Le discours d'ouverture du Concile : Les huit hérésies de Jean XXIII
« Le Pontife romain peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne. » (n° 80) Condamnée par Pie IX, cette dernière proposition du Syllabus n'exprime-t-elle pas toute la pensée de Jean XXIII ? Dans son discours d'ouverture du concile Vatican II, il déclarait : « Il faut que cette doctrine certaine et immuable, qui doit être respectée fidèlement, soit approfondie et présentée de la façon qui répond aux exigences de notre époque. »
Il formulait ainsi, d'emblée, le principe moteur d'une réforme qui aboutit de proche en proche, en quatre sessions, à une totale subversion, à un changement de religion.
Par une étude rigoureuse menée pendant son exil en Suisse, en 1996, l'abbé de Nantes montre que ce discours préfigurait déjà les divers Actes du Concile. Voici les huit hérésies de Jean XXIII :