Marc (Saint)
L'Évangile de saint Marc
Cet Évangile, qui avait d’abord été la prédication orale de saint Pierre, a été écrit par le disciple de Pierre et de Paul. Seize petits chapitres qui doivent suffire à notre instruction que je me fais fort, dans cette retraite, de commenter très simplement sans rien y ajouter, au point qu’à la fin, vous aurez une connaissance tout à fait suffisante du Christ et de son message.
I. Jésus entre dans son Règne
L’Évangile, c’est l’annonce de la Bonne Nouvelle de ce royaume qui apporte au monde une vie, un bonheur nouveaux. Quel est celui qui vient et qui fonde un règne nouveau ? Pour saint Marc, c’est Jésus Christ ; le Christ, c’est le roi, le Messie hébreu, l'Oint de Yahweh. Cet homme est Fils de Dieu, Il a la royauté, les insignes de la royauté et c’est à lui qu’il faut donner sa foi, son hommage, son allégeance si l’on veut être sauvé.
II. Les mystères joyeux du règne de Jésus en Galilée
Jésus a manifesté sa puissance, fait des miracles, instauré une nouvelle loi de bonté et d’amour. Mais les Pharisiens sont déjà à comploter avec leurs pires ennemis, les Hérodiens. Ils nous paraissent incapables d’admettre la nouveauté évangélique ; ils ont le cœur trop mauvais. Plus Jésus parlera, plus Jésus essaiera de toucher leur cœur, plus ils se fermeront. Nous sentons déjà que le drame est noué.
III. Le règne de Dieu en parabole
Les disciples tournent leur regard vers Lui et ce maître, ce didascale, dans l’enseignement des mystères divins, leur paraît en même temps d’une puissance quasi illimitée, puisque non seulement les démons le craignent, les malades sont guéris, mais encore le vent et la mer lui obéissent, il est le maître de la nature.
IV. Jésus en pleine lumière
Jésus opère des miracles prodigieux, des guérisons, des résurrections qui le placent à un degré de puissance qui fait beaucoup réfléchir les Apôtres. Nous voyons très bien, à la fin de ce ministère en Galilée, ce qu’est le règne de Dieu, et que Jésus en est le centre.
V. Les ministères laborieux de la prédication évangélique : l'annonce de la Croix
Nous atteignons le noyau de l’Évangile de Marc. Jésus parle en paraboles parce qu’il doit détacher son peuple des biens terrestres et lui donner le sentiment des réalités spirituelles. Mais maintenant, il veut que l’on fixe sur lui le regard pour enfin avoir la foi en lui. Nous entrons donc dans une nouvelle période de l’Évangile : Jésus a quitté la Galilée, avec l'opposition des Pharisiens et des Hérodiens qui trament déjà sa mort.
VI. La formation des apôtres et des fidèles. L’humilité, l’obéissance, la pauvreté.
Dans la suite, Jésus va former ses apôtres et même les foules, il veut les faire entrer dans cette perspective de la croix et leur donner une morale en rapport avec ce qui va arriver.
VII. Les mystères douloureux à Jérusalem : la mortelle dispute
Nous entrons maintenant dans la dernière partie de l’Évangile, les mystères douloureux de Jésus. Les Apôtres n’ont pas encore compris, ils ne comprendront pas jusqu’à la fin de l’Évangile. Jésus a permis cet endurcissement pour que nous ne supposions pas qu’ils avaient transformé ses paroles. Après ce ministère laborieux, il monte à Jérusalem et les autres sont effrayés. Lui seul savait où il allait et dans quel but : c’était pour son sacrifice prédit par Isaïe.
VIII. La prophétie sur la ruine de Jérusalem
Notre instruction visera le discours eschatologique. Notre-Seigneur est au bout de ses controverses. Le contact est pour ainsi dire rompu entre le pouvoir religieux, judiciaire de Jérusalem, Jésus est déjà condamné à mort avant même d’être jugé et condamné parce qu’il a eu raison dans toutes les controverses de ses adversaires.
IX. La Passion de Notre Seigneur (I)
Venons-en aux événements qui ont immédiatement précédé la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, cela occupera toute notre instruction et c’est le chapitre quatorzième de saint Marc.
X. La Passion de Notre Seigneur (II)
Jésus, suivi de sa troupe de onze Apôtres, Judas n’est plus là, traverse le Cédron. C’est une nuit de pleine lune mais les ombres sont très profondes, encore accentuées par le contraste. Se relevant de son abattement, Jésus sera dans le paroxysme de la joie, il ira accomplir le salut de l’humanité.
XI. La Passion de Notre Seigneur (III)
Nous méditons le récit de la Passion avec au cœur le sentiment de la force de Notre Seigneur. Le Dieu qui est en lui est enthousiaste de la tâche à laquelle il s’applique, de l’œuvre qu’il est en train d’accomplir. Après un moment d’angoisse, d’effroi, il se relève avec courage, désire souffrir par amour pour nous avec un très grand zèle.
XII. La Résurrection annoncée
Pourquoi est-ce que l'Évangile de saint Marc parle si peu de la résurrection et des apparitions de Jésus ressuscité ? Parce que l’Évangile de saint Marc, c’est la croix, c’est la croix du Christ, c’est la croix du chrétien. Dans tout l’Évangile de Marc, la résurrection demeure un mystère caché dont le sens, la portée, le bonheur ne seront révélés qu’après sa mort et la nôtre. Nous prenons notre croix comme Jésus nous a enseigné à la prendre, par amour de lui, pour être avec lui portant sa croix, et Dieu nous donnera le bonheur éternel, la vie éternelle.
XIII. Conclusion apologétique
Après avoir étudié cet évangile, on se pose la question : tout cela est-il vrai ? Matériellement, d’où vient ce texte ? et formellement, qui l’a écrit et dans quelle intention ? Voilà deux questions qui se proposent à nous. Question d’historicité, question de véracité. Il n’y a que deux réponses : j’y crois ou je refuse de croire. On ne peut pas passer toute sa vie à côté de Jésus sans savoir si cet homme est un imposteur ou s’il est le vrai Fils de Dieu comme il le dit et comme il le prouve !
XIV. Conclusion dogmatique
Avec l’Évangile de saint Marc, nous avons été mis en contact direct avec le kérygme, c’est-à-dire l’annonce même par les Apôtres, premiers témoins oculaires, de la Révélation faite par le Christ. Gardant cela dans notre mémoire, nous nous demandons quel est le rapport entre cet Évangile et le Credo que nous récitons, le catéchisme que nous apprenons.
La Vierge Marie dans l’Écriture
« Les Évangiles accordent peu de place à la Sainte Vierge, affirment les protestants. Dans certains passages, Jésus semble même désavouer sa Mère. » Notre Père réfute magistralement ces absurdités.
L'Évangile de saint Marc
XVI. Sermon : Jésus aimable
Pourquoi cette retraite sur saint Marc ? Pour recevoir le choc du Cœur de Jésus palpitant pour son peuple et le prouvant de mille manières.