustive des avantages et des inconvénients de la mondialisation, il existe un principe d’une extrême simplicité, d’une extraordinaire clarté, pour discerner la vérité dans la confusion apparente des événements :
Tout pouvoir, qu’il soit monarchie, empire, dictature, république, socialisme ou communisme, qui se déclare fidèle aux grands Principes de 1789 est ou sera l’instrument de la judéo-maçonnerie dans sa triple lutte contre Dieu, contre les rois et contre l’homme même, instaurant la seule dictature de l’argent.
Au contraire, s’il y a un avenir pour le monde, au plus loin de la triple alliance du capitalisme, du socialisme et du communisme, qui ont pour commune origine le biblisme judéo-protestant, calviniste, méthodiste et luthérien, et qui aboutissent finalement à trois formes de barbarie, anglo-saxonne, germanique et slave, cet avenir sera catholique, royaliste et communautaire, à la manière des temps heureux d’avant 1789.