Grande Guerre

La Grande Guerre de 1914-1918

Nous avons une grande tâche à accomplir, exaltante, qui est d’étudier, dans le cycle sur l'histoire volontaire de sainte de douce France, la guerre de 1914-1918. Dans cette histoire de la Grande Guerre, nous nous posons la question?: qui a tué 1 500 000 hommes pendant ces quatre ans de frénésie guerrière?? Réponse?: c'est la République, cette République faible, désordonnée et anarchique, qui ne fait pas son travail de salut public. Et nous allons le prouver, en nous tenant au plus près des faits.

2. Août 1914, le baptême du feu

Le premier mois de la guerre voit la mobilisation des armées de chaque belligérant et les offensives allemandes?; offensive mineure dans l’est de la France destinée à faire diversion pour couvrir l’offensive majeure prévue par le plan Schlieffen, en Belgique puis dans le nord de la France. La ruse fonctionne si bien que le peu de forces françaises dans ce secteur ne peut arrêter l’avance allemande. Pourtant le coup de boutoir victorieux de Guise va avoir des conséquences considérables, permettant la fameuse victoire française de la Marne (septembre 1914).

3. Septembre 1914, le miracle sauveur de la Marne

Après les défaites et la retraite françaises et anglaises du mois d’août sur le front nord-ouest, le coup de boutoir opposé par la Ve armée française à la IIe armée allemande à Guise conduit les généraux allemands à modifier leur plan d’attaque : Von Kluck décide alors de prendre Paris par l'est au lieu de l'attaquer à l'ouest comme prévu, mais pour ce faire, il va présenter le flanc de son armée à la contre-attaque française, faute stratégique irréparable pour les Allemands. Pour éviter l’encerclement, ces derniers sont contraints de retraiter. C’est la grande victoire française de la Marne. Au même moment, sur le front est, Castelnau et Sarrail sauvent la forteresse de Verdun malgré l’inertie de Joffre.

4. La Belgique invaincue, la France assiégée

En septembre 1914, les commandements allemands et français tentent chacun d’envelopper l’armée adverse par le nord. Cela provoque un étirement du front vers le nord, appelé « la course à la mer ». Durant l’année 1915, le commandement français va multiplier les offensives meurtrières pour tenter de percer le front, mais elles se heurtent toutes au système de défense allemand. Seul le général Pétain obtient des succès ponctuels, en particulier à Vimy.

8. Les années Pétain (III) – La gloire éclipsée

Les légendes naissent le jour de l’événement, dit très bien Gaxotte. Ainsi la légende d’un général Foch prenant le contrôle de la guerre et donnant l’impulsion de la victoire. La vérité, établie clairement par les historiens les plus modernes, c’est que partout où la tactique de Pétain a été suivie et obéie, ce fut la victoire. Partout où elle a été critiquée, repoussée au profit des consignes opposées de Foch, le front a crevé, provoquant le désastre. Mais l’histoire a été défigurée séance tenante, dans les gazettes, où il n’est plus jamais question de Pétain.

10. L’Armistice de 1918, à qui la faute ?

Pourquoi « la faute » ? À quoi connaît-on que l’armistice a été une faute?? À ceci : dès le lendemain, les Allemands ont commencé à redresser la tête. Mais alors, comment les choses se sont-elles passées ? Qui porte l’effroyable responsabilité d’avoir voulu arrêter cette guerre le 11 novembre, alors qu’une offensive se préparait en Lorraine et que les troupes d’Orient étaient en train de prendre l’ennemi à revers, qui ?